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Diagnostic financier et performance d'une entreprise en Cote d'Ivoire

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par Pecassioh Venance Ouattara
Ecole Superieure de Gestion de Paris - MBA Finance d'entreprise 2007
  

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INTRODUCTION

Selon Zadi Kessy20 (Président Directeur Général du Groupe CIE- SODECI), chaque environnement économique présente son modèle spécifique d'évaluation, de valeurs avec les conditions de succès inhérentes.

Dans ce chapitre, nous allons présenter l'environnement économique Ivoirien, ses forces et ses faiblesse et les conditions de réussite d'un projet d'entreprise.

Ensuite, nous présenterons le diagnostic de l'équilibre financier d'une société de gardiennage par une application au cas SIGES. De plus, une analyse critique des formes de performance associée au pilotage de l'entreprise SIGES, aux fins de mettre en relief les opportunités à saisir (partant des forces) et des menaces à neutraliser (parlant des faiblesses) sera détaillée.

Nous présenterons enfin les limites de l'étude et les recommandations après le diagnostic de l'existant dans le but d'améliorer la qualité du management et la performance financière de la société SIGES.

20 http://www.marcelzadikessy.org/

SECTION I : DIAGNOSTIC ENVIRONNEMENTAL DES

ENTREPRISES EN COTE D'IVOIRE

I- ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE RECENT DES ENTREPRISES EN COTE D'IVOIRE

L'environnement économique Ivoirien est depuis quelques années caractérisé par un risque systématique accru doublé d'une conjoncture défavorable avec des pics de récessions économiques.

En effet, tous les secteurs d'activité sont touchés :

La situation de crise que connaît la Côte d'Ivoire depuis le 19 Septembre 2002, suivis du départ massif de plus de huit milles (8000) occidentaux dont une très grande majorité de français, a eu un impact sur tous les secteurs d'activité et à peser gravement et durablement sur l'économie ivoirienne, les entreprises hexagonales contribuant jusque là à plus de 51% aux recettes fiscales du pays.

Suite à ces violences, la Chambre de commerce et d'industrie de Côte d'Ivoire (CCI-CI) a dressé le premier bilan suivant :

- Des milliers d'emplois directs et une plus d'une centaine d'entreprises ont disparu ;

- Seulement deux cents (200) entreprises sur trois milles (3000) encore formalisés en 2005 continuent de s'acquitter de leurs impôts ;

- Nombre d'entreprises sont tombés dans le secteur informel.

Ce bilan est d'autant plus inquiétant qu'en Côte d'Ivoire, chaque salarié fait vivre en moyenne dix à vingt personnes.

Sur 147 filiales de grandes entreprises françaises recensées en Côte d'Ivoire, cent trente cinq fonctionnent au ralenti après le départ de 75% des trois cent cinquante expatriés employés par ces grandes entreprises.

S'il apparaît moins atteint, le secteur industriel risque d'être handicapé par le manque d'approvisionnement, par annulation de commandes et/ou par le défaut de paiement de leur production. Dans le secteur du cacao dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial avec 40% des parts de marchés, le processus d'acheminement a connu de grandes perturbations ce qui à causé un ralentissement des activités.. Les finances publiques de l'État ivoirien, déjà mises à mal par quatre années difficiles, accusent le choc: le ralentissement général de l'économie a d'ores et déjà un impact considérable sur les cotisations sociales et sur les recettes douanières. Les mesures d'accompagnement aux entreprises, essentiellement sous forme d'exonérations fiscales, pèseront encore davantage sur le budget de l'Etat en 2005.

A plus long terme, l'évaluation à la hausse du "risque pays" par les organismes de garantie va avoir des conséquences désastreuses sur l'investissement et les activités de service en Côte d'Ivoire.

Le secteur des PME/PMI est l'un des principales victimes de la crise.

La crise pourrait porter un coup très rude au tissu des quelques 600 PME/PMI présentes dans le pays.

Pour Bernard Conte, professeur d'Économie à l'université Bordeaux IV et spécialiste de l'Afrique de l'Ouest, la conséquence la plus grave d'un départ des Occidentaux de Côte d'Ivoire sera la disparition de ces petites et moyennes entreprises ou industries (PME/PMI), principales victimes de la crise et qui étaient très bien réparties dans tous les secteurs d'activité, générant quelque 36.000 emplois ivoiriens.

Ces PME/PMI jouent un rôle important de redistribution en matière d'emploi, et sont aussi des têtes de pont vers le marché Ouest africain. Si ces entreprises disparaissent de Côte d'ivoire le risque existe qu'une partie d'entre elles se déplacent vers des zones plus stables de la région, comme le Sénégal, le Togo ou le Bénin.

La situation est d'autant plus dommageable que le pays traverse de graves difficultés économiques avec un taux de croissance négatif (-1,5%). Enfin, la Banque mondiale a classé la Côte d'Ivoire dans la catégorie des pays à dette improductive, les financements ont été stoppés.

Dans le secteur des services, on constate un ralentissement des activités depuis la crise économique que traverse la Côte d'Ivoire dû à la prolifération de ces entreprises et aux retraits progressifs des partenaires.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille