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Le conseil en audit social

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par Melanie MEIMOUN
ICSV - CNAM - Master 2008
  

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9.1 L'analyse des études quantitatives57.

Nous avons dépouillé nos questionnaires sur Microsoft Excel. Pour une lecture plus facile et agréable, nous avons reclassé nos réponses dans un ordre différent. L'objectif étant d'analyser nos éléments de réponses, nous avons, pour certaines réponses, fait une analyse synthétique et pour d'autres, nous avons dressé des graphiques représentatifs comme suivent :

1. Quel est votre profession ?

2. Votre nombre d'années d'expérience ? 3. Quel est votre statut ?

57 Source : l'annexe n°17. Page 95.

* Nous avons obtenu 160 réponses à notre étude quantitative diffusée par l'Internet de manière aléatoire aux adhérents de fédérations de consultants, aux syndicats de conseil, aux réseaux de consultants et présidents d'associations de consultants, qui ont, par la suite, souhaités diffuser notre questionnaire (en échange d'une copie de notre mémoire...).

Un panel hétérogène de consultants indépendants, salariés, dirigeants d'entreprise et présidents de fédération.

6. Avez-vous (ou votre entreprise) une stratégie mercatique ?

Si oui, laquelle ?

* 75 % de nos interviewés ont (eux ou leur entreprise) une stratégie mercatique. Nos 75 % de consultants la formalise à 80 % par :

- une politique de produit et

- une politique de communication et

- une stratégie de développement.

7. Connaissez-vous les stratégies de la concurrence ?

8. Faites-vous (ou votre entreprise) de la veille concurrentielle ?

Si oui, comment est elle formalisée ?

* Les réponses aux questions N°7 et 8 paraissent dans un premier temps contradictoires. Cependant, il apparaît que dans le « petit monde du conseil », beaucoup de consultants se connaissent, notament les membres d'une même fédération, les consultants ayant une même certification et ceux travaillant en partenariats avec d'autres cabinets ou consultants.

Ainsi, sans effectuer une réelle veille consurrentielle, sans même forcément payer les études concurrentielles, les côtés relationnel et partenarial de ce métier entretiennent une veille intuitive et régulière de ses concurrents. De plus, la globalisation et l'internationnalisation de l'information par l'Internet facilite aujourd'hui les recherches.

9. Quels sont vos cibles et le type d'entreprises vous sollicitent ?

* Nous notons évidemment l'importance de la demande des entreprises de province, même si celle-ci ne fait pas encore partie de notre cible actuelle. Cependant, la demande parisienne reste très forte.

Ainsi, nous constatons, que 95 % des entreprises potentielles sont non seulement les plus sollicités sur ce marché concurrentiel mais aussi les plus demandeuses.

A noter également que notre cible première, à savoir les entreprises de moins de 100 salariés, représente 70 % du marché.

10. Quels sont les avantages et les inconvénients d'un consultant indépendant par rapport à un cabinet conseil ?

LES AVANTAGES

LES INCONVENIENTS

- L'investissement personnel,

- Une faible disponibilité (congés

- les libertés et choix (clients,

actions et paroles),

ou d'arrêt maladie),
- l'isolement, la solitude,

- la flexibilité et la réactivité,

- le grand nombre de démarches

- la confiance,

commerciales,

- le peu de frais de structure,

- une faible croissance,

- son réseau,

- le manque de ressources

- la possibilité de faire du sur

mesure,

financières,

- le problème d'image et les

- la proximité.

faibles possibilités de communication.

 

* L'essentiel à retenir est donc qu'un consultant indépendant à moins de contraintes et de coûts, qu'il a son indépendance et toute liberté par rapport à un cabinet ; mais le revers est donc qu'il est isolé et sans ressource, avec de faibles marges de manoeuvre et possibilité de croissance.

11. Comment l'entreprise sélectionne son cabinet de conseil/son consultant ?

* Il est plutôt rassurant de constater que le consultant est choisi en fonction de ses compétences, de son savoir-faire et de son offre.

Le relationnel est une partie importante du métier de consultant. En effet, pour 40 % des entreprises la sélection d'un consultant se fait par le réseau et les recommandations.

Enfin, si nous mettons en évidence nos trois hypothèses de travail, à savoir : - les partenariats,

- l'Internet,

- et les propositions et appels d'offre (faites par mailings),

nous constatons que l'ensemble de nos hypothèses de travail ne rassemble que 15 % des atouts pour être sélectionné par une entreprise potentielle.

12. Quels outils utilisez-vous pour développer votre portefeuille clients ?

Et quels sont les types de partenariats que vous utilisez ?

Avec une société de conseil, avec des structures disposant d'une offre complémentaire, avec la chambre professionnelle, avec d'autres consultants indépendants ou petites structures, avec des collègues, avec les réseaux de consultants.

13. Quels axes souhaiteriez-vous développer ?

- la prospection,

- le bouche à oreille,

- le réseau de connaissance,

- l 'Internet

- les partenaires.

14. Existe t-il des nouveaux outils pour atteindre les dirigeants d'entreprises ? - Les associations locales, de consultants, d'anciens élèves / entreprises, - les réseaux, les relations publiques,

- sur l'Internet : la télé des entrepreneurs, les sites tels que linked ou viadeo (activité en ligne, réseau social pour trouver des clients, fournisseurs, partenaires, les principaux renseignements commerciaux, le recrutement ou en cours de recrutement).

* Pour plus de lisibilité, nous avons mis en surbrillance rouge nos hypothèses de travail. Celles-ci représentent 25 % des réponses les plus citées.

A noter que, mise à par les mailings, ce sont ces axes principalement que les consultants souhaitent appuyer et développer dans leur stratégie mercatique.

Nous constatons que les partenariats, le bouche à oreilles et le réseau personnel, représentent à aux seuls 60 % des outils utilisés.

Enfin, ils sont très peu nombreux à nous avoir cités spontanément de nouveaux outils mercatiques.

15. Avez-vous un site Internet ?

16. Si oui, qu'en pensez-vous ? L'analyse des réponses fut complexe car elle associe plusieurs facteurs.

* Les consultants ont à ce sujet un discours assez commun. Le discours est à l'unissons quand à l'importance de créer son propre site Internet. En effet, l'Internet est aujourd'hui un outil indispensable car utilisé par tous !

Un site Internet pour un consultant est telle une vitrine, une carte de visite, un instrument de communication pour l'information et la confiance du prospect ; Véritable diffuseur d'informations, non pas sur le métier du conseil, mais sur le consultant (ou le cabinet de conseil) lui-même ; Le prospect, lorsqu'il a pris connaissance du site, est curieux de l'activité même du consultant, de ses expériences passées, des ses contacts, ses partenaires, ses références, ses certifications, etc. ; Garantie d'une stabilité et du sérieux et de la fiabilité du professionnel.

Beaucoup moins comme un outil d'aide à la vente. L'Internet montre donc un côté obsolète en tant qu'outil d'aide à la vente. L'Internet montre en ce sens des limites face à ce marché actuel.

Ils sont nombreux a avoir observé les sites de la concurrence et même si les consultants distinguent le fond et la forme de leur site, tous paient de « revoir, reformer, refonte, faire évoluer, améliorer, mettre à jour » leur site.

Les évolutions rapides de la demande, la complexité croissante des missions, le manque de temps des consultants et leur spécialisation sont autant de facteurs qui poussent les consultants a être plus minutieux et mettre à jour régulièrement leur site pour le rendre toujours plus adapté a la demande.

17. Chaque année, sur le volume total de vos clients, quel pourcentage de clients (supplémentaires) vous apporte les outils suivants :

* 95 % des interviewés jugent que l'outil mailing leur apporte moins de 10 % de client supplémentaires.

