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Incidence du produit intérieur brut sur l'évolution de la pauvreté en RDC: de 2003 a 2007

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par Fundi MABRUKI
Université libre de Kinshasa - Graduat 2010
  

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1.1.3.1. Selon les classiques14(*)

Pauvres et riches ont toujours vécu côte à côte, toujours inconfortablement, parfois de manière périlleuse. Plutarque affirmait que : « les déséquilibre entre les riches et les pauvres est la plus ancienne et la plus fatale des Républiques. Les problèmes résultant de cette existence est particulièrement celui de la justification de la fortune de quelques uns face à la mauvaise fortune des autres, sont des préoccupations de l'être aujourd'hui ».

De nombreux économistes venant de divers courants économiques se sont déjà penchés sur la manière d'orienter l'économie nationale en vu d'assurer le bien-être de tout le monde.

Ainsi, les théories de la pensée classique ne restent pas indifférentes sur les moyens à mettre à branle pour créer les conditions de vivre dans la société. C'est dans cette lignée qu'Adam Smith, qui est considéré comme le fondateur de l'économie politique (1713-1790), dans la fameuse «  Enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations » commence par l'étude de la division du travail, car c'est elle, selon lui qui produit l'opulence générale. La richesse d'une nation, selon lui, est constituée de «toutes choses nécessaires et commodes à la vie que permet d'obtenir le travail annuel d'une nation ». Une situation qui peut générer d'extrême abondance des biens matériels. Cette abondance veut faire penser qu'il n'y pas de place pour la misère, voire la pauvreté dans la division du travail.

Pour David Ricardo15(*) de sa part, voit les causes de la pauvreté dans d'autres horizons. La pauvreté est le résultat du faible salaire attribué aux travailleurs ne pouvant répondre à leurs besoins.

Quant à Thomas Malthus de son côté, dans l'énoncé de la loi de la population, voit cette dernière « s'accroître de façon spontanée selon une progression géométrique, alors que les moyens de substance ne croissant au mieux que selon une progression arithmétique. La croissance de la population finira donc par butter sur une contrainte de moyens de subsistance disponibles. D'où une source d'inquiétude, car selon lui, lorsque la population s'accroît, la quantité de subsistances par tête d'habitant décroît, « l'offre de la main-d'oeuvre étant en excédent par rapport à sa demande, le salaire nominal baisse 16(*)».

Les grands philosophes utilitaristes du 17è et 18è S, tels Bentham, Mill et Smith17(*), dont les idées reposent sur les notions d'individualisme et de rationalité, ont inspiré une définition monétaire de la pauvreté. Selon eux, est considéré comme pauvre tout individu manquant des ressources nécessaires pour assurer les besoins de sa famille, compte tenu des normes en vigueur dans la société comme les normes alimentaires, les normes vestimentaires, etc18(*).

Ainsi être pauvre, ce n'est pas pouvoir subvenir aux besoins de sa famille, ne pas disposer de capital suffisant pour assurer sa descendance. Cette vision de la pauvreté propose de fixer un seuil minimal correspondant aux normes nutritionnelles : il s'agit des ressources minimales permettant de se procurer les biens alimentaires dont les valeurs nutritionnelles couvrent les besoins journaliers individuels. Ce seuil minimal, complété par un seuil non alimentaire, sous entendu les biens de consommation non alimentaire, définit un seuil de pauvreté monétaire.

Mais, Karl Marx19(*) considère la pauvreté comme une sorte d'oppression. Ici, la pauvreté s'entend comme fruit de l'organisation économique elle-même de la société, qui exploite les uns tout en excluant les autres du système de production.

En somme, nous pouvons dire que les classiques dégagent une vision sur la pauvreté comme un manque de ressources monétaires autrement dit, comme une expression de privation.

* 14 BANET Jean, op-cit

* 15 BANET Jean, op-cit

* 16 Idem

* 17 Alexandre Bertin, Définir la pauvreté aujourd'hui, Le Mensuel de l'Université-Magazine interuniversitaire, juillet 2007

* 18 BANET Jean, op-cit

* 19 Idem

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote