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Etude des performances agronomiques de la culture de tomate de contre saison dans la zone cotière du sud-Bénin (Cotonou - Pahou - grand-popo)

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par L. Wilfried YEHOUESSI
Université d'Abomey - Calavi  - Travaux réalisés dans le cadre d'une thèse de doctorat de Aurélie PERRIN - CIRAD 2012
  

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2.6. Récolte

La récolte de la tomate se fait de façon échelonnée. Tous les maraîchers enquêtés n'ont pas pu conduire la production jusqu'à la phase récolte à cause de stress hydrique (EA28) ou de fortes pressions parasitaires (EA10, EA38, EA19).

A Cotonou, le rendement moyen des parcelles suivies était de 8 t.ha-1(CV = 45 %).

Cot

GPP

Pah

Figure 13 : Rendementpar exploitation

A Grand-Popo, le rendement moyen s'élève à 9 t.ha-1(CV = 111%), et à Pahou à 2t.ha-1(CV = 167%).

3. Discussion générale

3.1. Le protocole de collecte des données : atouts, contraintes et recommandations

La méthode d'échantillonnage parcelles devait permettre de choisir des producteurs
représentatifs des différents systèmes de production. Cependant, les listes de producteurs

fournies par les différents Centres Communaux pour la Promotion Agricole (CeCPA) manquaient d'exhaustivité notamment dans la commune de Grand-Popo. Nous avons ainsi identifié avec le conseiller des « gros producteurs »qui n'ont pas été pris en compte car ils ne travaillent pas avec les CeCPA. Aussi serait-il opportun de croiser la liste des producteurs des CeCPA avec une autre liste réalisée par exemple par les présidents de groupement de producteurs afin de mieux cerner la variabilité d'exploitations existantes lors de l'échantillonnage. Pour cette étude, nous pouvons néanmoins conclure qu'elle est représentative des producteurs qui travaillent avec les CeCPA, ce qui fait de ce travail une bonne base de réflexion pour le développement agricole animé par cet organisme.

Par ailleurs, la technique de collecte de données en deux phases devait permettre de réduire les sources d'erreur.En effet les agriculteurs n'ayant pas d'outils de mesure (balance, doseur en millilitre), leur perception des quantités est fondée sur leurs références de mesures (ex : une cuillère=30g, 1 panier=10kg de tomate, etc.). Ces mesures peuvent changer d'un agriculteur à un autre, et elles présentent une certaine variabilité liée à la forme du produit(liquide, solide, poudre, granulée...) et à la diversité des types de doseur. Les mesures effectuées chez les agriculteurs ont permis d'éviter un biais lié à une conversion des quantités faites par l'agriculteur lui-même.

Néanmoins, nous avons pu remarquer des biais liés au nombre d'intervenants dans la chaine de collecte des informations (agriculteur, conseillé technique enquêteur, responsable de l'étude). D'abord parce que l'enquêteur doit parfois reformuler les questions pour qu'elles soient comprises par le producteur, ces reformulations entrainant parfois des interprétations différentes de la question initialement posée. Ainsi,en collaboration avec les CPV, nous avons du améliorer le questionnaire en cours d'enquête pour limiter les mauvaises interprétations et homogénéiser les réponses obtenues. Ensuite la réponse inscrite sur la fiche qualitative était parfois le résultat d'une mauvaise interprétation de l'enquêteur ou n'était parfois pas suffisamment précise par rapport à l'usage souhaité. Dans ce cas, le travail de collecte de données quantitatives a aussi et surtout permis de préciser certaines informations lorsque c'était nécessaire. Néanmoins, la collaboration avec les CPV a souvent été fructueuse pour obtenir des données précises car leur connaissance des systèmes de production a clairement été un atout pour obtenir des données fiables. Pour les études futures nous recommandons ce protocole tout en précisant que les enquêteurs doivent être consultés et accompagnés tout au long de leur collaboration et plus particulièrement au début pour clarifier les termes techniques et les attentes de chacun. Il faudrait aussi les former pour qu'ils aient une base de connaissances agronomiques pour juger de la validité des réponses.

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