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Capital public et productivité en zone CEMAC

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par Jean Patrick Mfoulou Olugu
Université de Yaoundé II soa - DEA 2008
  

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II. LES ENSEIGNEMENTS GENERAUX SUR LE CAPITAL PUBLIC ET LA PRODUCTIVITE

L'une des principales contributions de l'étude de statistique Canada réalisée par Harchaoni et Tarkhani (2003) est la preuve que les répercussions de l'infrastructure sur la productivité ne sont pas uniformes à l'échelle des secteurs d'activité, ni à l'échelle régionale. Des enseignements sur la contribution du capital public à la productivité peuvent alors être tirés. Nous montrerons d'abord comment le capital public contribue à la productivité des facteurs privés sectoriels, ensuite comment il contribue à réduire la disparité régionale.

A. Contribution du capital public à la productivité des facteurs privés sectoriels

Harchaoni et Tarkhani (2003) pensent que les répercussions des investissements dans l'infrastructure se font sentir davantage dans les secteurs d'activité qui misent davantage sur l'infrastructure publique dans la production de leurs biens.

Hurlin (1999) soutient cette position, lorsqu'il affirme qua la dimension sectorielle permet non seulement d'ignorer la critique de Gramlish (1994) selon laquelle les estimations en coupe ou en panel conduisent à une sous estimation de l'impact du capital public en raison de la négligence des externalités extra régionales. Mais aussi, de limiter l'éventuel biais de simultanéité qui pourrait affecter les estimations agrégées, puisque l'on peut supposer que la productivité d'un secteur particulier n'apporte pas de contribution déterminante à l'évolution du stock de capital public national.

a. Spécifications sur un panel sectoriel

Hurlin (1999) considère une fonction de production élargie de type Cobb-Douglas exprimée en logarithme dans laquelle la liste des facteurs de production est le travail, le stock de capital privé et le stock de capital public.

(3.1)

Les indices i, s et t désignent respectivement les dimensions pays, sectorielles et la date (connue) d'observation.

La variable Gi,t, qui désigne ici le stock de capital public national, n'a pas de dimension sectorielle. Ce choix, Hurlin le justifie tout d'abord par l'impossibilité de définir sur le plan comptable la notion d'infrastructure publique sectorielle. Mais plus généralement, cette spécification signifie que les mêmes équipements publics (infrastructures de transport par exemple) peuvent affecter la productivité de tous les secteurs de l'économie, mais à des degrés divers (les élasticités étant conditionnelles au secteur noté s).

Dans une étude fondée sur un panel américains, Evans et Karras(1994) préconisent d'utiliser le nombre d'heures travaillées, dans le but de contrôler les effets liés à l'hétérogénéité de la durée légal du travail. En absence de telles données au niveau sectoriel, Hurlin (1999) retient dans sa spécification l'effectif total du secteur s du pays i pour définir la variable emploi Nist.

Les paramètres en, ek et eg désignent respectivement les élasticités de la production par rapport à l'emploi, au stock de capital privé et au stock de capital public mesurées dans le secteur s. le paramètre à un effet spécifique individuel et capture toutes les caractéristiques atemporelles de la productivité globale des facteurs. Le paramètre gt correspond quant à lui à un effet temps spécifique qui permet de contrôler les chocs communs à tous les pays à chaque période.

représente alors un terme d'erreur indépendant et identiquement distribué orthogonal aux effets nationaux et temporels.

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