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Intérêt et importance des questions environnementales dans la presse francophone : éléments d'analyse à  partir d'une étude de cas des quotidiens montréalais Le Devoir, La Presse et Le Journal de Montréal


par Henri Assogba
Université Senghor d'Alexandrie - DEA Gestion de l'environnement 2005
  

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3.8 Mention spéciale pour Le Devoir

Au-delà de tous les problèmes évoqués plus haut, il convient de reconnaître, dans le cadre de notre étude de cas, que le quotidien Le Devoir semble être une exception. En effet, malgré le modeste tirage de ce quotidien qui ne paraît même pas les dimanche (voir tableau 1) et ayant la plus faible pagination (16 pages en semaine), il est celui qui fournit le plus d'effort dans le traitement et la couverture de l'information environnementale. C'est ainsi qu'on retrouve, au sein de cette rédaction, une chronique spécialisée hebdomadaire (Week end nature) et le suivi de plusieurs dossiers et sujets ayant rapport avec l'environnement avec une meilleure mise ne valeur. Et il apparaît clairement dans l'ours du journal une organisation de la rédaction avec une rubrique «environnement» dont le responsable est Louis Gilles Francoeur. Un journaliste que tout le monde s'accorde à reconnaître comme une icône de la presse environnementale dans toute la province du Québec et même au-delà.

A ceux qui l'accusent d'être un militant environnementaliste ou le «porte voix» des écologistes au sein de la rédaction du Devoir, M. Francoeur répond : « je suis un militant de la vérité »37(*). D'ailleurs, cet engagement assidu et continu a déjà été récompensé en 2000 par les prix Phénix de l'environnement dans la catégorie «éducation et sensibilisation». Mieux, Radio Canada, pour répondre à l'intérêt manifeste de ses auditeurs pour les préoccupations environnementales, a fait appel à Louis Gilles Francoeur pour animer une chronique environnementale sur la grande émission radiophonique «Indicatif Présent» de Marie France Bazzo.

Deux explications sont plausibles pour comprendre cette «performance» caractérisée par une couverture plus ou moins régulière de l'information environnementale du journal Le Devoir :

Ø Des trois quotidiens montréalais étudiés, Le Devoir est la seule publication à jouir d'une réelle indépendance, de par sa structure unique38(*). Et on est bien tenté d'établir une corrélation entre cette indépendance et l'intérêt continu pour les questions environnementales.

Ø Le Devoir, qualifié d'élitiste, compte ses lecteurs, en priorité, chez les intellectuels (universitaires, hommes politiques, cadres d'entreprises, ...) qui seraient plus sensibles aux questions environnementales.

L'exemple du quotidien Le Devoir montre bien que tout espoir n'est pas perdu et que l'amélioration de la présence et de la qualité de l'information environnementale dans la presse grand public est possible.

* 37 Extraits de l'entrevue réalisée avec le journaliste Louis Gilles Francoeur du quotidien Le Devoir, 14/08/04

* 38 Lire en détails sur le site http://www.ledevoir.com l'évolution financière et corporative de l'entreprise « Le Devoir inc. »

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand