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Etude des performances agronomiques de la culture de tomate de contre saison dans la zone cotière du sud-Bénin (Cotonou - Pahou - grand-popo)

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par L. Wilfried YEHOUESSI
Université d'Abomey - Calavi  - Travaux réalisés dans le cadre d'une thèse de doctorat de Aurélie PERRIN - CIRAD 2012
  

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2.5. Irrigation

L'irrigation est le critère qui a été utilisé pour différencier les systèmes de production étudiés. Aucune corrélationn'a été trouvée entre la quantité d'eau apportée et le rendement (figure 10 et figure 11) même si l'on considère le type de sol et le mode d'irrigation. L'efficacité de l'irrigation varie avec le volume d'eau par application et le timing d'application qui n'ont pas été analysés en détail dans ce rapport.

L'exploitation EA28 enregistre un très faible rendement (8.10-3 t. ha-1) pour un apport journalier de 1 Ld'eau par m2 (soit 600 m3.ha-1 pour toute la durée du cycle). Par contre l'exploitation EA39 réalise un rendement de près de 6t.ha-1 pour un apport de 10 600m3.ha1(soit 16 L.m-2.j-1).

Rdt
(t.ha-1)

 

Parcelles conduites jusqu'à la récolte Parcelles abandonnées

25 20 15 10 5 0

 
 
 
 

0 2 000 4 000 6 000 8 000 10 000 12 000

 

Volume d'eau (m3.ha-1)

 

Rdt
(t.ha-1)

14

12

10

4

0

8

6

2

10 6 12 7

Cotonou

19 38 28 17 39 40 33

Volume d'eau Rendements

Pah

GPP

Irrigation
(m3.ha-1)

4 000

0

8 000

6 000

2 000

12 000

10 000

Figure 10: Rendements en fonction de la quantité totale d'eau apportée pendant tout le cycle cultural

Figure 11 : Rendements et quantité d'eau
apportée par exploitation

Pill et Lambeth (1980) ont montré qu'un déficit hydrique induit une réduction du nombre de fruits en raison d'un taux de nouaison plus faible, ainsi qu'une diminution du poids moyen du fruit et du rendement. Le manque d'eau favorise également l'apparition de la nécrose apicale (« Blossom End Rot »).Chez la tomate, la consommation en eau est faible en début de cycle, puis croît

progressivement jusqu'en début de floraison et atteint son maximum pendant le pic de maturité des premiers fruits. A ce moment, la surface foliaire est à son maximum (Rudich et Luchinsky, 1986). Les maraîchers enquêtés ont apporté pratiquement les mêmes quantités d'eau durant toutle stade végétatif. Certains ont réduit l'alimentation en eau au moment où la plante en avait le plus besoin. Les raisons évoquées sont celles de maladies observées sur les cultures ou les moyens limités pour faire fonctionner la motopompe. Il faudrait alors non pas modifier la dose mais le mode d'apport (par exemple mettre en place des systèmes goutte à goutte). La non maîtrise de l'irrigation pourrait donc expliquer les faibles rendements observés. Dans l'étude de Deek et al (1997), les plus fort rendements (51,4 t.ha-1) ont été obtenus pour trois irrigations par semaine avec un apport total de 504 mm, soit 5000 m3.ha-1 alors qu'une irrigation par semaine avec un apport total de 305mm n'a permis d'obtenir qu'un rendement de 35,3 t.ha-1.On remarque que mis à part la parcelle 33 (sol argileux) toutes les parcelles productives ont reçuplus de 5000 m3.ha-1 d'eau

Rendement (t/ha)

25

20

15

10

0

5

EAl2

EA6

EA7

EA33

EA37

EA40

EA17

EA28

EA39

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