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L'affichage publicitaire interactif - Un meilleur moyen d'attirer le consommateur ?

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par Nathalie Clermont
Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales - Licence en Communication Appliquée - option Publicité 2007
  

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HAUTE ÉCOLE GALILÉE

INSTITUT DES HAUTES ÉTUDES DES COMMUNICATIONS

SOC IALES

L 'affichage publicitaire interactif
Un meilleur moyen d'attirer l'attention du consommateur ?

Travail présenté dans le cadre du Mémoire de fin d'études pour
l'obtention du titre de Licenciée en Communication Appliquée,
section Publicité.

Par Nathalie Clermont Promoteur : Jean-Claude Jouret

Remerciements

Je tiens tout d'abord à remercier Jean-Claude Jouret,
mon promoteur, qui m 'a beaucoup aidée même à la dernière minute...,
Merci à vous de m 'avoir soutenue et encouragée !

Je tiens également à remercier, Xavier Dierick, mon compagnon, qui m 'a toujours soutenue et sans qui je n 'aurais pas eu le courage d'aller jusqu'à la fin,

Un tout grand merci à Michael Marchand, account executive dans l'agence Ogilvy, qui m'a fournit des documents qui m'ont été très utiles,

Et finalement merci à toute ma famille pour les nombreuses relectures !

Prolégomènes

« La publicité est morte, vive la publicité », tel est le titre d'un livre paru en 2006 écrit par Tom Himpe, belge émigré à Londres pour occuper la fonction de stratège dans l'agence Naked Communications. Plus précisément, les médias traditionnels tels que la télévision, la radio, l'affichage et la presse sont de moins en moins efficaces (HIMPE, cité par KARNJANAPRAKORN, 05.07.2007).

Si le marketing s'exprime par le biais de supports classiques, il s'adresse à un consommateur qui a changé : il regarde la publicité d'un oeil critique et ne la croit plus aveuglément (RIES, 2003, 25). Cependant, la communication commerciale a, elle aussi, changé depuis ses débuts : elle a toujours cherché à s'adapter au consommateur auquel elle s'adressait.

Selon Seth Godin, la communication commerciale est passée par trois phases. La première s'est écoulée avant l'âge d'or de la télévision, c'est la période qui suit directement la seconde guerre mondiale. La télévision n'avait pas encore envahi tous les ménages et « le succès [des entreprises] reposait uniquement sur leur capacité à fabriquer un produit qui répondait à un besoin, de le vendre à un prix raisonnable et de le distribuer convenablement » (GODIN, 2007a, 30). Après quatre années de guerre, la demande était supérieure à l'offre, le marketing n'avait donc pas de grande utilité. En réalité, celui-ci n'existait pas ou peu.

La seconde phase s'est déroulée pendant l'âge d'or de la télévision. Ces mêmes producteurs, largement bénéficiaires, purent tirer avantage de la situation en diffusant à un large public indifférencié des spots de soixante secondes sur le petit écran. Ainsi, « pour faire prospérer une entreprise, il suffisait de concevoir une annonce qui stimulerait la demande, puis de fabriquer le produit qui se vendrait » (GODIN, 2007a, 30). L'influence de la publicité sur les produits fut inévitable. De cette manière, « des produits [...] ordinaires pouvaient désormais se vendre au prix fort grâce au halo publicitaire qui les entourait » (GODIN, 2007a, 31).

La troisième phase, quant à elle, dure depuis quelques dizaines d'années. Le consommateur a progressivement cessé d'accorder sa confiance aux belles histoires racontées par la publicité (GODIN, 2007a, 31). Si son émission favorite est interrompue par un tunnel publicitaire, il aura tendance à « zapper » quand il ne vaque pas à de nouvelles

occupations. A force de répéter le même message, la publicité a perdu sa crédibilité (RIES, 2003, 26). Pire, le consommateur considère qu'un « message publicitaire sous-entend le contraire de ce qu'il affirme » (RIES, 2003, 83). Par conséquent, le consommateur apprend au fil du temps à l'ignorer (RIES, 2003, 30). De fait, « un message publicitaire est perçu comme unilatéral, partisan, intéressé et centré sur l'entreprise et non sur le consommateur » (RIES, 2003, 83). C'est pourquoi la publicité a dû se réinventer afin de se rapprocher du consommateur et du produit.

En 2003, Al et Laura Ries évoquaient déjà les dirigeables, les ascenseurs, le dos des tickets de caisse, les plages, les livres, les avions... (RIES, 2003, 89-93) Les supports alternatifs sont plus que jamais actuels. Pensons aux grosses « tuttes1 » disséminées dans Bruxelles pour annoncer la fusion entre les compagnies aériennes Virgin Express et SN Brussels Airlines, produisant un effet de buzz2 parmi les plus curieux, par exemple. Il est néanmoins manifeste qu'à travers toutes ces actions de marketing alternatif, les marques cherchent, d'une part, à faire parler d'elles dans les médias en créant l'événement ; d'autre part, à susciter l'interactivité entre les individus. C'est précisément le sujet de cet article.

Avant d'entamer l'introduction, un éclaircissement du terme « interactivité » s'impose. Le Larousse 2004, un exemple parmi d'autres, la définit comme « un échange entre l'utilisateur d'un système informatique et la machine par l'intermédiaire d'un terminal doté d'un écran de visualisation ». L'interactivité la plus courante passe effectivement par le biais d'Internet. Mais, ce n'est pas de ce type d'interactivité que l'article traitera. En effet, le terme anglais « interactive » fait référence, selon le Cambridge Advanced Learner's Dictionary, entre autres, à « l'implication de la communication entre deux personnes ou plus ». Cette précision nous paraît intéressante dans la mesure où elle peut s'étendre à la relation entre deux médias différents (Soir (Le), 20.01.2007) et, par extension, entre un support alternatif et un passant.

1 Le terme « tutte » dérivé du marollien (bruxellois) « tut » désigne une tétine ou une sucette. Il est utilisé à Bruxelles et dans le Brabant Wallon.

2 Cette technique de marketing utilise les canaux de communication afin d'arriver à faire parler d'un objet. Son principe repose sur la rumeur (Wikipedia, 05.07.2007).

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