1.2.6.2.2
L'insolation
L'insolation désigne la durée de
l'ensoleillement mesurée en heures. La moyenne annuelle de l'insolation
est de 7,6 heures de 1991 à 2020. Les valeurs sont très
importantes et varient entre 6,1 à 12,8 heures. Cela variation montre
nettement une double séquence par rapport à la moyenne de la
série qui mesure 7,6 heures. Il s'agit de la période où
les valeurs sont inférieures à la moyenne de 1991 à 2020
et la séquence où ses valeurs sont supérieures à
cette moyenne. A cela s'ajoute la période où les valeurs sont
égales à la moyenne de la série. Cette
différenciation, en deux séquences principales, ne
révèle pas une homogénéité des
périodes de part et d'autre, l'évolution est très
contrastée dans la série.
*La première séquence, où les valeurs
sont déficitaires, est enregistrée dans les années ayant
de 1997 à 2015, exceptés 5 années seulement contre 18,
où supérieures ou égales à la moyenne. Ces
exceptions sont les années 2000, 2006 et 2008, qui mesurent
respectivement 7,6 ; 7,7 et 12,8 heures et l'année 2011 (7,7h) et
celle de 2014 (8,2h). Les valeurs de celle séquence sont essentiellement
faibles, avec le minimale de la série 6,1 heures, enregistré en
2015.
*La séquence où l'insolation est
excédentaire, par rapport à la moyenne de la série (7,6h),
correspond à la période qui va de 1991 à 1996. D'autres
années excédentaires sont notées comme le pic
relevé en 2008 avec 12,8 h et les années 2016 et 2017, qui se
voient respectives avec 8,1 et 8,5 heures. Le maximale de la série est
relevé en 2008 avec 12,8 heures. A l'arrière de ces années
excédentaires, se voient encore une petite phase déficitaire,
correspondant aux années 2019 (7,3) et 2020 (6,3h).
*L'évolution moyenne de l'insolation est donc
très contrastée de 1991 à 2020 dans le milieu
d'étude. Avec une moyenne de 7,6 heures, elle se manifeste avec 16
années déficitaires contre seulement 10 années
excédentaires et 04 années dont les valeurs sont égales
à la moyenne de la série. Le minimale, relevé en 2015, est
égal à 6,1 heures. Le maximal est de 12,8 heures en 2008.

Figure
4:Variabilité moyenne annuelle de l'insolation dans la station de Fatick
de 1991 à 2020 en heure (ANACIM, 2023)
1.2.6.2.3 Les
températures
Les fluctuations du climat du milieu d'étude
obéissent aux conditions climatiques de la zone tropicale. Les
températures élevées, enregistrées dans le milieu,
sont dues essentiellement au bilan excédentaire du rayonnement solaire,
des masses d'air, ... caractéristique de la zone tropicale. La
température est exprimée en degré Celsius (°C). Leur
variation peut être journalière, mensuelle et annuelle. La figure
3 illustre la variation bimodale de la température selon les mois de
1991 à 2020. Elle est modérément élevée
avec une moyenne de 28,7°C. En Janvier, est enregistré le premier
minimum de température avec 25,5°C. Il correspond en plein hiver
boréal. Le second minimum est au mois de Septembre (24,5°C), en
plein saison pluvieuse. Ces diminutions de température peuvent
être liées aux précipitations fortes mais aussi à la
forte nébulosité régnant durant cette période. Pour
les maximales, le premier maximum de température est de 39,4°C et
correspond au mois d'Avril. Le second est enregistré en Novembre, avec
36,7°C. Ces températures maximales sont donc mesurées durant
les mois qui viennent avant le début et après la fin de
l'hivernage. Elles peuvent être dues aux masses d'air (alizés) qui
soufflent durant ces mois, à l'arrêt des précipitations et
à la forte insolation.

Figure
5:Evolution de la Température moyenne inter-mensuelle de 1991 à
2020 dans la station de Fatick (ANACIM, 2023)
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