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Expérience d'art-thérapie aux dominantes écriture et arts plastiques auprès de la personne à¢gée dépendante souffrant d'exclusion sociale

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par Marie NOà‹L
Université François Rabelais - faculté de médecine de Tours - Diplôme universitaire d'art- thérapie 2010
  

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3) L'exclusion entraîne toutes sortes de pénalités, dont la gravité peut être alarmante.

Beaucoup d'études traitant de l'exclusion* concernent des populations en précarité économique et sociale, notamment les chômeurs, les sans-domiciles fixes, des minorités ethniques, où l'on peut décerner plus explicitement les conséquences que leur situation peut entraîner, ce qui est moins évident quand on parle des personnes âgées car le spectre de population est beaucoup plus large (et peut englober les catégories précédentes).

Pourquoi et comment se retrouve-t-on exclu ? L'exclusion d'un individu a lieu lorsque celui-ci est amené à quitter son groupe d'appartenance (famille, collègues, communauté religieuse, etc.). Cela peut être fait de son propre chef, mais aussi de la part des autres membres du groupe. Elle amène bien souvent une fragilité psychologique de la personne, car ne plus appartenir à un groupe, c'est aussi ne plus être reconnu dans les normes et les valeurs que les membres du groupe entretiennent ensemble ; c'est, d'une certaine façon, perdre une part de son identité, ce qui rend la personne plus vulnérable vis-à-vis de l'environnement qui l'entoure (cf. les 14 besoins fondamentaux de l'être humain, de Henderson).

Dans notre société, nous appartenons à des dizaines de groupe distincts, que nous en soyons ou non conscients, et cela forme, consolide ou modifie notre personnalité. Mais lorsque nous venons à quitter l'un de ces groupes, un « mal-être » en ressort souvent. Nous pouvons illustrer cette idée avec plusieurs situations différentes : Le cas d'un divorce ou d'un décès ; il s'agit là d'une rupture du groupe conjugal, et cela entraîne donc la perte d'identification du couple en tant que tel, du statut marital, du foyer familial, entre autres, et cela est difficile à vivre pour les enfants, qui subissent cet éclatement malgré leur attachement naturel à ce groupe. C'est aussi le cas lors du licenciement économique d'un salarié, se retrouvant sans emploi, sans le cadre de travail et ses collègues qu'il côtoyait au quotidien. Ce sont des bouleversements de la vie et de son rythme qui sont plus ou moins faciles à accepter, et à dépasser. Tout le problème réside justement dans la fragilité que l'exclusion provoque chez la personne concernée. Si certains s'en sortent bien, d'autres seront en proie à de plus grandes difficultés, qu'elles soient sociales, économiques, physiques ou psychiques. Certains pour qui la situation devient insupportable en arrivent à sombrer dans l'alcoolisme, la délinquance, la toxicomanie, la pharmacodépendance, la dépression et la maladie.

Si l'on revient aux personnes âgées, qui ont par définition quitté la vie active, catégorie privilégiée par le régime libéral entretenu depuis plusieurs années en France, quels sont les risques d'exclusion à mettre en évidence ? Comment leur situation si particulière est-elle gérée par la société, et quelle organisation vont-ils désormais donner à leur quotidien ?

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand