WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'économie libanaise comme une économie de transfert

( Télécharger le fichier original )
par Salloum Yaacoub
Université libanaise  - Master 1, international economics 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Chapitre I: Presentation génèrale de la notion d`economie de transfert

Ce chapitre se propose de definir la notion d`économie de transfert a partir d`un retour a la littérature traitant théoriquement l`Etat semi-rentier,et l`economie de transfert.

Section 1: Définition d`un économie de transfert

La structure économique d`un pays donnée est qualifié comme un structure d`economie de transfert lorsque l`economie du pays depend de l`afflux des capitaux,et des transferts de l`exterieur,provenant des imigrés et des travailleurs resident a l`etranger.

Les pays non pétrolier qui se situent dans un region caracterisé par un prospérité et un preponderance du secteur petrolier bénèficent indirectement des recettes du petrole1.

Les pays nom petrolier sont donc l`objet d`un assujetissement au pays petrolier ce qui donne que la variation et la fluctuation des recettes et des revenus petrolier aboutissent a des effets remarquables sur l`economie des premiers, aussi dans ce contexte la, la prospérite des pays,c`est celle qui s`est orienter vers la péninsule arabique depend des vagues d`immigration celle ci est composé a la fois de main d`oeuvre qualifié et de cadres des professions libérales (enseignant,medecin,gros commercant) qui disposent des leurs arrivé dans le pays d`acceuil des très haut salaire et qui en régle generale laisser au liban leurs familles a qui ils envoient la majeur partie de leurs salaires qui l`utilisent pour la consummation des bien et des services, pour eclaircire d`avantage :

considerons qu`on a 50000 émigré libanais dans les pays du golf et si l`on prend une moyenne de transfert de fond de 500LL par mois par émigré nous obtenons une rentrée annuelle minimum de capitaux de l`ordre 300 million de livre.

1SID AHMED Abdelkader, « economie politique de la transition dans les pays en developpement».le cas de la Syrie, Publisud, 1996, p. 178

A.transfert de fonds des travailleurs migrants (TFTM):

Les fonds envoyés par les travailleurs migrants à leur famille restée dans le pays d'origine constituent une importante source de revenu pour nombre d'économies en développement. Pour les bénèficiaires, ces fonds sont souvent le seul moyen de couvrir leurs depenses quotidienne, se constituer une epargne de securité, voire de faire de petits placements, et d` après la banque mondiale le volume des transfert de fonds des travailleurs migrants(TFTM)1ne cesse d`uugmenter depuis dix anx, selon les estimations, le montant totale des transactions mondiales aurait depasse, en 2005 230 milliard USD pour quelque 175 million de travailleur migrants, les TFTM constituent probablement la plus importante source de financement exterieur dans les pays en developpement; ils peuvent representer dans certains cas, jusqu`a un tiers du PIB. leurs flux semble également plus stable que les autres formes de financement exterieur2ces dernier années, on a pris conscience de

l`importance des TFTM et des difficultes qui leur sont parfois associées. Ainsi, lors de leur sommet de Sea Island en juin 2004, les pays du G8 ont convenu de prendre des mesures pour aider les pays en developpement a reduire le coût de ces transferts, ils ont notamment decidés d`etablir un groupe de travail, qui se compose d`experts des paiement et du developpement issus des banques centrales des pays originaires et destinataires des TFTM, ainsi que d`institution financiers

1Transfert réecurrents effectués par des travailleurs migrants(par exemple, envoie d`argent mensuels à la famille restée dans le pays d`origine). Dans un souci de simplicité, ces paiements sont désignés par l`abbreviation «TFTM», etant entendu qu`il s`agit de transferts internationaux

2sources: banque mondiale et banque interamericaine de developpement.les flux mondiaux officiellement recensés s'établiraient à USD 232 milliards, dont USD 167 milliards à destination des pays en développement. Toutefois, en raison de l'imprécision de la mesure, notamment du fait de transferts financiers non comptabilisés, les flux effectifs sont sans doute beaucoup plus élevés - peut-être de 50 %, voire davantage (Global economic prospects, Banque

mondiale, 2006).

.

du developpement issus des banques centrales des pays originaires et destinataires des TFTM, ainsi que d`institution financiers internationales. Les TFTM peuvent être examinés sous divers aspects: incidence sur le developpement ; relation étroite avec des questions de migration souvent politiquement sensible ; indispensable suivi des flux aux fins de la balance de paiement.

1.definition des TFTM:

Les TFTMs peuvent etre intérieur ou internationaux. On parle de TFTM intérieur, par exemple, en cas de migration des zones rurales vers les zones urbaine, les TFTM internationaux est défines comme des paiements transfrontières de montant relativement faible de particulier a particulier.

