Chapitre I: Presentation génèrale de la
notion d`economie de transfert
Ce chapitre se propose de definir la notion d`économie
de transfert a partir d`un retour a la littérature traitant
théoriquement l`Etat semi-rentier,et l`economie de transfert.
Section 1: Définition d`un économie de
transfert
La structure économique d`un pays donnée est
qualifié comme un structure d`economie de transfert lorsque l`economie
du pays depend de l`afflux des capitaux,et des transferts de
l`exterieur,provenant des imigrés et des travailleurs resident a
l`etranger.
Les pays non pétrolier qui se situent dans un region
caracterisé par un prospérité et un preponderance du
secteur petrolier bénèficent indirectement des recettes du
petrole1.
Les pays nom petrolier sont donc l`objet d`un assujetissement au
pays petrolier ce qui donne que la variation et la fluctuation des recettes et
des revenus petrolier aboutissent a des effets remarquables sur l`economie des
premiers, aussi dans ce contexte la, la prospérite des pays,c`est celle
qui s`est orienter vers la péninsule arabique depend des vagues
d`immigration celle ci est composé a la fois de main d`oeuvre
qualifié et de cadres des professions libérales
(enseignant,medecin,gros commercant) qui disposent des leurs arrivé dans
le pays d`acceuil des très haut salaire et qui en régle generale
laisser au liban leurs familles a qui ils envoient la majeur partie de leurs
salaires qui l`utilisent pour la consummation des bien et des services, pour
eclaircire d`avantage :
considerons qu`on a 50000 émigré libanais dans
les pays du golf et si l`on prend une moyenne de transfert de fond de 500LL par
mois par émigré nous obtenons une rentrée annuelle minimum
de capitaux de l`ordre 300 million de livre.
1SID AHMED Abdelkader, « economie politique de la
transition dans les pays en developpement».le cas de la Syrie,
Publisud, 1996, p. 178
A.transfert de fonds des travailleurs migrants (TFTM):
Les fonds envoyés par les travailleurs migrants à
leur famille restée dans le pays d'origine constituent une importante
source de revenu pour nombre d'économies en développement. Pour
les bénèficiaires, ces fonds sont souvent le seul moyen de
couvrir leurs depenses quotidienne, se constituer une epargne de
securité, voire de faire de petits placements, et d` après la
banque mondiale le volume des transfert de fonds des travailleurs
migrants(TFTM)1ne cesse d`uugmenter depuis dix anx, selon les
estimations, le montant totale des transactions mondiales aurait depasse, en
2005 230 milliard USD pour quelque 175 million de travailleur migrants, les
TFTM constituent probablement la plus importante source de financement
exterieur dans les pays en developpement; ils peuvent representer dans certains
cas, jusqu`a un tiers du PIB. leurs flux semble également plus stable
que les autres formes de financement exterieur2ces dernier
années, on a pris conscience de
l`importance des TFTM et des difficultes qui leur sont parfois
associées. Ainsi, lors de leur sommet de Sea Island en juin 2004, les
pays du G8 ont convenu de prendre des mesures pour aider les pays en
developpement a reduire le coût de ces transferts, ils ont notamment
decidés d`etablir un groupe de travail, qui se compose d`experts des
paiement et du developpement issus des banques centrales des pays originaires
et destinataires des TFTM, ainsi que d`institution financiers
1Transfert réecurrents effectués par des
travailleurs migrants(par exemple, envoie d`argent mensuels à la famille
restée dans le pays d`origine). Dans un souci de simplicité, ces
paiements sont désignés par l`abbreviation «TFTM»,
etant entendu qu`il s`agit de transferts internationaux
2sources: banque mondiale et banque interamericaine
de developpement.les flux mondiaux officiellement recensés
s'établiraient à USD 232 milliards, dont USD 167 milliards
à destination des pays en développement. Toutefois, en raison de
l'imprécision de la mesure, notamment du fait de transferts financiers
non comptabilisés, les flux effectifs sont sans doute beaucoup plus
élevés - peut-être de 50 %, voire davantage (Global
economic prospects, Banque
mondiale, 2006).
.
du developpement issus des banques centrales des pays originaires
et destinataires des TFTM, ainsi que d`institution financiers internationales.
Les TFTM peuvent être examinés sous divers aspects: incidence sur
le developpement ; relation étroite avec des questions de migration
souvent politiquement sensible ; indispensable suivi des flux aux fins de la
balance de paiement.
1.definition des TFTM:
Les TFTMs peuvent etre intérieur ou internationaux. On
parle de TFTM intérieur, par exemple, en cas de migration des zones
rurales vers les zones urbaine, les TFTM internationaux est défines
comme des paiements transfrontières de montant relativement faible de
particulier a particulier.
Cette definition est conçue pour render compte des aspects
des TFTM ayant trait au systéme de paiement. Elle met l`accent sur le
fait qu`il s`agit de paiements entre particuliers et non paiements
destinés a acheter des biens et services ou de paiements entre
enterprises. Ces paiement entre particulier sont normalement de valeur
relativement faible comparés, par exemple aux vierment interbancaires de
montant élevé. Souvent ils sont opéerés entre
personnes disposant d`un revenus assez bas, et les donneurs d`ordre, s`il
s`agit de migrants, ne maîtrise pas toujours bien toutes la facettes de
la société et de l`economie de leur pays d`accueil. En outre, si
les TFTMs sont habituellement des flux récurrents, en pratique ils
s`effectuent par une serie d`instructions distinctes plutôt que par ordre
permanent1.
1instruction donnée par un débiteur
à sa banque ou à tout autre prestastaire de services de paiement
d`effectuer regulierement le paiement d`un montant fixe a un beneficiaire
désigné il existe plusieurs raison possibles pour expliquer le
fait que en pratique les ordres permanents ne sont pas beaucoup utilizes pour
les TFTM :
les donneurs d'ordre n'envoient pas toujours le même
montant ; les prestataires n'acceptent pas les ordres permanents ; ou les
donneurs d'ordre n'ont pas accès à des prestataires tels que des
banques ou d'autres établissements collecteurs de dépôts
(qui assurent des services sur ordre permanent).
Bien que, dans la pratique, les flux TFTM les plus importants
soient généralement les paiements récurrents des
travailleurs migrants allant des pays développés vers les pays en
développement, la définition utilisée ici est plus large
pour couvrir également d'autres transferts transfrontières de
faible montant entre particuliers comme, par exemple, les paiements ponctuels
(destinés, notamment, à couvrir une urgence) ou les paiements
faisant intervenir d'autres groupes de pays1.
D'un point de vue économique et social, les TFTM
présentent un intérêt particulier en tant que
catégorie de paiement. Cependant, pour le prestataire de services, ils
sont souvent impossibles à distinguer des autres paiements
transfrontières de faible montant, notamment ceux émis par des
entreprises ou destinés à des entreprises (parce que le
prestataire de faible montant, notamment ceux émis par des entreprises
ou destinés à des entreprises (parce que le prestataire de TFTM
n'a aucun moyen de savoir que le transfert s'opère entre particuliers).
Ainsi, le donneur d'ordre peut effectuer le paiement non pas en son nom mais au
nom d'une petite entreprise qu'il gère, ou bien il peut être
difficile de savoir si le nom (étranger) du bénéficiaire
est celui d'une personne ou d'une société2.
3.fonctionnement des TFTM:
Les principaux participants à un transfert TFTM sont le
donneur d'ordre, le bénéficiaire et le préstataire de
services de TFTM. Dans la pratique, un transfert fait souvent intervenir deux
préstataires, qui doivent coopérer pour assurer la
totalité du service : un dans le pays originaire (préstataire
collecteur) et un dans le pays destinataire (préstataire payeur). En
outre, les préstataires n'utilisent pas toujours leurs propres
1Il existe, par exemple, d'importants flux de
paiements entre les pays suivants : Costa Rica et autres pays d'Amérique
centrale ; Russie et autres pays de la CEI ; Afrique du Sud et autres pays de
la Communauté pour le développement de l'Afrique australe.
2De même, le prestataire ne sait
généralement pas à quoi le paiement est destiné ni
(en cas de chaîne d'instructions distinctes) qu'il s'agit d'un paiement
récurrent
bureaux ou filiales ; ils ont parfois recours à des agents
pour collecter ou débourser les fonds en leur nom. En règle
générale, les banques et autres établissements collecteurs
de dépôts, comme les coopératives de crédit, jouent
aussi un rôle important : les préstataires peuvent être
eux-mêmes collecteurs de dépôts ; sinon, ils font souvent
appel à des établissements offrant ce service pour
transférer les fonds entre pays.
Si l'on considère la totalité du transfert entre le
donneur d'ordre et le bénéficiaire, la plupart des TFTM, en
pratique, sont des virements (le paiement est déclenché par un
ordre du donneur d'ordre au préstataire). Les instruments de
débit tels que les chèques sont parfois utilisés (le
donneur d'ordre remet un chèque au destinataire qui l'encaisse à
sa banque, de sorte que l'ordre au prestataire - banque du destinataire - est
passé par le destinataire). Les autres instruments de débit,
comme les prélèvements, sont rares.
4. le marché des TFTM
Il est question ici uniquement des TFTM et services de TFTM
internatinaux,(par opposition aux transferts et services interieurs),
même si, dans un souci de simplicité cette précision est
omise. Par TFTM on enetend ici des paiements transfrontiére de montant
relativement faible de particulier a particulier, il s`agit de paiements
recurrents éffectués par des travailleurs migrants.
Les TFTM peuvent prendre diverse formes : transfert
d`éspece par des particuliers services d`opérateur mondiaux
specialisés en transfert de fonds ; services proposés par les
systèmes par cartes ou virements interbancaires1. Les
principes généraux visent l'ensemble des prestataires de TFTM,
à l'exception de ceux dont les services offrant des transferts physiques
d'espèces.
1 le terme de banque s`enetend ici dans son acception
generique et recouvre tout etablissment collecteur de depots, etblissement de
credit ou tout autre etablissement, quelle que soit sa definition legale dans
une juridiction donne.
5.Réglementation des
TFTM:
L` une des principales formes de réglementation concerne
la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme elle
comporte des critéres de connaissance de la clientéle et
prévoit l`enregistrement la déclaration de chaque transaction de
nombreux pays exigent dans ce cas que les préstataires soient
enregistrés ou disposent d`une licence dans les pays imposant un
contrôle des changes, les préstataires outre
l`enregistrement1 et la déclaration sont également
tenus de verifier que le donneur d`ordre est autorisé à effectuer
la transaction de plus il est souvent intérdit aux préstataires
de débourser des fonds en devises
plus rarement, des mesures spéciales de protection des
consommateurs peuvent s'appliquer aux TFTM (les prestataires peuvent, par
exemple, être tenus de fournir aux donneurs d'ordre certaines
informations préliminaires telles que le prix et la durée du
transfert). Enfin, même s'il ne s'agit pas de réglementation
à proprement parler, il convient de noter que, dans certains pays, les
transferts financiers, et notamment les TFTM, sont soumis à des taxes
qui en augmentent le coût.
B.Les transferts de fonds internationaux des
émigrés et leur role dans le développement:
1.Effets économiques des transferts d'LLJII1t:
L'impact des transferts de fonds sur les pays
bénéficiaires est le théme de très nombreux
ouvrages d`economie, la plupart des analyses se sont focalisées sur deux
voire pas du tout. En revanche, l'attribution d'une licence est soumise
à d'importantes conditions. En pratique, il est parfois difficile de
distinguer entre les deux.
