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Effet de la fatigue sur la variation des paramètres

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par Amine CHOUKOU
Université Paris 11 - Master controle moteur 2008
  

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2.3.2. La méthode sinusoïdale

La courbe de la force en fonction du temps (F(t)) de la jambe ressort est périodique. Cette oscillation revête une forme sinusoïdale [2]. La courbe F(t) est définie par l'équation suivante [22] (voir annexe 2):

F(t) = Fmax × sin ( Ð t)

CT

Cette méthode ne nécessite pas la mesure de la force. Elle utilise un minimum de paramètres anthropométriques et cinétiques pour calculer la raideur des membres inférieurs (kleg) et la raideur verticale du système (kvert) (voir annexe 2): la vitesse au moment du contact au sol (vc), la masse corporelle (m), la longueur des membres inférieurs (lleg), le temps de contact (tc), et le temps d'envol (tf). Elle a été récemment utilisée par Morin et al. (2005) pour évaluer la course sur tapis de course et sur piste.

2.4. Les paramètres mécaniques du SMM

2.4.1. La force musculaire

Mero et al. (1981) ont démontré l'effet du type de fibre sur la vitesse de course. En effet, les vitesses de départ, de la phase d'accélération et de la phase de course à vitesse constante ont été corrélées avec la proportion de fibre de type II dites rapides, ou «fast twitch » (FT) du vaste externe (muscle de la cuisse dont la fonction principale est l'extension du genou). Une corrélation positive a été mise en évidence également entre la proportion de fibres FT du même muscle et la résultante des forces propulsives au cours de la vitesse maximale, ce qui témoigne de l'importance de la force musculaire dans la production de mouvement rapide.

La course est une activité cyclique dont les contractions musculaires sont plyométriques. Dans ce type de mouvements, une force élevée est produite par la composante contractile des muscles et/ou grâce à la capacité des structures musculotendineuses à stocker et restituer l'énergie élastique, et permet donc de développer une grande puissance, une fois couplée avec des valeurs maximales de vitesse [10, 19, 20].

2.4.2. La vitesse de course

La vitesse de course est le produit de la fréquence de la foulée (SF) et la longueur de la foulée. Elle a été calculée, par exemple, aux alentours de 8.1 m.s-1 selon une étude récente de Morin et al (2005) menée avec des étudiants en éducation physique (non spécialistes en sprint). L'augmentation de la vitesse est une élévation de la fréquence gestuelle tout en augmentant l'amplitude de la foulée. Cette dernière, étant mécaniquement et morphologiquement limitée, est optimisée lors de la course à vitesse maximale, par une fréquence gestuelle maximale, pour favoriser une meilleure production de vitesse [20, 23]. Mero et al (1992) suggèrent que SF joue un rôle plus décisif sur la vitesse de course que la longueur de la foulée.

On remarque que la vitesse de course est significativement différente aussi bien entre 40 et 60 mètres qu'entre 60 et 80 m, ce qui témoigne de découpage commun de la course de vitesse en trois phases qui ont été déjà décrites auparavant et schématisées sur la figure n°1.

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