WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Memoire de fin de formation sur les métiers de banque, deuxième promotion

( Télécharger le fichier original )
par Aboubakar Mahamat Seid
Centre de Formation Bancaire de la BSIC - DESS 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

LES RESUMES DES MODULES DE LA FORMATION

La formation s'est étalée sur plusieurs modules portant sur les différents métiers et services de la banque, de l'attitude et du comportement des banquiers ; les encadreurs ont mis un accent particulier sur les aspects pratiques et sur le traitement des informations financières au sein du groupe BSIC.

Il est important de rappeler que tous les modules sont clôturés par des évaluations.

1. Accueil-Clientèle

Animé par Mr. Emmanuel DE VILMAREST, Directeur du Cabinet Perspectives-Actions, France.

Les fonctionnaires de la banque travaillent pour les clients, parce que les «clients font la banque»; tout banquier est d'abord et avant tout un agent commercial. C'est pourquoi il est très important que l'accueil des clients au sein de la banque soit bien structuré. Ne dit-on pas souvent que la meilleure publicité est celle faite par un client satisfait?

Lors de cette formation, nous avons étudié plusieurs méthodes (Perception-Analyse-Réflexion-Action (PARA), Analyse-Découverte-Orientation-Conclusion (ADOC) et Caractéristiques-Bénéfices-Arguments-Avantages-Références (CABAR)) qui permettent de bien organiser et réussir un entretien de vente. Les clients n'ayant pas tous les mêmes gouts et les mêmes revenus, le responsable clientèle de la banque doit bien écouter, analyser, réfléchir afin de découvrir les attentes et les motivations de chaque client. Ces stratégies permettent de comprendre clairement et trouver assez vite un consensus afin de proposer des produits adapter aux attentes des clients. Lors d'un entretien de vente le banquier doit: écouter, gagner du temps, découvrir les besoins du client, créer un climat favorable à la vente, argumenter au bon moment, faire baisser les objections, accélérer la décision et en fin conclure la vente. Le banquier doit veiller à ce que la vente soit une relation «Win-Win» (gagnant-gagnant) afin de renforcer et de pérenniser les relations commerciales avec les clients. Pour influencer positivement l'inconscient du client, le banquier doit perfectionner ses 20 premiers mots, ses 20 premiers gestes, ses 20 premiers pas et ses 20 premières secondes: c'est la loi de quatre fois vingt (4X20).

A la fin de l'entretien, le banquier devra réconforter son client en lui faisant savoir qu'il a fait un choix rationnel, adapté à ses buts, l'assurer de la disponibilité de la banque à son service.

2. Analyse financière

Animé par Mr. Moriba CAMARA, Directeur Général Adjoint du Centre de Formation de la BSIC.

Lors de la formation l'accent est mis sur l'impact de l'analyse financière dans le processus d'octroi de crédit par une banque.

L'analyse financière est un outil indispensable d'une prise de décision rationnelle et efficiente, en effet, elle permet au banquier, grâce aux données fournies par les états financiers annuels, d'apprécier un projet de financement. Elle complète les informations obtenues grâce à la conjoncture économique et à la situation politique. Les principaux états financiers utilisés par l'analyse sont: le bilan, le compte de résultat, le tableau financier des ressources et des emplois (TAFIRE).

Le bilan comptable est le point de départ de toute analyse financière suivant les besoins et l'optique choisie, il peut être présenté différemment en tenant compte des informations présentées dans les annexes. Pour le banquier, le bilan interprète la liquidité et la solvabilité, afin d'apprécier la capacité de remboursement de l'emprunteur (risque de faillite), il établira alors le «bilan financier» ou le «bilan patrimonial». Ce dernier a pour principal objectif de mesurer le risque de non liquidité de l'emprunteur, ce qui intéresse principalement les créanciers et notamment le banquier.

En plus du bilan financier, le banquier dans son analyse financière devra tenir compte de grandeurs financières fournies principalement par le compte de résultat. Il existe plusieurs grandeurs, mais nous citerons ici la Capacité d'autofinancement (CAF) et l'Excédent Brut de l'Exploitation (EBE).

- L'excédent brut de l'exploitation (EBE).

C'est un indicateur de performance de l'entreprise indépendamment des politiques financières et fiscales et des événements inhabituels. C'est un indicateur qui permet au banquier d'apprécier la liquidité de l'emprunteur, donc sa capacité de remboursement.

- La capacité d'autofinancement (CAF).

Elle représente la ressource dégagée au cours de l'exercice par l'ensemble des opérations de gestion courante. Elle permet au banquier de se prononcer par rapport à la capacité de financement de l'entreprise.

Enfin, pour le banquier, l'analyse financière devra donner une ligne de décision et non empiéter la décision finale qui revient aux supérieurs hiérarchiques.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui rêvent de jour ont conscience de bien des choses qui échappent à ceux qui rêvent de nuit"   Edgar Allan Poe