Et pour 65 % des interviewés, le partenariat apporte entre 10 % et 50 % de clients supplémentaires.

Enfin, d'après 40 % de personnes interrogée, l'Internet apporterait moins de 10 % de clients en plus chaque année.

18. D'après vous, quels sont les inconvénients, les avantages et les coûts des outils suivants :

 

Les avantages.

Les inconvénients.

Les coûts.

 

Le taux de couverture important ; méthodes efficaces si bien ciblées et personnalisées, gains de notoriété.

Outil impersonnel, inadaptés, trop utilisé, noyés dans la masse. Jetés dans 99 % des cas, ne correspondent pas à une relation

personnalisée. Un faible taux de retour.

Variables. Du temps et le coût de l'abonnement

 

Ils sont apporteurs d'affaires ; crédibilise, des résultants durables à long terme. L'alliance de la compétence et de la

sécurité pour les

clients qui ont des problématiques de + en + complexes.

Prend du temps si on souhaite approfondir, complexe, les indépendants n'aiment rendre des comptes qu'a leur clients.

Variables.

Quelques centaines d'euros et du

temps (plusieurs jours par mois). Parfois le coût de la commission.

 

Une vitrine 24/24.

Réactif, améliore la visibilité, l'image et la notoriété internationale ; rassure le prospect, renseigne de manière générale.

Vitrine indispensable. Simple carte de visite et support complémentaire. Il faut un contenu véritablement original. Perte de temps dans les mises à jour régulières et le référencement.

Résultat non garanti.

Variables. Du temps. Un coût (quelques milliers d'euros pour la création, puis quelques centaines d'euros par mois pour la

maintenance).

* Nous ne pouvons donc analyser les coûts. En effet, ceux-ci, qu'ils soient financiers ou temporels, varient énormément en fonction du projet.

Nous avons là rassemblé les avantages et inconvénients de nos trois hypothèses. Et ces réponses nous seront d'une importance primordiale pour l'analyse de nos hypothèses de travail et nos recommandations.

19. D'après vous, quels sont les freins pour une entreprise d'effectuer un audit du climat social ?

Autres citations :

- « C'est comme ça depuis toujours !

- A quoi ça sert ? si c'est gratuit, éventuellement.

- Les difficultés politiques.

- La difficulté pour l'entreprise de transformer l'audit en actions efficaces. »

* Pour ces consultants interrogés, il apparaît nettement que les difficultés de trouver un consultant et le coût d'un audit social ne sont pas un frein. Ces mêmes questions ayant été posées à des dirigeants et créateurs d'entreprise, il nous semble essentiel de compléter cette analyse lors de la prochaine étude.

Au total, 40 % des consultants interrogés pensent que l'audit de climat social ne fait pas partie des priorités des entreprises (les salariés ne sont pas une de leur première préoccupation, ils n'ont pas le temps et ils n'ont aucun besoin).

Et encore 40 % des consultants pensent que les entreprises n'ont pas confiance ou ne connaissent pas cette spécialité du conseil.

En effet, l'audit de climat social est une spécialité du conseil qui surfe sur la vague sociétale et environnementale de nos économies actuelles. Mais qui seule prend rationnellement en compte le développement et la « situation » du capital humain et son influence sur la croissance l'entreprise.

20. Etes-vous membre d'un organisme professionnel ou avez-vous une certification ?

* Les consultants ont à 90 % opté pour ce partenariat. Ils ont choisi d'avoir une certification ou de faire parti d'un réseau de consultants. Gage pour eux de contacts et d'affinités, de relation de confiance, de professionnalisme, de crédibilité tout en gardant leur propre culture d'entreprise et leur indépendance.

Et pour le client, un intérêt certain par le respect de certaines chartres de qualité, mais aussi pour le respect de la déontologie, les références et le professionnalisme de ses membres.

Toujours dans l'optique de répondre à notre question de problématique, nous avons effectué une synthèse de notre étude.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein