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Dynamique des unités morphologiques le long de l'àŪle de Diamniadio à  Faoye de 1970 à  2020


par Serigne Aziz Diouf
UCAD - Maître en Géographie (Géomorphologie) 2023
  

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4.1. Analyse et interprétation de l'évolution des unités paysagères

Il s'agit de la caractérisation des unités paysagères dans le milieu d'étude. Ensuite, du suivi de la dynamique des unités et de l'analyse des facteurs qui la façonnent. En outre, de l'analyse des impacts de l'évolution des unités et des stratégies mises en place. Et enfin, de la discussion des résultats.

4.4.1. Les unités morphologiques

Les unités morphologiques désignent l'ensemble des entités de paysages ou d'occupation de sol retrouvées dans cet espace géomorphologique. Selon Mame Demba Thiam (1986), Mariline Diara (1999) et Guilgane Faye (2016), ces unités sont constituées, dans le delta du Saloum, par la vasière à mangrove, les tannes, les amas coquillers, les chenaux à marée, les cordons sableux et les barrières littoraux. Dans cette palette, les différentes unités retrouvées dans le milieu d'étude sont : la vasière à mangrove, les tannes, les amas coquillers, les chenaux à marré et les cordons sableux. Cette dernière unité (les cordons sableux) est divisée en deux sous unités telles que la végétation continentale et les terres cultivables car, étant ces dernières, les deux thèmes retrouvés sur tous les cordons du milieu c'est-à-dire là où on a de cordon sableux, on y a forcément soit la végétation continentale, soit les terres cultivables (champs + habitat). L'autre paramètre nous poussant à faire cette répartition est pour mieux évaluer l'impact de la dynamique des unités sur le couvert végétal, les champs et le bâti. Nous avons enfin, pour cette étude 6 unités morphologiques. Elles sont : la vasière nue, la vasière à mangrove, les tannes, les chenaux à marré (cours d'eau), la végétation continentale et les terres cultivables. Toutes ces unités subissent des modifications dans le temps et dans l'espace et celles-là, impactent non seulement l'environnement, mais aussi les activités menées par la population paysanne. De ce fait, analyser la dynamique et ses facteurs devient une nécessité.

4.4.2. La dynamique des unités paysagères de 1970 à 2020 et ses facteurs

Il s'agit du suivi de l'évolution des différentes unités morphologiques retrouvées dans le milieu d'étude depuis les années 1970 aux années 2020 et de l'analyse des facteurs principaux entrainant cette dynamique.

4.4.2.1. La dynamique des unités morphologiques de 1970 à 2020

La dynamique des unités morphologiques désigne l'évolution progressive ou régressive de la superficie d'une entité paysagère à 2 ou n dates différentes. Il s'agit de suivre l'évolution de la surface occupée par la vasière nue, celle occupée par la vasière à mangrove, par les tannes, les cours d'eau et la végétation continentale, et enfin, la surface des terres cultivables de 1970 à 2020. Cette analyse de la dynamique est appréciée grâce aux cartes diachroniques, au calcul statistique et à sa représentation sous forme graphique et tableur. En fonction de la disponibilité des données, les images satellitaires Landsat des années 1972, 1984, 1995, 2007 et 2020 sont utilisées pour cette étude.

4.4.2.1.1. La situation de 1972

La carte nous montre la répartition des unités morphologiques dans le milieu en 1972. Le milieu est marqué par la prédominance des tannes et de la vasière à mangrove qui représentent respectivement 5447,01 et 4251,13 ha soit les 31,63 et 24,69% de la superficie totale. La vasière à mangrove se localise particulièrement au sud et au centre tandis que les tannes, se situent essentiellement au nord du milieu même si sont retrouvées partout dans le milieu d'étude. Les cours d'eau se voient l'unité la plus importante derrière les tannes et la vasière à mangrove. Ils sont plus importants au nord et occupent une superficie qui est égale à 3279,72 ha, soit 19,05% en 1972. Les unités telles que la végétation continentale et les terres cultivables sont les moins représentatives. La végétation continentale se voit au sud et à l'est le long du marigot de Faoye. Les terres cultivables occupent la partie nord du milieu et une petite portion au sud. Elles occupent 1796,73 et 706,22 ha respectives, soit des pourcentages de 10,43 et 4,10. Cela montre nettement une forte concurrence entre les tannes au nord et les mangroves au sud mais aussi l'unité des cours d'eau qui occupe la troisième place en période de début sècheresse depuis 1968.

Figure 29:Superficie des unités morphologiques en 1972 en (ha) et en (%) ; Diouf S. Aziz (2023)Carte 14:Occupation du sol en 1972

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