1 Schématiquement, l'enregistrement consiste
pour un prestataire à s'identifier auprès des autorités et
à fournir certaines informations sur lui et son service, les
autorités n'imposant, par ailleurs, que peu de conditions,
grands thèmes. Une première série se
concentre sur les effets des transferts sur l'économie en
général, en examinant les incidences sur l'emploi, la
productivité et la croissance. Enfin, la deuxième série
d'ouvrages traite du rôle des transferts d'argent dans le comblement des
déficits de la balance commerciale et de la balance des
opérations courantes.
1-a Les transferts d'argent et la croissance:
Les transferts d'argent opérés par les
émigrés exercent incontestablement un certain nombre d'effets sur
le bien-être. Tout d'abord, ces transferts constituent une importante
source de revenu pour de nombreux ménages à revenu faible
à moyen, dans les pays en développement. Deuxièmement, ils
fournissent les devises fortes nécessaires pour importer des facteurs de
production rares, non disponibles sur le plan intérieur, mais aussi pour
effectuer des économies supplémentaires en vue du
développement économique. Toutefois, nombre de chercheurs ont
supposé que l'ampleur de l'impact sur le développement des
transferts d'argent dans les pays bénéficiaires dépendait
de la manière dont cet argent était dépensé. C'est
ainsi que de nombreux ouvrages étudient l'utilisation de l'argent
transféré pour la consommation, le logement, l'achat de terrains,
l'épargne et l'investissement productif. Il n'y a pas de doute que le
fait de consacrer cet argent à
l'investissement entrepreneurial influe directement et de
façon positive sur l'emploi et la croissance. Toutefois, d'autres
chercheurs ont démontré que même si l'argent
transféré est affecté à la consommation et à
l'achat immobilier, il peut avoir divers effets indirects sur la croissance
économique. Parmi ces effets figurent le déblocage d'autres
ressources pour l'investissement et la production d'effets multiplicateurs.
S'agissant de l'utilisation des fonds transférés par les
émigrés, les ouvrages de vieille date laissaient entendre que cet
argent était le plus souvent dépensé pour satisfaire des
besoins essentiels de consommation, pour des soins de santé et des
achats fonciers. Mais que le revenu provienne de transferts ou d'autres
sources, la manière de le dépenser s'ordonnait selon une
hiérarchie des besoins. On peut donc
raisonnablement supposer que tant que les pays en
développement n'auront pas atteint un certain niveau de bienêtre,
les ménages continueront d'afficher les mêmes habitudes de
dépenses, L'utilisation de l'argent transféré
présente un autre aspect nettement plus important. Il s'agit de savoir
si ces fonds sont affectés à d'autres dépenses que
l'argent procuré par d'autres sources de revenu. Des
données d'observation montrent que les ménages
bénéficiant de transferts affichent un mode de consommation
analogue à celui des ménages qui en sont privés. Pourtant,
d'autres chercheurs émettent l'idée que l'argent
transféré est traité différemment par rapport aux
autres sources de revenu et qu'il est plus souvent épargné. La
plupart des études théoriques portant sur les effets
multiplicateurs des transferts de fonds s'appuient sur des modèles qui
prennent en compte les effets à la fois des migrations et des transferts
sur le bien-être. Les chercheurs considèrent les transferts
d'argent comme un moyen possible de compenser la baisse de production que
connaissent les pays en développement du fait de la perte de
débouchés commerciaux résultant de l'émigration.
Les résultats de la modélisation montrent que si les migrants
sont des travailleurs peu qualifiés, le bien-être du pays de
départ s'accroît dès lors que les montants
transférés sont supérieurs à la perte de revenu
intérieur. Si les émigrants sont très qualifies et/ou
s'ils partent en emportant des capitaux, les transferts n'augmentent le
bien-être de ceux qui restent au pays que si le rapport
capital/main-d'oeuvre de l'économie d'origine augmente ou demeure
inchangé. Si ce rapport décroît, les effets sur le
bien-être sont négligeables, voire negatives, Les transferts n'ont
pas que des effets positifs sur l'économie d'origine. S'ils produisent
une demande supérieure à la capacité de cette
économie à y répondre, et si la demande concerne des biens
non marchands, ils peuvent avoir un effet inflationniste, Les transferts
peuvent éventuellement avoir d'autres effets défavorables sur le
bien-être. Ils peuvent notamment encourager constamment
l'émigration des personnes d'âge actif et créer une
dépendance des bénéficiaires qui s'habituent à
disposer de l'argent. Or, tous ces facteurs risquent de perpétuer la
dépendance économique, ce qui compromet les perspectives de
développement.
1-b Effets des transferts de fonds sur la balance de
paiement:
Les transferts des fonds exerce des effets remarquables sur la
balance de paiement, en plus de leurs impacts sur la consummation
privée, l`epargne, et l`investissement qui contributent a la croissance,
et au developpement des pays d`origine des émigrés, les fond
transférés s`ajoutent non seulement au revenu intérieur
des ménages mais aussi au volet « recettes » de la balance des
paiements.
Les transferts compensent les déficits chroniques de la
balance des paiements en réduisant la pénurie de devises. Ils
peuvent aider à atténuer la contrainte souvent vitale que font
peser les déficits de la balance des paiements sur le
développement
économique des pays d'origine des migrants. Leur impact
sur cette balance est plus appréciable que celui des autres flux
monétaires (telles que l'aide financière, l'investissement direct
ou les prêts) parce que leur utilisation n'est pas liée à
des projets d'investissement particuliers exigeant un fort pourcentage
d'importations, qu'ils ne sont pas productifs d'intérêts et n'ont
pas à être remboursés. En outre, les transferts constituent
une source de devises beaucoup plus stable que les autres flux de capitaux
privés et, dans certains pays, présentent un caractère
contracyclique.
Les pays en développement se sont très vite rendu
compte de cet effet manifestement positif des transferts d'argent sur leur
balance des paiements, et ont pris des mesures pour accroître cet afflux
de devises. Mais ces mesures doivent être appliquées avec prudence
parce que, mis à part leurs effets positifs sur la balance des
paiements, les transferts influent sur l'activité économique du
pays d'origine. Selon la manière dont il est dépensé ou
investi, cet argent n'aura pas le même impact sur la production,
l'inflation et les importations.
Savoir dans quelle mesure la demande supplémentaire
induite par les transferts peut être satisfaite en étoffant la
production intérieure constitue un facteur déterminant. Selon que
l'offre intérieure réagira de manière plus ou moins souple
face à l'accroissement de la demande, les transferts auront des effets
positifs sur l'emploi ou négatifs sur l'inflation. Cette souplesse
déterminera également s'il y a lieu ou non d'importer davantage.
Parmi les effets negatifs des transferts sur la balance des operations
courantes est ce que l`on appelle «l`effet boomerang», C'est ce qui
se produit quand les transferts provoquent une augmentation des importations et
des déficits de la balance commerciale de leur pays de destination.
Toutefois, la plupart des chercheurs ne partagent pas l'opinion selon laquelle
ce sont les importations induites par les transferts qui créent ces
problèmes de balance commerciale. La propension à importer peut
aussi s'accroître par suite du développement de l'économie
en général, d'un changement structurel dans la production des
biens de consommation ou d'équipement, ou de la division internationale
du travail. Les transferts de fonds peuvent engendrer un autre effet
négatif dans les cas où ils induisent une augmentation de la
demande supérieure à la capacité de production de
l'économie. Lorsque cette demande concerne des biens
échangeables, ils peuvent provoquer une appréciation du taux de
change réel. Or, un taux de change surévalué réduit
la compétitivité des entreprises du pays sur les marchés
étrangers (parce que les exportations deviennent chères) et sur
les marchés intérieurs (parce que les importations sont peu
coûteuses), et redirige les ressources du secteur des biens marchands
vers celui des biens non marchands, par un effet connu sous le nom de «
syndrome hollandais ». Ce phénomène peut à son tour
créer des pressions sur la balance des paiements, ralentir
l'accroissement des opportunités d'emploi et, par conséquent,
renforcer l'incitation à émigrer.
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