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Les relations entre la France et les Seychelles d'après la presse française (1977-2004)

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par Guillaume BURDEAU
Université Paris Ouest - Nanterre - La Défense - Master 2 Histoire 2010
  

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Chapitre XII : Les relations culturelles

D'après Danielle DOMERGUE-CLOAREC, le domaine culturel fait partie, avec la défense et l'économie, des trois domaines privilégiés par la diplomatie française en Afrique. La coopération culturelle avec l'Afrique est présentée comme étant la plus naturelle419. D'après JeanFrançois MÉDARD, le fait que la France entretienne de grandes relations culturelles avec l'Afrique est important car c'est ce qui permet de distinguer la France par rapport aux autres pays présents en Afrique, en particulier le Royaume-Uni420. Les relations culturelles entre la France et les États insulaires du sud-ouest de l'océan Indien sont parfois considérées comme étant les plus importantes, plus que les liens diplomatiques ou militaires421, élément qu'on retrouve dans un article du Monde diplomatique422. Max LINIGER-GOURMAZ affirme que ces relations sont très importantes423. Les relations culturelles entre la France et les Seychelles ne seraient pas issues d'une domination coloniale mais de liens traditionnels d'après Claude ROUY424. D'après Hélène MAZERAN, les relations entre la France et les Seychelles étaient davantage d'ordre culturel qu'économique en raison de l'appartenance commune à la francophonie. La France a un puissant relais culturel et linguistique dans la région, surtout grâce à la Réunion425. Enfin, nous savons que la France a demandé aux Seychelles de fournir des efforts culturels indispensables pour soutenir leur francophonie, ce qui est considéré comme impossible pour l'État-archipel426. Si les chercheurs accordent tant d'importance aux relations culturelles entre la France et les pays d'Afrique ainsi que de l'océan Indien, est-ce le cas pour les journalistes et les journaux français ? Notre étude sur les relations culturelles franco-seychelloises d'après la presse française peut être basée sur trois domaines : la présentation générale de ces liens, les médias et la télévision, ainsi que tout ce qui se rapporte à la langue et à l'éducation.

419 DOMERGUE-CLOAREC Danielle, La France et l'Afrique après les indépendances, Paris, Sedès, collection Regards Sur L'histoire, 1995, p.28.

420 MÉDARD Jean-François, « Les avatars du messianisme français en Afrique », L'Afrique politique, Bordeaux, Centre d'étude d'Afrique noire, 1999, p.17.

421 MAURICE Pierre et GOHIN Olivier (dir.), Les relations internationales dans l'Océan Indien, Saint-Denis, Université de La Réunion, Faculté de droit et des sciences économiques et politiques, 1993.

422 LEYMARIE Philippe, « De Djibouti au sud-ouest de l'océan Indien. Une aire stratégique dévolue aux Français », Le Monde diplomatique, mars 1989.

423 LINIGER-GOURMAZ Max, Démocrature : dictature camouflée, démocratie truquée, Paris, Harmattan, 1992, p.35.

424 ROUY Claude, « La coopération sanitaire française avec les pays de l'océan Indien », Annuaire des pays de l'océan Indien, Volume VII, Aix-en-Provence, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1980, p.42.

425 DELCORDE Raoul, Le Jeu des grandes puissances dans l'océan Indien, Paris, Harmattan, 1993 ; MAZERAN Hélène, Géopolitique de l'Océan Indien, Paris, CHEAM, 1995.

426 CAMPREDON Jean-Pierre et SCHWEITZER Jean-Jacques, France, Océan Indien, Mer Rouge, Paris, CHEAM, 1986.

A) Culture en générale

Il s'agit ici de présenter la coopération culturelle en générale en se basant sur notre corpus d'articles de presse française. Dans cette partie de notre étude, il est question de présentation de la qualité de ces relations ou encore son renforcement. Les discussions entre les personnalités françaises et seychelloises sont évoquées dans la presse. Les journalistes français donnent même certains détails concernant cette coopération, ce que nous étudierons tout à l'heure par type de coopération culturelle: médias, télévision, langue, éducation ou autre.

Nous avons vu précédemment que deux personnalités françaises ayant dirigé la coopération culturelle aux Seychelles ont été citées par la presse française (cf. chapitre IV « Les acteurs d'après la presse française »). Il s'agit de Christian JOB, cité par Le Monde du 1er avril 1997, et de Philippe ZELLER, évoqué par Le Figaro du 30 août 2001. Comme nous l'avons vu dans le quatrième chapitre de notre étude, si ces deux diplomates français sont cités par ces deux journaux, c'est en raison de leur nomination dans cette mission diplomatique. Aucun autre diplomate français à la tête de la coopération culturelle aux Seychelles n'est cité par les journalistes et les journaux français. Aucun diplomate seychellois ayant dirigé la coopération culturelle en France n'a été identifié dans notre corpus.

À l'occasion de la visite de France-Albert RENÉ à Paris, Le Figaro annonce, le 12 septembre 1978, que la France a développé à l'égard des Seychelles une assistance culturelle, sans préciser les domaines, préférant décrire la coopération économique et technique427. Comme nous l'avons vu précédemment (cf. chapitre IX « Les relations franco-seychelloises à travers les organisations internationales »), il existe une coopération linguistique entre la France et les Seychelles de RENÉ à travers l'ACCT, future Organisation internationale de la Francophonie428. Lors d'une commission mixte tenue fin février 1986, Paris a décidé de renforcer sa coopération dans la culture sans plus de précisions429. À la question posée par Roger BIANCHINI, journaliste au Point, sur l'état de ses relations avec la France, le président RENÉ a affirmé que l'empreinte culturelle de la France aux Seychelles est « encore plus forte », ce qui indique que l'influence française ainsi que la coopération bilatérale n'a cessé d'accroître. Le dictateur a même émis le souhait que la coopération culturelle entre la France et les Seychelles se renforce, ce qui prouve qu'il en apprécie les bienfaits430. En 1988, il y avait un projet de manifestation culturelle et agricole entre les Seychelles et les Antilles françaises, ainsi que la future construction à Victoria d'un musée de la Mer et de la Marine431. D'après un bulletin d'information émis par News Press, un accord entre la Réunion et les Seychelles permettant l'élargissement de la coopération bilatérale dans tous les secteurs a été signé entre le 12 et le 13 février 2003432. Bien que ce bulletin ne le cite pas, nous pouvons deviner aisément que l'un des secteurs concernés par cet accord est celui de la culture, et tous les domaines qui y vont avec.

427 ANONYME, « Les Seychelles : clés de l'océan Indien », Le Figaro, 12 septembre 1978.

428 DECRAENE Philippe, « Nous n'accepterions en aucun cas une base militaire dans l'archipel », Le Monde, 13 septembre 1978

429 « La francophonie au coeur de la commission mixte », La Lettre de l'Océan Indien, 3 mars 1990.

430 BIANCHINI Roger, « Nous ne sommes la colonie de personne... », Le Point, 7 juin 1987.

431 « France-Albert René à Paris », La Lettre de l'Océan Indien, 30 juillet 1988.

432 « Entretien du Ministre délégué à la coopération et à la Francophonie avec les autorités seychelloises », News Press, 13 février 2003.

B) Médias et télévision

Les médias et la télévision sont sûrement l'un des aspects les plus fréquents dans les relations culturelles franco-seychelloises. Sur la télévision, la coopération serait surtout sous la forme d'une assistance financière. Même SOUBIRON parle d'une « assistance (financière) pour la création d'une télévision seychelloise » qui aurait été réclamée par le ministre FERRARI en 1981 lors d'une éventuelle visite à Paris433.

