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La répression des actes commis par la personne dite "kuluna " au regard de la procédure pénale congolaise

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par Christian Malungila Watalu
Université libre de Kinshasa matadi - Graduat en droit public international 2012
  

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1.3. LES DIFFERENTS FORMES DU « KULUNA »

Il y a 3 formes de « kuluna », notamment :

- Le  « kuluna »  enfant de la rue  ;

- Le « kuluna » en cravate ;

- Le « kuluna » politique.

1.3.1. LE « KULUNA »  ENFANT DE LA RUE 

Bien que « le kuluna » est un fléau récent, ses principaux acteurs ne sont pas né de la dernière pluie car il s'agit bel et bien des enfants de la rue.

L'enfant de la rue, hier « chégué », « phaseur », « romain », « Zulu » et aujourd'hui « Kuluna » est le résumé et la somme de toutes les crises multiformes et multisectorielles qui rongent notre société. Car ces crises ont comme victime en 1er lieu les enfants parce que en tant que être vulnérable, ils ont besoin de protection, chaleur humaine, soins de santé et éducation. Ils sont malheureusement dans nos pays africain tellement plus ombreux (16).

Selon le professeur Elenberger, des enquêtes ont révélé que la plupart des interactions se situent à l'intérieur des groupes (famille, race). Beaucoup d'actes de violence se commettent entre des personnes qui se connaissaient préalablement (17).

(16) Zaïre Afrique, le phénomène « enfant de la rue à Kinshasa : une journée réflexion au

cepas, numéro 295, Ed.Cepas, Zaïre, 1995, p.259

(17) H. Elenberger, «  relations psychologiques entre le criminel et la victime » revue

Internationale de criminologie et de police technique, 1954, VII, 40, p.153-158

Ces victimes ainsi sacrifiées vivent dans une solitude totale et finissent dans la rue. Ils se regroupent en classe des exclus.

Et pose des actes délictieux. Selon Jean BAECHLER, Sociologue, il pense que cet acte délicieux, devrait être regardé comme un comportement qui répond à un problème concret (faim, foyer ).L'acte apparaît comme la solution pratique (18). D'où ces nouvelles corporations ont leur initiation comme lieu de socialisation basée sur la violence en réponse ou rejet social.

Il est donc normal que le Kuluna « enfant de la rue » tue, viol, vol en bref fait parler de lui car sa révolte intérieure le pousse à une forte envie de reconnaissance.

Quantitativement, disons que depuis le 17 Avril 1922 jusqu'à nos jours, date qui parle pour la 1ère fois « des vagabonds qui sèment la terreur dans les rues à travers la cité de leopoldville (19).

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote