WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La coopération au sein de la zone euro et la lutte contre crise financière. bilan et perspectives

( Télécharger le fichier original )
par Erick KASEREKA TSONGO
Université de Lubumbashi - Gradut 2012
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CONCLUSION PARTIELLE

Il su de mentionner de ce qui précède que nous avons largement exposé sur la crise financier, la zone monétaire et la coopération

Retenons en ce qui concerne la crise financière que ce terme s'emploi pour désigner un ensemble assez large qui inclut les crises de change, les crises bancaires et les crises boursières. Pour ce qui est de la zone monétaire retenons que c'est l'ensemble des pays qui ont la même monnaie ou dont la monnaie locale est rattachée à une monnaie de référence pour un taux de change fixe. En ce qui concerne la coopération c'est la capacité de collaborer à une action commune ainsi que les liens tissent pour la réaliser. Par conséquent la coopération peut se réaliser sur base monétaire donnant naissance à une zone monétaire dans laquelle une crise financière peut surgir.

CHAPITRE. II. CADRE THEORIQUE

Dans ce chapitre, il sera question de développer le cadre théorique de notre travail ; en effet nous analyserons dans les sections qui suivent la crise dans la théorie économique, la théorie de la zone monétaire optimale et les théories de la coopération internationale.

SECTION.1. LA CRISE DANS LA THEORIE ECONOMIQUE

§.1. Introduction

Au début des années 70, les pays industrialisés rentrent une longue phase de difficulté économique. Si l'après-guerre avait été une période faste de l'histoire économique mondiale, les années 70 annoncent l'inflation et le chômage. Chômage qui perdurera jusqu'à aujourd'hui.

§.2. L'observation des faits et l'émergence du concept moderne de crise

*L'agriculture : elle fut jusqu'au XIX° siècle à l'origine des crises à causes de variations climatiques inattendues qui engendraient une sous-production et donc une montée des prix et une baisse des revenus agricoles. Ces crises sont appelées des crises frumentaires. Ces crises sont typiques des sociétés d'Ancien Régime et de manière générale des sociétés à technologie encore faible. Cependant, l'ampleur des crises dépendait bien souvent des rapports sociaux donc de la répartition de la production.

*L'industrie : elle a très largement affranchi les rythmes naturels mais le capitalisme est soumis à une autre périodisation en cycles.

§.3. Des premières interprétations à la théorie des crises de surproduction et aux premières analyses du mouvement long

Pour les économistes classiques, il ne peut y avoir de crises si l'Etat n'intervient pas dans l'économie car le marché est à même d'assurer l'équilibre générale (Walras) entre les ressources et ceux qui les exploitent.

i. De l'analyse des crises périodiques comme crises de surproduction à l'étude du cycle classique

1. La naissance de la théorie : de Sismondi à Marx

- L'origine des cycles : Marx, poursuivant les travaux fait par Sismondi, pense que la crise est rendue possible par le fait que l'économie capitaliste a dissocié consommation et production : un bien est produit pour être vendu (pour le profit) et non pas en vue d'être consommé. Aussi la loi des débouchés est-elle un mythe.

- La régularité des cycles : l'accumulation de capital faite par les entreprises obéit à une volonté de profit dans la conjoncture immédiate et ne tient pas compte pour autant de la demande effective. Ainsi la crise vient régulièrement pour rétablir les déséquilibres.

- La demande est inférieure à l'offre : pour maximiser son profit, le capitaliste va faire pression à la baisse sur les salaires et donc il y aura sous-consommation et surproduction par rapport à la demande effective. Ainsi la théorie marxiste (comme Malthus et Sismondi) explique la crise par des raisons structurelles et non conjoncturelle et elle joue le rôle d'un régulateur de second rang, comme « solution momentanée et violente des contradiction existantes, éruption violente qui rétablit pour un moment l'équilibre troublé ».

- La reprise : la crise entraîne la dévalorisation d'une large partie du capital et ainsi favorise la concentration industrielle par rachat à bas prix des firmes naufragées, la réduction des taux de salaires (pas de syndicats au moment où écrit Marx) et la reconstruction d'un taux de profit suffisant.23(*)

2. Le développement de la théorie : surcapitalisation et mouvement des coûts : Tugan-Baranovski, Aftalion, Lescure, Wicksell

Ø La question de l'épargne et du crédit : Tugan-Baranovski publie en 1894 les Crises industrielles en Angleterre où ils montrent que la crise éclate au moment où l'épargne devient insuffisante pour satisfaire les besoins en investissement. En effet, l'épargne est accumulée en période de régression et dilapidée en période d'expansion et marque ainsi son terme. (Cependant cette vision de l'épargne est trop restrictive)

Ø La question de l'ajustement des capacités productives : pour Aftalion, la crise provient de la surcapitalisation : l'investissement net est stimulé par l'élévation de la demande finale qui est très vive dans la période d'expansion. Or l'adaptation du système productif à la demande nécessitant un certain délai, il y aura toujours un décalage qui engendrera une situation de surcapacité de production.

Ceci se rattache au principe de l'accélérateur où l'accumulation de capital est surproportionnée par rapport à la demande, d'où une surcapitalisation en période d'essor.

Ø La question de l'élévation des coûts dans l'expansion :

- Pour Jean Lescure, des coûts croissants d'établissement attaqueraient le taux de profit des entrepreneurs et conduiraient à la crise. Ces coûts seraient le résultat de la hausse des prix des matières de base minérales et métallurgiques, de la hausse des taux d'intérêt et de l'élévation du taux de salaire à cause d'une pression forte de la demande en période d'essor. Les prix de vente ne suffisent plus à compenser l'élévation de ces coûts.

- Pour Knut Wicksell (1898), soulignait d'ailleurs que l'expansion nécessitait un écart positif entre le taux de rendement attendu du capital et le taux monétaire courant ou taux courant d'intérêt. Or ce dernier ne pouvait qu'augmenter en raison de la pression sur les prêts, et donc il émergeait une situation de surinvestissement conduisant à la crise24(*).

3. Les apports originaux des grands théoriciens des années trente : Keynes et Schumpeter

Keynes :

Ø Pendant la phase d'expansion : ils sont issus de l'« efficacité marginale du capital » qui est la rentabilité anticipée du capital le plus productif. Il y a un état fallacieux de prévision qui conduit les entreprises à surinvestir à cause de prévisions excessives par rapport à l'élévation du coût du capital et du taux d'intérêt.

Ø La crise : cette situation de déséquilibre déclanche un retournement des anticipations qui conduit à la crise par cessation d'incitation à investir. La crise naît de l'effondrement de l'écart entre rendement escompté du capital et taux de l'intérêt. Pour sortir de la crise il faudra donc pour Keynes, baisser le coût du crédit et augmenter de manière contracyclique, les investissements publics.

Mickal Kalecki :

Il met en cause le capitalisme car « La tragédie de l'investissement c'est qu'il conduit à la crise avant qu'il ait pu produire ses plein effets ». Il devrait pouvoir améliorer le taux de profit mais il est déjà trop tard car le rendement escompté du capital arrive avec un certain retard.

Schumpeter :

L'innovation surgit par grappe provoquant une période d'investissements massifs, puis, une fois l'effervescence passée, les perspectives de profit se détériorent jusqu'à la prochaine innovation. Cependant, la bureaucratisation annihile l'innovation et donc le capitalisme est voué à une mort certaine.

4. Introduction d'une dimension « oubliée » : l'effet des rapports sociaux

Toutes ces études permettent de mettre en évidence le rôle moteur du taux de profit, mais il faut souligner que celui-ci dépend également des rapports de force entre classes sociales qui déterminent l'amplitude du surplus économique tiré du travailleur. En effet, en phase d'expansion le travail connaît une meilleure productivité et un temps de travail plus long. Cependant, au fur et à mesure que l'on se dirige vers le plein emploi, le travailleur parvient à soustraire des faveurs du patronat et donc à fournir un travail moins intensif au niveau de la durée et de la productivité. Par un effet de ciseau, le taux de profit de l'employeur décroît. La dépression, dans un contexte de chômage renversera de nouveau le rapport de force.

5. Les premiers travaux sur les mouvements longs

Ø Lescure : la période longue d'expansion inflationniste 1850-1873 repose sur la construction rapide et intense du réseau ferroviaire en France, en Angleterre et en Allemagne, laquelle stimule les industries minières et métallurgiques par effet d'entraînement. Les salaires et les taux d'intérêts sont poussés à la hausse. La majeure partie du réseau ferroviaire fini en France et en Angleterre vers 1973, la production diminue et les prix fléchissent. Le redémarrage de la fin du XIX° siècle sera réalisé grâce aux nouvelles industries (automobile et électricité).

Ø Kondratiev : il cherche les structures mêmes du capitalisme par un processus endogène qui seront pour lui les ondes longues. Pour lui le retournement de conjoncture serait dû à l'épuisement des capacités de rentabilité des investissements.

Ø Léon Trotski : il refuse toute automaticité du cycle car celui-ci est influencé par des facteurs exogènes variables selon les cas : guerre, conquêtes coloniales, découvertes de nouvelles ressources, révolutions...

Ø Schumpeter : il étend sa théorie aux mouvements longs : en fin de phase B, de nouvelles innovations émergent donnant lieu à une longue phase d'expansion...

Ø Gustav Cassel (1918) : il a cherché les causes de ce système dans les phénomènes monétaires par le biais de la théorie quantitative de la monnaie selon laquelle la masse de monnaie augmente plus vite que la production, les prix ont donc tendance à s'élever, ce qui stimule la production. En effet, tout au long du XIX° siècle et du début du XX° (système de l'étalon-or) il existe un synchronisme entre les ondes longues et la variation du stock d'or25(*).

ii. La « crise » contemporaine : les diverses interprétations

A. Les vues des économistes libéraux « néoclassiques » sur les déséquilibres et la crise actuelle ; leurs propositions de politiques économiques

*Walras : il postule l'information parfaite de tous les agents et la totale flexibilité des prix sur des marchés pleinement concurrentiels. Ces prix ajustent l'offre à la demande par tâtonnement. Le chômage n'existe pas ou, s'il existe c'est parce qu'il est volontaire : les travailleurs refusent d'être embauché au taux de salaire du marché « libre » (c'est-à-dire libéré de toute réglementation).

*L'école néoclassique : (économie dominante dans cette période) le libre jeu de la concurrence et la libre formation de tous les prix, y compris du salaire peuvent conduire à un équilibre si l'État n'intervient pas en matière économique : c'est le principe du laisser-faire. A en croire ces théories, il n'y aurait pas de crise, et d'ailleurs ils parleront de « turbulence » pour désigner les années 70. Turbulence déclenchée par un effet externe (les chocs pétroliers de 1973 et 74) et amplifiée par des facteurs internes (rigidité à la baisse des salaires, interventionnisme étatique dans l'optique keynésienne).

*L'interventionnisme étatique : il aurait perturbé l'équilibre de l'économie.

· Pour les tenants de l'« économie de l'offre » (supplyside economics, dite « Reagan-economics ») : s'appuie sur les travaux du Public choice (Buchanan) et montre que l'État est envahissant et stérilisant, il faut :

- Réduire la pression fiscale, surtout sur les revenus élevés pour effectuer un transfert des revenus vers les pauvres, créateurs de richesses nouvelles. Cela stimulerait également l'épargne et l'investissement et élèverait le niveau de vie général (théorie du trickle down) mais la politique de Reagan a bien prouvé qu'aucune hausse des investissements n'avaient été obtenus et que le déficit budgétaire se creusait encore davantage.

- Libérer le marché du travail de toutes ses « entraves » : salaire minimal, réglementation du licenciement... (déréglementation). Peut d'efficacité toutefois, sauf dans la libération des prix.

· Les monétaristes : l'école de Milton Friedman critique les politiques monétaires d'inspiration keynésiennes qui stimulent l'inflation alors que la politique économique doit éviter de perturber l'équilibre du marché et donc rester purement passive. Il s'agit donc, pour réduire l'inflation, de réduire l'expansion de la masse monétaire en la réglant sur le taux de croissance de la production pour satisfaire les besoins de transaction. Mais ces solutions restent irrecevables.

· Von Hayek et ses disciples : la crise s'expliquerait par l'inflation de crédit  des politiques keynésiennes : facilitant le crédit, soutenant la demande et élevant ainsi artificiellement la rentabilité des investissements, le politiques keynésiennes ont suscité l'inflation et conduit au surinvestissement, ce qui montre l'insuffisance des politiques globales.

· Un point de vue keynésien : une « crise organique »

Alain Barrère dans La crise n'est pas ce que l'on croît, présente la crise contemporaine comme une crise d'un nouveau type, c'est une « crise organique » car elle provient d'un dérèglement du système de production et de répartition résultant de la baisse relative du « revenu net disponible » pour l'épargne et l'investissement menant jusqu'au freinage de la croissance et enfin à la crise26(*).

· Trois points de vue marxistes

Ø Les travaux du « groupe de Bernis  » : ils s'appuient sur la loi de l'égalisation du taux de profit de Ricardo et sur la loi de baisse tendancielle du taux de profit de Marx. Chacune de ces lois sont considérées comme des institutions régulatrices jouant le rôle de procédures sociales nécessaires au fonctionnement de l'économie. La crise éclaterait au moment où la loi d'égalisation serait mise en cause et où les contre-tendances à la baisse tendancielle du taux de profit ne joueraient plus.

Ø Les travaux de Barrère-Kebadjian-Weinstein : le capitalisme d'après-guerre est caractérisé par un régime intensif d'accumulation d'une part et d'autre part de la mise en place de formes structurelles institutionnalisées portant la négation des caractères capitalistes. Ce sont ces deux formes contradictoires qui ont mené à la crise.

Ø Les travaux de Duménil et Lévy : ils critiquent la financiarisation et sa fragilité, le « capital usuraire ». Alors que dans les années 70, l'inflation permettait d'accroître les transferts des prêteurs vers les emprunteurs (entreprises), le retour en force de la classe financière à partir de 1979 permet d'éradiquer l'inflation. Celle-ci, en augmentant les taux d'intérêt, effectue une captation sur les profits des secteurs productifs, entraîne la perpétuation du chômage et explique la faiblesse de l'investissement.

C. L'approche du courant « régulationniste »

a. Présentation de l'école de la régulation 

Il s'agit d'une école d'économistes français d'inspiration marxiste et cambridgienne dont les premiers travaux remontent à 1975 et qui s'est attaché à l'étude de la crise contemporaine à partir d'une analyse historique comparative débouchant sur des propositions de périodisation du capitalisme. Périodes, que sépare chaque grande crise et qui se caractérisent par un mode de régulation particulier.

Pour Boyer il y aurait eu, jusqu'à la « grande crise » contemporaine trois régimes d'accumulation :

· L'accumulation à dominante extensive : (XIX° siècle, début XX°) coopération simple dans le travail, faibles gains de productivité, les salariés vivent de biens extérieurs à la sphère capitalistique.

· L'accumulation intensive sans consommation de masse : (entre deux guerres pour États-Unis et France) taylorisme, forts gains de productivité, diffusion de la consommation de biens manufacturés, prépondérance des investissements.

· L'accumulation intensive avec consommation de masse : (États-Unis et Europe après 1950) fordisme, forts gains de productivité, contractualisation des revenus salariaux (sur contrat), dynamique simultanée de la consommation et de l'investissement, internationalisation du capital.

b. Les formes institutionnelles :

Elles représentent les formes spécifiques à une période de certains rapports sociaux

· Les formes monétaires : ce sont les modalités de ce rapport social fondamental qui institue les sujets marchands et participe à la reproduction des systèmes marchands

· Les « configurations » du rapport salarial : ce sont les formes historiques du rapport capital-travail essentiellement définies par le type de moyens de production, par les formes de la division sociale et technique du travail et par les modes d'insertion de la consommation des travailleurs dans la production capitaliste : d'où les trois configuration : concurrentielle (XIX° siècle), taylorienne (fin XIX° siècle) et fordienne (après 1929).

· Les formes de la concurrence : relations entre les entreprises selon deux grandes modalités historiques : concurrentielles (XIX° siècle) et monopolistique (XX°).

· Les modalités d'adhésion au régime international : relations entre les États-nations et le reste du monde

· Les formes de l'intervention de l'État : modalités de la politique économique et sociale et leurs effets

c. Les crises 

Les économistes de l'école de la régulation distinguent les petites crises (celles du Juglar) et les grandes crises. Ces dernières naissent :

· Soit d'un mode de régulation devenu impuissant face à des enchaînements conjoncturels défavorables, ce qui va déstabiliser le régime d'accumulation

· Soit de l'arrivée aux limites des formes institutionnelles qui conditionnent le régime d'accumulation.

d. L'interprétation de la grande crise contemporaine 

C'est un épuisement du fordisme en ce qui concerne :

· Le travail et la productivité : contestations, luttes ouvrières, revendications sociales non compensées par les gains de productivité à cause de la rigidité de la chaîne fordiste.

· Les normes de consommation : épuisement de ces normes à cause de la part croissante des services dans al consommation des ménages et donc du travail improductif et de son coût.

· Les coûts collectifs de la croissance : une gestion coûteuse des forces de travail, une augmentation croissante des dépenses publiques.

· L'internationalisation : la déstabilisation des formes antérieures de concurrence sous l'effet du vieillissement des industries de bases et par la détérioration du rôle hégémonique de l'économie américaine et du dollar.

D. L'approche radicale de Bowles - Gordon - Weisskopf : la crise économique américaine comme crise du « système de la grande entreprise »

Dans l'ouvrage Beyond the Waste Land trois économistes américains présentent une théorie de l'expansion longue américaine d'après-guerre et de la crise contemporaine.

*Le système de la grande entreprise : il repose sur un ensemble de trois socles regroupant chacun un ensemble spécifique de relatons de pouvoir institutionnalisées :

· La Pax Americana : elle arbitre les relations d'échange entre le capital américain et ses fournisseurs ou concurrents étrangers grâce à une puissante machine politique, économique et militaire.

· Un accord capital-travail : il met en place un système très structuré de relation entre les grandes entreprises et les travailleurs en s'appuyant sur des accords passés avec les syndicats.

· Un pacte citoyens-capitalisme : ce pacte gère les conflits entre les revendications populaires et le patronat et accroît donc le rôle de l'État spécialement pour limiter les coûts sociaux de la croissance.

*L'érosion du système de la grande entreprise : à cause de la baisse de la rentabilité du capital, elle-même provoquée par « l'apparition de conflits dans chacune des trois grandes relations au pouvoir et de privilège en raison du refus croissant, de la part des étrangers, des travailleurs et des citoyens américains, de se plier à la subordination exigée par la structure du système ». Et le résultat en a été :

· Le déclin de la domination internationale des États-Unis lié à celui de la compétitivité américaine.

· L'effondrement du pacte capital-travail à cause de l'accroissement des inégalités.

· La remise en cause de la logique du profit par plusieurs mouvements sociaux27(*).

* 23 ROSIER B., « les théories des crises économiques » sur http://www.ask.com/ les théories des crises économiques consulté le 26/02/2013

* 24 Rosier, art.cit

* 25 Rosier, art.cit

* 26 Rosier, art.cit

* 27 Rosier, .art.cit

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein