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Incidence du produit intérieur brut sur l'évolution de la pauvreté en RDC: de 2003 a 2007

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par Fundi MABRUKI
Université libre de Kinshasa - Graduat 2010
  

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1.1.6.1. Les crises politiques et économiques

Depuis l'indépendance, la RDC ne connaît que des guerres civiles qui se sont succédé et qui ont aggravé la situation économique. A cela, il faut ajouter les choix des politiques économiques comme la nationalisation (zaïrianisation) des entreprises de 1973, les pillages de 1991 et de 1993 qui ont complètement détruit le tissu économique et entraîné la fuite des capitaux étrangers. Toutes ces crises politique et économique ne font que s'accentuer au fil de temps, poussant ainsi les villageois dans un état de pauvreté totale à quitter les villages pour venir vivre à Kinshasa.

1.1.6.2. Les causes de la pauvreté32(*)

Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte pour déterminer les causes de la pauvreté. Du résultat des consultations participatives auprès des populations, partenaires nationaux et internationaux, il ressort les causes suivantes :

- La mauvaise gouvernance : c'est la politique qui peut faire le bonheur ou le malheur d'un peuple. Aussi, les politiques en RDC sont incapables et corrompus. Cette mauvaise gouvernance couvre l'ensemble du domaine de gestion publique. Les autorités publiques sont incapables d'avoir une vision des problèmes de développement et ne mettent en place aucune planification pour sortir la population de la pauvreté dans laquelle elle vit. La RDC est classée parmi les 6 premiers pays les plus corrompus du monde ;

- Les valeurs sociales : les us et coutumes, les valeurs sociales en général, sont à la base de la pauvreté. Ceci s'observe à travers le traitement inégal réservé aux femmes dans les domaines de la culture et du loisir, dans la gestion des ressources humaines en matière d'emplois et de salaires, des infrastructures socio-économiques ;

- Manque des ressources financières : par manque de revenu, la population vit ce que nous avons appelé la pauvreté monétaire ;

- L'ignorance : qui influe sur le traitement inégal réservé aux femmes, sur le manque d'entretien des infrastructures, de l'environnement, l'absence de la productivité et du travail.

2. Le produit intérieur brut

C'est en consultant les statistiques des pays qui n'ont pas encore développé les comptes nationaux que l'on se rend compte combien il est difficile de mesurer l'activité économique globale. Les informations collectées, pour chaque domaine de production, étaient partielles et disparates.

Ainsi, pour savoir ce qui se passait dans l'économie tout entière, des systèmes de comptabilité nationale furent adoptés dans les grands pays.

Sans remonter aux précurseurs de la comptabilité nationale (Quesnay, Lavoisier, Vauban, au XVIIIème S) ni aux prolongements dans les travaux macroéconomiques de la pensée économique classique (Smith, Ricardo, Marx, au XIXème S), on épinglera pour notre étude deux moments pivots du P.I.B33(*).

L'Union Soviétique en 1923, pose le premier jalon et c'est assez logique. Sa volonté de planification centrale de l'économie exigeait d'avoir une vision claire de grands agrégats du tissu de production. Donc, le P.I.B égale outil de planification, cela reste conceptuellement vrai aujourd'hui, y compris dans les économies du marché34(*).

Le second jalon prend forme après la crise de 1929-1934 avec la montée en force progressive de la théorie Keynésienne et son accent- crise du capitalisme aidant- sur la relance de l'économie par les dépenses publiques et, donc sur l'importance d'une connaissance fine de leviers de comptabilité nationale.

On doit à Keynes les principaux agrégats utilisés aujourd'hui, dont les premières systématisations sous forme de P.I.B verront le jour au lendemain de la 2ème guerre mondiale.

La priorité était alors de construire les économies dévastées et, pour mesurer les progrès accomplis, le P.I.B en sera l'aune35(*).

On notera aussi que suite à la demande du congrès américain en 1932, Simon Kuznets a créé une comptabilité nationale aux Etats-Unis, et donc inventé le produit intérieur brut, en 1934, afin de mesurer l'effet de la grande dépression sur l'économie. On ne disposait à cette époque d'aucun indicateur synthétique.

* 32 Albert MPOLESHA, op-cit

* 33 www.gresea.be/

* 34 Idem

* 35 www.gresea.be/ED00807pib concept Fiche

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