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Stratégie de communication des Organisations Internationales dans les pays en voie de développement: cas de l'UNESCO au Maroc

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par Ibrahima Koné
Institut supérieur de l'information et de la communication (ISIC ) Rabat Maroc - Maitrise en sciences et techniques de l'information et de la communication 2008
  

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Chapitre II : Domaines d'intervention multiples

A- Les contraintes sur les activités

Aussi, il est important de savoir que les organisations qu'elles soient intergouvernementales ou non gouvernementale essayent toujours d'assurer leurs missions de la plus belle façon, mais elles sont aussi confrontées aux réalités du terrain. Ces difficultés sont d'ordres techniques, politiques, financiers.

1. Les difficultés liées au terrain

Ce sont les ONG qui sont surtout concernées par les difficultés liées au travail de terrain.

Ces ONG, surtout humanitaires, doivent faire face à l'insécurité dans leur environnement de travail. Porter secours aux populations dans une zone de tension ou de guerre est une mission plus que difficile d'autant plus que les secouristes et les personnes secourues sont tous en danger. Si leur protection n'est pas assurée par le pays d'accueil, certaines ONG finissent par mettre un terme à leur mission et, ceci ne fait qu'aggraver le sort des personnes défavorisées qui étaient assistées par les ONG en question.

Les OIG n'échappent pas à cette situation. Les missions des institutions spécialisées des NU comme le HCR ont du mal à conserver leur statut en zone de conflit car leurs objectifs sont contraires à ceux des belligérants.

2. Les contraintes politiques

Les Etats « forts » essayent toujours d'imposer leurs points de vue ou empêcher des décisions importantes qui vont à l'encontre de leurs intérêts, par des pressions politiques même s'il est vrai que les mécanismes de prises de décision sont régis par l'Acte constitutif de l'organisation.

L'ONU rencontre toujours des difficultés lors des prises de décision. De plus avec le droit de veto les cinq membres permanents peuvent s'opposer à une situation qui compromet soit leurs intérêts ou ceux d'un pays partenaire.

Nous avons aussi les contraintes bureaucratiques qui affectent la réalisation de leur mandat, dans le cas des OIG où les Etats membres sont ordonnateurs. Tout ceci ralenti l'exécution des tâches et peut avoir des effets négatifs sur le rendement des activités.

Pour les ONG, les pressions politiques émanent surtout de l'intérieur, c'est-à-dire du pays où elles exercent.

3. Les défis financiers

Les OI sont confrontées à d'énormes difficultés dans le financement de leurs activités. Elles ont toujours besoin de fonds et de ressources pour réaliser et ce de façon efficace leurs travaux, surtout en cas de crise. Leur budget ordinaire de fonctionnement ne suffit pas en général et il faut faire appel à d'autres contribuant notamment les Etats membres qui ne respectent pas toujours leur engagement en s'acquittant de leurs cotisations.

L'exécution des missions et enquêtes sur le terrain, la convocation des réunions et conférences de spécialistes, les travaux des comités de surveillance, sont entre autres des activités qui demandent trop de ressources financières.

Plusieurs organisations se retrouvent ainsi prises au piège à cause d'insuffisance de fonds. L'UNESCO, par exemple, s'est retrouvée incapable d'assurer la protection du patrimoine culturel irakien détruit ou disparu durant la période de guerre contre le régime de Saddam. « La guerre contre les talibans en Afghanistan et la reconstruction du pays a coûté des milliards de dollars. Par contre, les bureaux de l'UNESCO chargés de l'inventaire, de la protection et de la restauration des biens culturels endommagés, détruits ou volés se débrouillent avec un budget de moins de dix millions de dollars fournis au compte-gouttes par des fondations privées et quelques gouvernements»13(*).

Malgré ces énormes contraintes, les organisations internationales OIG et ONG se mobilisent ; coordonnent leurs moyens et compétences pour agir ensemble afin de pacifier le monde et le rendre meilleur.

La nécessité d'établir de nouveaux mécanismes de régulation internationale est aujourd'hui un besoin primordial.

L'expression organisation internationale a, cependant, un sens plus précis et ne vise que les seules organisations intergouvernementales auxquelles, seront réservés les développements qui vont suivre.

* 13 Article de Stéphane Baillargeon, journaliste au quotidien Le Devoir de Montréal, 7 mai 2003

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway