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Stratégie de communication des Organisations Internationales dans les pays en voie de développement: cas de l'UNESCO au Maroc

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par Ibrahima Koné
Institut supérieur de l'information et de la communication (ISIC ) Rabat Maroc - Maitrise en sciences et techniques de l'information et de la communication 2008
  

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b. Rôle de la commission nationale et autres partenaires dans la stratégie de communication de l'UNESCO au Maroc

Pour bien mener sa tâche comme stipule ses missions, le Bureau de Rabat veille à travailler en étroite collaboration avec les gouvernements des pays concernés (gouvernement marocain dans ce cas), la commission nationale pour l'UNESCO, les OIG régionales et internationales, l'ensemble du système des Nations Unies, les agences bilatérales de développement, les ONG et les autres représentants de la société civile. Il faut ajouter ici les écoles associées, les chaires ainsi que les centre et clubs UNESCO.

· La commission nationale marocaine pour l'éducation, les sciences et la culture

Actuellement il y a 195 commissions nationales. Ce sont des organes de coopération établis par les Etats membres, ayant pour objectif de coordonner les activités gouvernementales et non gouvernementales entreprises en relation avec l'UNESCO dans le pays concerné.

Elles ont pour fonction principale de « participer de manière croissante à l'action de l'UNESCO, en particulier à l'élaboration et à l'exécution de ses programmes»30(*).

Elles développent par ailleurs également des partenariats avec le secteur privé qui peut apporter une précieuse expertise technique et des ressources financières et mènent des opérations de presse ; facteur d'aide pour assurer une bonne visibilité.

La commission nationale est la pièce maitresse du puzzle. C'est elle qui exécute les actions de communication les plus importantes qui ne viennent pas du Bureau. « Les commissions nationales fournissent des informations : aux moyens d'information de masse et au grand public sur les objectifs de l'UNESCO, ses programmes et ses activités ; aux personnes et aux institutions qui s'intéressent à tout aspect de l'action de l'UNESCO»31(*).

Ainsi, la commission nationale marocaine pour l'éducation, les sciences et la culture participe aux côtés du Bureau de Rabat à l'organisation d'activités pour atteindre non seulement les objectifs visés par l'Organisation mais aussi et surtout pour promouvoir l'image de l'UNESCO auprès du large public. Elle peut aussi mettre en oeuvre des actions de sa propre initiative conformément à la Charte des commissions nationales : « assumer seules ou en collaboration avec d'autres organismes la responsabilité de l'exécution des projets de l'UNESCO dans leur pays et de la participation de leur pays à des activités sous-régionales, régionales ou internationales de l'UNESCO »32(*).

La commission nationale marocaine a, de ce fait, organisée le cinquantenaire de l'adhésion du Maroc à l'UNESCO en partenariat avec le ministère de la culture, celui de l'éducation ainsi que d'autres partenaires. L'action de la Commission nationale doit renforcer celle du Bureau représentant. Mais dans les faits la Commission est confrontée à des difficultés.

· Les écoles associées

Créé en 1953, le réseau des Ecoles associées de l'UNESCO est regroupement d'écoles ayant signées des partenariats avec l'UNESCO. Elles organisent des actions en faveur de l'éducation, de la promotion de la culture, de la paix. « Ce sont près de 8000 établissements scolaires répartis dans 176 pays (des écoles maternelles aux instituts de formation des enseignants en passant par les écoles primaires et secondaires) membres de l'Organisation qui forment ce réseau »33(*). Ces écoles aussi participent aux activités de l'UNESCO. Elles accueillent des conférences organisées par l'UNESCO comme elles peuvent entreprendre elles mêmes des rencontres sur des sujets en rapport avec les missions de l'Organisation. Dans ce cas elles sont soutenues par l'UNESCO.

Elles travaillent soient avec la Commission nationale (comme lors de la célébration du cinquantenaire de l'adhésion du Maroc à l'UNESCO), soient avec le Bureau directement quand cette dernière organise une manifestation dans le local de l'école, ou même avec les autres partenaires du système de l'UNESCO.

· Les associations, centres ou clubs UNESCO

L'appellation diffère d'un pays à l'autre mais la signification est la même. Un centre, un club ou une association UNESCO est un « regroupement volontaire de personnes de tous âges et de tous horizons socioprofessionnels qui partagent un engagement ferme envers les idéaux de l'UNESCO tels qu'ils figurent dans son Acte constitutif, et dans la Déclaration universelle des droits de l'homme »34(*).

Ces structures travaillent bénévolement à la mise en oeuvre des projets sur le terrain. Ils sont ainsi bien placés pour être les porte voix de la société civile auprès des décideurs. La première association est née au Japon en 1947 avant même l'accession du pays à l'Organisation.

En 2006, on comptait près de 3700 centres, associations et clubs UNESCO repartis dans plus de 100 pays à travers le monde. Les clubs UNESCO participent aux activités avec la Commission nationale.

Ils sont organisés en fédération ; la Fédération mondiale des associations, centres et clubs UNESCO (FMACU) qui informe, coordonne et mobilise tous les membres au niveau mondial.

· Les chaires35(*) UNESCO

Elles sont issues d'une organisation internationale dont le projet global vise à construire la paix par la formation des ressources humaines. Le programme des Chaires UNESCO a été lancé en 1989. L'UNESCO a décidé d'appuyer la création des Chaires qu'elle patronne en coopération avec des Universités et des organisations, dans le domaine de l'éducation, de la science, de la culture et de la communication.

L'objectif est d'impulser un transfert de connaissances et de favoriser la formation et «l'accès à un niveau mondial » des spécialistes des domaines concernés. Plus précisément, il s'agit de renforcer les savoirs, « tisser une toile humaine et électronique recoupant les approches conceptuelles et les pratiques contemporaines» dans un champ donné, « construire un système qui facilite la multiplication des échanges internationaux entre professionnels, étudiants et professionnels» et «assurer le resserrement des liens entre les universités et les milieux professionnels et industriels, nationaux et internationaux». Ainsi les Chaires du Maroc contribuent non seulement à faire connaitre davantage l'UNESCO mais à développer un savoir faire et une formation dans leur domaine de spécialité, aidant ainsi l'UNESCO à atteindre son objectif de l'éducation pour tous à long terme.

Elles peuvent être des créations ex nihilo, mais le plus souvent elles prennent appui sur des facultés ou des départements existants, ou elles résultent de transformations de chaires académiques antérieures. C'est le cas de la Chaire UNESCO en communication publique et communautaire domiciliée à l'Institut Supérieur de l'Information et de la Communication (ISIC). Le Maroc en compte douze, présentes dans tous les domaines de compétences de l'Organisation et même plus encore, notamment, l'eau, la condition de la femme, l'environnement, les Droits de l'Homme...

Ces actions font qu'elles peuvent atteindre un nombre considérable de personne et faire propager ainsi la « bonne nouvelle » concernant l'Organisation.

· Les ONG et fondations privées

Vu le rôle important qu'elles jouent dans la société, l'UNESCO travaille avec des organisations non gouvernementales et fondations qui ont des préoccupations proches des siennes.

Depuis plus d'un demi siècle, elle a tissé avec nombre d'entre elles un réseau précieux de relations de coopération dans ses domaines de compétence, y trouvant un moyen privilégié d'associer la société civile à son oeuvre et de diffuser largement ses idéaux éthiques et démocratiques.

* 30 Alinéa 1-b de l'article premier de la Charte des commissions nationales pour l'UNESCO in Textes normatifs sur les commissions nationales pour l'UNESCO, UNESCO, Paris, 2002, disponible sur le site de l'Organisation (voir lien : http://unesdoc.unesco.org/images/0012/001262/126208f.pdf )

* 31 Alinéas 3 a-b idem

* 32 Alinéa 2-a idem

* 33 http://portal.unesco.org/education/fr/ev.php-URL_ID=7366&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

* 34 Document « Informations pratiques sur les Associations, Centres et Clubs UNESCO », UNESCO 2003

* 35 http://w3.u-grenoble3.fr/chaire_unesco/Presentation/objectifs.htm#

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams