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Proposition d'une méthode d'évaluation du capital humain : cas de la filière riz pour le district de Mandoto et de Betafo

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par Ndriakita SOLONIONJANIRINA
Université d'Antananarivo, Madagascar - DEA 2008
  

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Chapitre 1: Fondement de la mesure du capital humain par le niveau d'instruction

L'objet de ce chapitre est de mettre en évidence les raisons qui font que l'on mesure le capital humain par des mesures relatives au niveau d'instruction. Les raisons profondes de cette mesure traditionnelle du capital humain est palpable par un diagnostic chronologique des recherches aboutissant à la théorie du capital humain. Avant de parvenir à ce fond théorique, la genèse du concept sera abordée.

1.1 Importance accordée à l'éducation aux Etats-Unis dans les années 60

1.1.1 Eléments de définition du capital humain

Au préalable, commençons par définir ce que nous allons considérer comme capital humain. Pour essayer d'avoir rapidement une vue globale, citons d'emblée une définition complète et explicite de Véronique Simonet3(*) dans un article où elle passe en revue quelques auteurs de référence sur le capital humain : « Le capital humain est l'ensemble des compétences, qualifications et autres capacités possédées par un individu à des fins productives. Il peut être inné ou s'acquérir durant le cursus scolaire, universitaire ou au cours d'expériences professionnelles, par la transmission de savoirs et qualifications. Le capital humain initial revêt des formes comme l'intelligence, la force physique ou les connaissances transmises par la famille. Il répond plus à des facteurs génétiques ou familiaux qu'économiques et est supposé peu modulable au cours du temps. Ses coûts d'acquisition sont faibles, attribuables en partie à l'attention portée à l'enfant par les parents et les bénéfices, en termes monétaires, sont supposés fixes dans le temps. Les compétences acquises sont considérées, dans la théorie du capital humain (Becker, 1964), à la fois comme un bien de consommation durable (on peut acquérir des connaissances à tout âge), un bien spécifique (les compétences de chacun leur sont propres, limitées par leurs capacités physiques et intellectuelles et non exploitables sans leur volonté) et un bien de production (ces compétences déterminent la productivité de l'individu et doivent à ce titre être considérées comme un facteur de production au même titre que la terre et les machines) ». Dans un document d'études portant sur les indicateurs de capital humain, le Centre d'étude du niveau de vie en Ottawa4(*) a défini le capital humain comme « (...) l'ensemble des investissements tels que l'éducation, la santé, la formation sur le tas et la migration qui améliorent la productivité d'une personne sur le marché du travail, ainsi que dans ses autres activités ». Considérant ces deux définitions, nous pouvons déjà constater qu'il s'agit d'un capital immatériel résultant d'investissements de la part des individus et qui accroît leur productivité. La definition suivante qui est celle de Woodhall5(*) en 1997 confirme ce constat;« The concept of human capital refers to the fact that human beings invest in themselves, by means of education, training, or other activities, (...) ».

Dans ce travail, nous allons nous inspirer également de Schultz6(*) pour adopter une définition plus large et plus souple vis-à-vis de la théorie : «I propose to treat education as an investment in man and to treat its consequences as a form of capital. Since education becomes a part of the person receiving it, I shall refer to it as human capital (...) Nevertheless, it is a form of capital if it renders a productive service of value to the economy ». Accordons-nous alors à dire que le capital humain est « l'ensemble des connaissances et aptitudes acquises par les individus par voie d'investissements au cours de leur vie et qui va leur permettre de mieux gagner leur vie en augmentant leur productivité économique.7(*) »

Ceci étant fait, entrons dans le vif du sujet en commençant par un bref survol historique nous permettant de comprendre le contexte dans lequel les économistes ont porté intérêt au champ du capital humain.

* 3 Simonet, Véronique, "Le capital humain", 2003, P.2

* 4 Centre d'étude du niveau de vie, ,"Les indicateurs de capital humain dans le domaine de la santé et de l'éducation", Février 2001, P.5

* 5 Woodhall ,(1997 : 220), in : KAMANZI Pierre Canisus, "Influence du capital humain et du capital social sur les caractéristiques de l'emploi chez les diplômés postsecondaire au Canada", mars 2006, P.25

* 6 Theodore W. Schultz, "Capital Formation by Education", Dec. 1960, P. 571

* 7 Banque Mondiale : http://www.worldbank.org/depweb/beyond/beyondfr/glossary.html#15

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