SECTION 3 : CONCLUSION :
Les prestations de la sécurité sociale ont
connu durant la dernière décennie des améliorations
notables, ce qui a engendré une augmentation appréciable du
bien-être social de la population couverte.
Ce gain en bien-être pour les assurés sociaux
peut être mesuré approximativement par la part du PIB
consacrée aux prestations sociales.
Cette part est passée de 2,5% en 1980 à 4,0% en
1989, ce qui veut dire que le bien-être d'un assuré moyen est
amélioré. Le gain net pendant cette période est de 1,5
points.
Ce gain réalisé s'est accompagné par un
financier à la charge des caisses de la sécurité
sociale.
Ce coût s'est aggravé par l'augmentation du
nombre des personnes âgées dans la population active et du
coût de soins de santé.
D'un côté, il y a une exigence sociale pour
maintenir un niveau donné de prestations. De l'autre côté,
le coût de ces prestations va causer un déséquilibre
financier imminent des caisses de la sécurité sociale.
Cette situation conduira à poser la question :
comment assurer un niveau optimal de prestation pour toute la population active
sans compromettre l'équilibre financier des caisses de la
sécurité sociale ?
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