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Capital public et productivité en zone CEMAC

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par Jean Patrick Mfoulou Olugu
Université de Yaoundé II soa - DEA 2008
  

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b. Test de spécification

Hurlin (1999) s'est assuré de la stationnarité des séries considérées. Les tests menés sur son échantillon conduisaient à la non stationnarité des différentes séries de productivité et d'intensité capitalistique privée ou publique. Dans le cas des données de panel. Les distributions des statistiques de test de l'hypothèse nulle de racine unitaire ont été proposées en particulier par Levin et Lin (1992). Contrairement au cas des séries temporelles, ces distributions sont asymptotiquement normales.

Supposant qu'il n'existe pas de relation de cointégration au niveau de production, Hurlin (1999) choisit de faire une différentiation par stationnarisation. Cette hypothèse revient à considérer comme non stationnaire la composante du résidu de solow purgée des effets imputables aux infrastructures publics. Une telle hypothèse a de nombreuses fois été retenue dans des études menées à partir de séries temporelles, puisque plusieurs auteurs comme (Tatom (1991), Hulten et Schwab (1991) ont été conduits sur la base de tests de l'hypothèse de cointégration à retenir une spécification en différences premières.

(3.2)

Hurlin (1999) vérifie ensuite que les tests de Fisher ne permettent pas de rejeter l'hypothèse d'une fonction de production sectorielle commune pour les différents pays de son panel.

Il peut paraître logique sur le plan économique que les niveaux de stock de capital public et privé, ainsi que le niveau de l'emploi, soient déterminés conditionnellement aux spécificités intrinsèques et inobservables du pays étudié. Sur données régionales américaines, Holtz-Eakin (1994) et Garcia-Milà et al (1992) trouvent ainsi que les niveaux moyens des taux de croissance des stocks de capital public sont corrélés aux effets individuels. Afin de tester la présence de corrélation entre les effets spécifiques et les variables explicatives, Hurlin (1999) utilise le test de Hausman (1978). Ce test admettant pour hypothèse nulle l'absence de corrélation, est fondé sur l'étude de l'écart entre les estimateurs à effets fixes et à effets aléatoires.

c. Les résultats de l'étude empirique

Concernant la définition étroite, l'élasticité estimée du capital public pour le secteur agrégé marchand est de l'ordre de 2,1% ce qui est beaucoup plus faible que ce qu'avaient obtenu Ashauer (1989). Les élasticité estimées sont positives et significatives dans quatre secteurs électricité, gaz, eau, transports et télécommunication que les contributions générées par les infrastructures sont les plus importantes (respectivement 2,5% et 2,8%). Pour l'observation dans les autres secteurs (commerce et finance) l'élasticité estimée est négative. Pour les secteurs agricole et manufacturier, les élasticités sont non significatives.

Lorsque l'on considère la définition large, les effets productifs du capital public sont légèrement plus importants, avec une élasticité estimée de l'ordre de 5,6% dans le secteur agrégé. Contrairement au cas précédent, l'élasticité estimée dans le secteur manufacturier est significative et positive (4,2%). En outre, l'adoption d'une définition large du capital public conduit à une élasticité non significative dans le secteur électricité, gaz et eau. Dans les autres cas, la structure technologique sectorielle demeure cependant inchangée par rapport au cas de la définition étroite.

Il convient donc de souligner que les gains de productivité attribuables aux investissements dans l'infrastructure ne sont pas partagés également par toutes les branches d'activités

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