Cette definition est conçue pour render compte des aspects des TFTM ayant trait au systéme de paiement. Elle met l`accent sur le fait qu`il s`agit de paiements entre particuliers et non paiements destinés a acheter des biens et services ou de paiements entre enterprises. Ces paiement entre particulier sont normalement de valeur relativement faible comparés, par exemple aux vierment interbancaires de montant élevé. Souvent ils sont opéerés entre personnes disposant d`un revenus assez bas, et les donneurs d`ordre, s`il s`agit de migrants, ne maîtrise pas toujours bien toutes la facettes de la société et de l`economie de leur pays d`accueil. En outre, si les TFTMs sont habituellement des flux récurrents, en pratique ils s`effectuent par une serie d`instructions distinctes plutôt que par ordre permanent1.

1instruction donnée par un débiteur à sa banque ou à tout autre prestastaire de services de paiement d`effectuer regulierement le paiement d`un montant fixe a un beneficiaire désigné il existe plusieurs raison possibles pour expliquer le fait que en pratique les ordres permanents ne sont pas beaucoup utilizes pour les TFTM :

les donneurs d'ordre n'envoient pas toujours le même montant ; les prestataires n'acceptent pas les ordres permanents ; ou les donneurs d'ordre n'ont pas accès à des prestataires tels que des banques ou d'autres établissements collecteurs de dépôts (qui assurent des services sur ordre permanent).

Bien que, dans la pratique, les flux TFTM les plus importants soient généralement les paiements récurrents des travailleurs migrants allant des pays développés vers les pays en développement, la définition utilisée ici est plus large pour couvrir également d'autres transferts transfrontières de faible montant entre particuliers comme, par exemple, les paiements ponctuels (destinés, notamment, à couvrir une urgence) ou les paiements faisant intervenir d'autres groupes de pays1.

D'un point de vue économique et social, les TFTM présentent un intérêt particulier en tant que catégorie de paiement. Cependant, pour le prestataire de services, ils sont souvent impossibles à distinguer des autres paiements transfrontières de faible montant, notamment ceux émis par des entreprises ou destinés à des entreprises (parce que le prestataire de faible montant, notamment ceux émis par des entreprises ou destinés à des entreprises (parce que le prestataire de TFTM n'a aucun moyen de savoir que le transfert s'opère entre particuliers). Ainsi, le donneur d'ordre peut effectuer le paiement non pas en son nom mais au nom d'une petite entreprise qu'il gère, ou bien il peut être difficile de savoir si le nom (étranger) du bénéficiaire est celui d'une personne ou d'une société2.

3.fonctionnement des TFTM:

Les principaux participants à un transfert TFTM sont le donneur d'ordre, le bénéficiaire et le préstataire de services de TFTM. Dans la pratique, un transfert fait souvent intervenir deux préstataires, qui doivent coopérer pour assurer la totalité du service : un dans le pays originaire (préstataire collecteur) et un dans le pays destinataire (préstataire payeur). En outre, les préstataires n'utilisent pas toujours leurs propres

1Il existe, par exemple, d'importants flux de paiements entre les pays suivants : Costa Rica et autres pays d'Amérique centrale ; Russie et autres pays de la CEI ; Afrique du Sud et autres pays de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe.

2De même, le prestataire ne sait généralement pas à quoi le paiement est destiné ni (en cas de chaîne d'instructions distinctes) qu'il s'agit d'un paiement récurrent

bureaux ou filiales ; ils ont parfois recours à des agents pour collecter ou débourser les fonds en leur nom. En règle générale, les banques et autres établissements collecteurs de dépôts, comme les coopératives de crédit, jouent aussi un rôle important : les préstataires peuvent être eux-mêmes collecteurs de dépôts ; sinon, ils font souvent appel à des établissements offrant ce service pour transférer les fonds entre pays.

Si l'on considère la totalité du transfert entre le donneur d'ordre et le bénéficiaire, la plupart des TFTM, en pratique, sont des virements (le paiement est déclenché par un ordre du donneur d'ordre au préstataire). Les instruments de débit tels que les chèques sont parfois utilisés (le donneur d'ordre remet un chèque au destinataire qui l'encaisse à sa banque, de sorte que l'ordre au prestataire - banque du destinataire - est passé par le destinataire). Les autres instruments de débit, comme les prélèvements, sont rares.

4. le marché des TFTM

Il est question ici uniquement des TFTM et services de TFTM internatinaux,(par opposition aux transferts et services interieurs), même si, dans un souci de simplicité cette précision est omise. Par TFTM on enetend ici des paiements transfrontiére de montant relativement faible de particulier a particulier, il s`agit de paiements recurrents éffectués par des travailleurs migrants.

Les TFTM peuvent prendre diverse formes : transfert d`éspece par des particuliers services d`opérateur mondiaux specialisés en transfert de fonds ; services proposés par les systèmes par cartes ou virements interbancaires1. Les principes généraux visent l'ensemble des prestataires de TFTM, à l'exception de ceux dont les services offrant des transferts physiques d'espèces.

1 le terme de banque s`enetend ici dans son acception generique et recouvre tout etablissment collecteur de depots, etblissement de credit ou tout autre etablissement, quelle que soit sa definition legale dans une juridiction donne.

5.Réglementation des TFTM:

L` une des principales formes de réglementation concerne la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme elle comporte des critéres de connaissance de la clientéle et prévoit l`enregistrement la déclaration de chaque transaction de nombreux pays exigent dans ce cas que les préstataires soient enregistrés ou disposent d`une licence dans les pays imposant un contrôle des changes, les préstataires outre l`enregistrement1 et la déclaration sont également tenus de verifier que le donneur d`ordre est autorisé à effectuer la transaction de plus il est souvent intérdit aux préstataires de débourser des fonds en devises

plus rarement, des mesures spéciales de protection des consommateurs peuvent s'appliquer aux TFTM (les prestataires peuvent, par exemple, être tenus de fournir aux donneurs d'ordre certaines informations préliminaires telles que le prix et la durée du transfert). Enfin, même s'il ne s'agit pas de réglementation à proprement parler, il convient de noter que, dans certains pays, les transferts financiers, et notamment les TFTM, sont soumis à des taxes qui en augmentent le coût.

B.Les transferts de fonds internationaux des émigrés et leur role dans le développement:

1.Effets économiques des transferts d'LLJII1t:

L'impact des transferts de fonds sur les pays bénéficiaires est le théme de très nombreux ouvrages d`economie, la plupart des analyses se sont focalisées sur deux voire pas du tout. En revanche, l'attribution d'une licence est soumise à d'importantes conditions. En pratique, il est parfois difficile de distinguer entre les deux.

1 Schématiquement, l'enregistrement consiste pour un prestataire à s'identifier auprès des autorités et à fournir certaines informations sur lui et son service, les autorités n'imposant, par ailleurs, que peu de conditions,

grands thèmes. Une première série se concentre sur les effets des transferts sur l'économie en général, en examinant les incidences sur l'emploi, la productivité et la croissance. Enfin, la deuxième série d'ouvrages traite du rôle des transferts d'argent dans le comblement des déficits de la balance commerciale et de la balance des opérations courantes.

1-a Les transferts d'argent et la croissance:

Les transferts d'argent opérés par les émigrés exercent incontestablement un certain nombre d'effets sur le bien-être. Tout d'abord, ces transferts constituent une importante source de revenu pour de nombreux ménages à revenu faible à moyen, dans les pays en développement. Deuxièmement, ils fournissent les devises fortes nécessaires pour importer des facteurs de production rares, non disponibles sur le plan intérieur, mais aussi pour effectuer des économies supplémentaires en vue du développement économique. Toutefois, nombre de chercheurs ont supposé que l'ampleur de l'impact sur le développement des transferts d'argent dans les pays bénéficiaires dépendait de la manière dont cet argent était dépensé. C'est ainsi que de nombreux ouvrages étudient l'utilisation de l'argent transféré pour la consommation, le logement, l'achat de terrains, l'épargne et l'investissement productif. Il n'y a pas de doute que le fait de consacrer cet argent à

l'investissement entrepreneurial influe directement et de façon positive sur l'emploi et la croissance. Toutefois, d'autres chercheurs ont démontré que même si l'argent transféré est affecté à la consommation et à l'achat immobilier, il peut avoir divers effets indirects sur la croissance économique. Parmi ces effets figurent le déblocage d'autres ressources pour l'investissement et la production d'effets multiplicateurs. S'agissant de l'utilisation des fonds transférés par les émigrés, les ouvrages de vieille date laissaient entendre que cet argent était le plus souvent dépensé pour satisfaire des besoins essentiels de consommation, pour des soins de santé et des achats fonciers. Mais que le revenu provienne de transferts ou d'autres sources, la manière de le dépenser s'ordonnait selon une hiérarchie des besoins. On peut donc

raisonnablement supposer que tant que les pays en développement n'auront pas atteint un certain niveau de bienêtre, les ménages continueront d'afficher les mêmes habitudes de dépenses, L'utilisation de l'argent transféré présente un autre aspect nettement plus important. Il s'agit de savoir si ces fonds sont affectés à d'autres dépenses que l'argent procuré par d'autres sources de revenu. Des

données d'observation montrent que les ménages bénéficiant de transferts affichent un mode de consommation analogue à celui des ménages qui en sont privés. Pourtant, d'autres chercheurs émettent l'idée que l'argent transféré est traité différemment par rapport aux autres sources de revenu et qu'il est plus souvent épargné. La plupart des études théoriques portant sur les effets multiplicateurs des transferts de fonds s'appuient sur des modèles qui prennent en compte les effets à la fois des migrations et des transferts sur le bien-être. Les chercheurs considèrent les transferts d'argent comme un moyen possible de compenser la baisse de production que connaissent les pays en développement du fait de la perte de débouchés commerciaux résultant de l'émigration. Les résultats de la modélisation montrent que si les migrants sont des travailleurs peu qualifiés, le bien-être du pays de départ s'accroît dès lors que les montants transférés sont supérieurs à la perte de revenu intérieur. Si les émigrants sont très qualifies et/ou s'ils partent en emportant des capitaux, les transferts n'augmentent le bien-être de ceux qui restent au pays que si le rapport capital/main-d'oeuvre de l'économie d'origine augmente ou demeure inchangé. Si ce rapport décroît, les effets sur le bien-être sont négligeables, voire negatives, Les transferts n'ont pas que des effets positifs sur l'économie d'origine. S'ils produisent une demande supérieure à la capacité de cette économie à y répondre, et si la demande concerne des biens non marchands, ils peuvent avoir un effet inflationniste, Les transferts peuvent éventuellement avoir d'autres effets défavorables sur le bien-être. Ils peuvent notamment encourager constamment l'émigration des personnes d'âge actif et créer une dépendance des bénéficiaires qui s'habituent à disposer de l'argent. Or, tous ces facteurs risquent de perpétuer la dépendance économique, ce qui compromet les perspectives de développement.

1-b Effets des transferts de fonds sur la balance de paiement:

Les transferts des fonds exerce des effets remarquables sur la balance de paiement, en plus de leurs impacts sur la consummation privée, l`epargne, et l`investissement qui contributent a la croissance, et au developpement des pays d`origine des émigrés, les fond transférés s`ajoutent non seulement au revenu intérieur des ménages mais aussi au volet « recettes » de la balance des paiements.

Les transferts compensent les déficits chroniques de la balance des paiements en réduisant la pénurie de devises. Ils peuvent aider à atténuer la contrainte souvent vitale que font peser les déficits de la balance des paiements sur le développement

économique des pays d'origine des migrants. Leur impact sur cette balance est plus appréciable que celui des autres flux monétaires (telles que l'aide financière, l'investissement direct ou les prêts) parce que leur utilisation n'est pas liée à des projets d'investissement particuliers exigeant un fort pourcentage d'importations, qu'ils ne sont pas productifs d'intérêts et n'ont pas à être remboursés. En outre, les transferts constituent une source de devises beaucoup plus stable que les autres flux de capitaux privés et, dans certains pays, présentent un caractère contracyclique.

Les pays en développement se sont très vite rendu compte de cet effet manifestement positif des transferts d'argent sur leur balance des paiements, et ont pris des mesures pour accroître cet afflux de devises. Mais ces mesures doivent être appliquées avec prudence parce que, mis à part leurs effets positifs sur la balance des paiements, les transferts influent sur l'activité économique du pays d'origine. Selon la manière dont il est dépensé ou investi, cet argent n'aura pas le même impact sur la production, l'inflation et les importations.

Savoir dans quelle mesure la demande supplémentaire induite par les transferts peut être satisfaite en étoffant la production intérieure constitue un facteur déterminant. Selon que l'offre intérieure réagira de manière plus ou moins souple face à l'accroissement de la demande, les transferts auront des effets positifs sur l'emploi ou négatifs sur l'inflation. Cette souplesse déterminera également s'il y a lieu ou non d'importer davantage. Parmi les effets negatifs des transferts sur la balance des operations courantes est ce que l`on appelle «l`effet boomerang», C'est ce qui se produit quand les transferts provoquent une augmentation des importations et des déficits de la balance commerciale de leur pays de destination. Toutefois, la plupart des chercheurs ne partagent pas l'opinion selon laquelle ce sont les importations induites par les transferts qui créent ces problèmes de balance commerciale. La propension à importer peut aussi s'accroître par suite du développement de l'économie en général, d'un changement structurel dans la production des biens de consommation ou d'équipement, ou de la division internationale du travail. Les transferts de fonds peuvent engendrer un autre effet négatif dans les cas où ils induisent une augmentation de la demande supérieure à la capacité de production de l'économie. Lorsque cette demande concerne des biens échangeables, ils peuvent provoquer une appréciation du taux de change réel. Or, un taux de change surévalué réduit la compétitivité des entreprises du pays sur les marchés étrangers (parce que les exportations deviennent chères) et sur les marchés intérieurs (parce que les importations sont peu coûteuses), et redirige les ressources du secteur des biens marchands vers celui des biens non marchands, par un effet connu sous le nom de « syndrome hollandais ». Ce phénomène peut à son tour créer des pressions sur la balance des paiements, ralentir l'accroissement des opportunités d'emploi et, par conséquent, renforcer l'incitation à émigrer.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius