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Enseigner la culture nationale à  l'enseignement secondaire au Cameroun. Essai de faisabilité

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par Grébert HOTOU
Université de Yaoundé I - DIPEN II 2008
  

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CHAPITRE II : ETAT DE LA QUESTION ET INSERTION THEORIQUE DU SUJET

L'objectif de ce chapitre est de faire le tour d'horizon sur les travaux qui ont précédé le nôtre, puis fonder théoriquement l'étude.

SECTION 1: ETAT DE LA QUESTION

Notre thème ne vient pas ex nihilo; d'autres avant nous ont abordé la problématique de l'enracinement culturel du système éducatif. Nous présentons dans cette partie quelques travaux qui ont précédé le nôtre.

II.1. Enracinement culturel : une préoccupation des hommes politiques camerounais

Les deux régimes politiques qui se sont succédés au Cameroun de 1960 jusqu'à nos jours ont eu pour préoccupation, chacun dans le style qui lui est propre, l'enracinement culturel. Que ce soit Ahmadou Ahidjo ou Paul Biya, tous deux ont eu le souci de préserver l'identité culturelle nationale.

II.1.1 Ahmadou Ahidjo et la question de l'identité culturelle camerounaise.

Le président Ahmadou Ahidjo, dans ses discours, ne fait aucun mystère sur ses intentions quant à la sauvegarde de l'identité culturelle nationale. Dans son discours d'ouverture des Conseils Nationaux de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et Technique ainsi que des Affaires Culturelles, il assignait au Conseil National des Affaires Culturelles le rôle suivant :

Considérer les modes de vie de notre peuple, examiner comment il faut valoriser à partir même de l'éducation de nos enfants, nos contes, nos légendes, nos jeux, nos langue, sans toutefois porter atteinte au principe du pluriculturalisme historique de l'Etat, fondé sur la richesse que constitue notre diversité culturelle.

Ahidjo (1980 : 1595)

Le même souci l'anime lorsqu'au Conseil Supérieur de l'Education Nationale en 1967 à Yaoundé il déclare :

Notre souci reste d'une part, d'assurer un juste équilibre entre la connaissance des valeurs culturelles du patrimoine national et la connaissance des valeurs universelles, entre la connaissance du passé et la connaissance du monde actuel.

Ahidjo (1968 : 83)

En Mai 1968 à l'occasion de l'Inauguration solennelle de la Première Exposition Internationale du Livre Africain à Yaoundé, il réitère sa vision quant à la préservation de l'identité culturelle nationale camerounaise. Voici ce qu'il dit exactement :

La prise de conscience de notre identité nationale, qui informe toute notre politique de construction nationale montre que nous refusons toute aliénation culturelle, que nous avons assez de force créatrice pour donner un contenu concret à cette identité dans tous les domaines et que nous sommes à jamais déterminés à forger nous-mêmes notre propre destin.

Ahidjo (1968 : 90)

On constate bien chez ce Chef d'Etat une réelle volonté d'enracinement culturel et de préservation de l'identité nationale camerounaise. Malheureusement, il démissionne de ses fonctions en 1982 sans mettre en application les bonnes intentions ainsi exprimées. Comment son successeur aborde-t-il la problématique de l'enracinement culturel ?

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