Dans une note portant essentiellement sur la signature d'un accord scientifique et culturel entre les Seychelles et l'Union soviétique, la LOI présente la coopération entre l'archipel et la France dans le domaine de la télévision en 1983 de la façon suivante : la France participe au développement de la télévision seychelloise en fournissant des programmes. D'après l'hebdomadaire, peu avant septembre 1983, Paris a annoncé une aide accrue par l'envoi prochain de quatre techniciens français434. Lors d'une commission mixte tenue fin février 1986, Paris a décidé de renforcer sa coopération dans le domaine de l'information. La LOI ajoute qu'en collaboration avec l'Algérie qui finance les locaux, la France allait participer au développement de la télévision seychelloise sur les équipements435. En évoquant à Roger BIANCHINI l'état de ses relations avec la France, et en parlant de l'empreinte de la France dans la coopération bilatérale dans le domaine culturel, le dirigeant seychellois nous donne une description de cette coopération à ce moment, c'est-àdire vers juin 1987. D'après lui, des coopérants français animent la station de télévision et l'école de journalisme créées par le régime progressiste436. D'après la LOI du 3 mars 1990, le gouvernement français veut mettre en place une station de réception de chaînes françaises en avril 1990. Les Seychellois pouvaient alors recevoir gratuitement les programmes francophones grâce au satellite Télécom 1437. L'évocation de ce projet est reprise par Jacques AMALRIC trois mois plus tard à l'occasion de la visite de François MITTERRAND aux Seychelles. D'après l'envoyé spécial du Monde, parmi les mentions du président français sur la « précieuse » coopération franco-seychelloise, il y a la mise en place d'une station de réception de programmes de la télévision française dans l'objectif de renforcer la francophonie dans l'archipel438. Pendant la cinquième commission mixte francoseychelloise, le gouvernement seychellois a demandé à Paris le financement de l'équipement d'un studio de télévision, et n'a pas obtenu une réponse directe. Toutefois, Paris a décidé de

maintenir la présence d'un coopérant au journal Nation et accorder des bourses d'études aux journalistes seychellois439. Comme nous l'avons vu précédemment, la ministre des Affaires étrangères, Danielle de SAINT-JORRE, a discuté de plusieurs axes de coopération avec diverses personnalités politiques françaises pendant sa visite à Paris début octobre 1995 (cf. chapitre V « Les visites diplomatiques »). D'après l'hebdomadaire, en citant le quotidien seychellois Nation, la ministre a discuté avec le ministre de la Coopération, Jacques GODFRAIN, de la mise en place aux Seychelles de la chaîne francophone TV5 - chaîne à vocation internationale - et de Radio France Internationale (RFI) en modulations de fréquences440. Comme nous l'avons vu précédemment, la société réunionnaise Parabole Réunion a entamé des négociations avec le régime de France-Albert RENÉ afin de pouvoir retransmettre leurs programmes aux Seychelles441. Enfin, l'un des derniers projets de coopération culturelle dans le domaine de la télévision date de début 2003. D'après un bulletin émis le 13 février 2003 par l'agence de presse News Press, le ministre délégué de la Coopération et de la Francophonie, Pierre-André WILTZER, après s'être entretenu avec le ministre seychellois des Affaires étrangères, Jérémie BONNELAME, a annoncé le financement par la France en deux phases dès 2003 de l'installation d'un relais pour la diffusion aux Seychelles des programmes de TV5. Ce projet est estimé à 450 000 euros442.

433 SOUBIRON Pierre, La Poudrière des Seychelles, Paris, Denoël, 1992, p.127.

434 « Seychelles », La Lettre de l'Océan Indien, 3 septembre 1983.

435 Op. cit. « La francophonie au coeur de la commission mixte », La Lettre de l'Océan Indien, 3 mars 1990.

436 Op. cit. BIANCHINI Roger, « Nous ne sommes la colonie de personne... », Le Point, 7 juin 1987.

437 Op. cit. « La francophonie au coeur de la commission mixte », La Lettre de l'Océan Indien, 3 mars 1990.

438 AMALRIC Jacques, « M. Mitterrand réaffirme que Paris reste à l'écoute du tiers-monde », Le Monde, 13 juin 1990.

439 Op. cit. « La francophonie au coeur de la commission mixte », La Lettre de l'Océan Indien, 3 mars 1990.

440 « Axes de coopération française », La Lettre de l'Océan Indien, 21 octobre 1995.

441 « Parabole Réunion débarque », La Lettre de l'Océan Indien, 18 novembre 2000.

442 « Entretien du Ministre délégué à la coopération et à la Francophonie avec les autorités seychelloises », News Press, 13 février 2003.

C) Langue et éducation

française y est enseignée à parité avec l'anglais ». La langue française permet à la France de renforcer son influence aux Seychelles, ainsi que dans la région qui est, ne l'oublions pas, essentiellement francophone444. Ce fait est confirmé par Libération le 18 août 1982 en affirmant que « l'influence française y est toujours sensible, tant au niveau de la langue que de la religion (catholique)445 ». Nous allons voir comment la presse française couvre la coopération bilatérale à travers la langue, en ajoutant l'éducation et les recherches scientifiques, ces trois domaines étant plus ou moins liés.

443 CADOUX Charles, « Seychelles », Encyclopaedia universalis, Paris, 2008.

444 LA GRANGE Arnaud de, La France dans la géopolitique du Sud-Ouest de l'océan Indien, Paris, Paris4-Sorbonne, 1988; op.cit. DELCORDE Raoul, Le Jeu des grandes puissances dans l'océan Indien, Paris, Harmattan, 1993.

445 MOCKLER Anthony, « Mutinerie aux Seychelles », Libération, 18 août 1982.

Dans l'article de Jean-Pierre LANGELLIER faisant référence au début de la crise diplomatique entre la France et les Seychelles en novembre 1979, on trouve en guise d'allusion la présence de coopérants-enseignants parmi la cinquantaine de coopérants français présents aux Seychelles446. Donc, en 1979, il y avait déjà une coopération bilatérale en matière d'enseignement.

Le 15 mai 1982, la LOI publie un article intitulé « Coopération en créole ». D'après cet article, un accord de coopération scientifique et culturelle en matière de recherche fondamentale et appliquée a été signé le 7 mai 1982 par le ministre seychellois de l'Éducation et deux universitaires français. Cet accord devait permettre de réaliser « des recherches sur la syntaxe du créole pour la mise au point d'une grammaire », phrase clé de l'article justifiant son titre, mais aussi la formation de chercheurs et d'enseignants seychellois. Ce serait dans le cadre d'une réforme éducative (la LOI rappelle que le créole a commencé à être enseigné en primaire en janvier 1982). D'après les deux universitaires, les Seychelles réunissent tous les éléments pour mener à bien cette réforme.

Ensuite, nous avons quelques petits éléments. D'abord, nous pouvons constater que lors d'une commission mixte tenue fin février 1986, Paris a décidé de renforcer sa coopération dans le domaine de l'éducation447. Comme nous l'avons vu tout à l'heure, la LOI et Le Monde évoquent le renforcement de la langue française aux Seychelles grâce à la mise en place d'une station de réception de chaînes françaises448. D'après le ministre de la Coopération PELLETIER le 17 septembre 1990, le renforcement de la francophonie par les médias et l'enseignement est un des secteurs privilégiés de la CCCE449.

L'article de la LOI publié le 11 novembre 1989 sous le titre de « Quatrième Festival créole » nous fournit certains éléments sur la coopération franco-seychelloise sur la langue créole. Nous avons vu que Danielle de SAINT-JORRE, certes, défend la langue française lors de sommets internationaux (cf. chapitre VI « État et qualité des relations franco-seychelloises »), mais elle est également une grande ambassadrice du créole. En effet, elle était la présidente de l'Association Bann Zil Kreol - l'association a pour objectif de développer et de promouvoir la culture créole sous toutes ses formes450. Grâce à elle, les Seychelles sont

devenus le pays créolophone qui défend le plus la langue créole. Ainsi, à chaque rencontre avec le président MITTERRAND, elle lui rappelle que le créole est la deuxième langue la plus parlée en France, d'après l'hebdomadaire. Ainsi, lors de leur dernière rencontre - avant le 11 novembre 1989 - MITTERRAND a promis à la ministre seychelloise que la future Bibliothèque Nationale de France - qui allait porter son nom - possèdera « le plus grand département de créole au monde ». La ministre aurait même défendu le créole à la Réunion, région créolophone, mais les Réunionnais, ainsi que d'autres créolophones, dont les Seychellois eux-mêmes, se sont montrés très fortement réticents. C'est pourquoi le ministre de la Francophonie, Alain DECAUX, a participé au quatrième Festival créole du 26 au 31 octobre 1989. D'après la LOI, sa présence à ce festival serait en quelque sorte une consécration du combat de Danielle de SAINT-JORRE.

446 LANGELLIER Jean-Pierre, « L'arrestation d'un assistant technique français risque de jeter la suspicion sur une coopération fructueuse », Le Monde, 21 novembre 1979.

447 Op. cit. « La francophonie au coeur de la commission mixte », La Lettre de l'Océan Indien, 3 mars 1990.

448 Op. cit. « La francophonie au coeur de la commission mixte », La Lettre de l'Océan Indien, 3 mars 1990 ; op.cit. AMALRIC Jacques, « M. Mitterrand réaffirme que Paris reste à l'écoute du tiers-monde », Le Monde, 13 juin 1990.

449 Op. cit. « La coopération française en 1989 », La Lettre de l'Océan Indien, 22 septembre 1989.

450 « BanZilKreol.sc » consulté sur http://www.bannzilkreol.sc/pages/apropos.aspx le mardi 2 août 2011.

Enfin, nous avons l'Alliance française. En visite aux Seychelles les 19 et 20 février 2001, le ministre de la Coopération, Charles JOSSELIN, devait inaugurer le nouveau bâtiment de l'Alliance française451. L'Alliance française, fondation reconnue d'utilité publique, a principalement pour mission de promouvoir la langue et la culture française dans le monde. Avec l'inauguration du nouveau bâtiment de l'Alliance française à Victoria, nous pouvons voir une manifestation française de promouvoir la culture française, donc de renforcer l'influence de la France aux Seychelles. La promotion de la langue serait, d'un côté, dans cette stratégie, mais devait permettre aussi au français de regagner du terrain aux Seychelles après un recul initié par l'introduction du créole crypté par le président RENÉ. Enfin, l'un des derniers éléments de coopération culturelle dans le domaine linguistique est l'évocation de l'avenir de la francophonie aux Seychelles par Jérémie BONNELAME et Pierre-André WILTZER le 3 octobre 2002 pendant la visite du ministre seychellois452. Nous pouvons rajouter l'accord cadre de coopération entre les Seychelles et la Réunion dans lequel on trouve le domaine de la Francophonie453.

451 « Charles Josselin », La Lettre de l'Océan Indien, 17 février 2001.

452 « Visite du ministre des Affaires étrangères de la République des Seychelles », News Press, 1er octobre 2002.

453 « Entretien du Ministre délégué à la coopération et à la Francophonie avec les autorités seychelloises », News Press, 13 février 2003.

Malgré l'importance des relations culturelles entre la France et les Seychelles accordée par les chercheurs, elles sont très peu évoquées dans les médias : seule une vingtaine d'articles échantillonnés les abordent. La Lettre de l'Océan Indien figure dans plus de la moitié des échantillons. Le Monde le quart. Ces relations ne semblent donc pas assez suivies. La presse française ne nous donne qu'une assez faible idée des relations culturelles entre la France et les Seychelles. Ces liens présentés comme si importants ne se retrouvent pas dans nos journaux métropolitains. Sans la LOI, notre aperçu des relations entre la France et les Seychelles dans ce domaine serait encore plus restreint. Donc, la presse française ne semble pas couvrir assez l'un des domaines les plus importants en Afrique, dans l'océan Indien, et peut-être même dans le monde. Toutefois, nous pouvons supposer que la presse d'outre-mer a une vision différente des journaux métropolitains.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard