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Les facteurs étiologiques de la dépression à  Lubumbashi. Cas de l'hôpital Sendwe et du centre neuropsychiatrique Joseph- Guislain de 2009 à  2012

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par Elie TSHILOMBO NTALAJA
Université de Lubumbashi - Docteur en médecine 2013
  

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1. Dépression et démence :

Toutes les démences, qu'elles soient dégénératives corticales et surtout sous-corticales et plutôt vasculaires peuvent être associées à des épisodes dépressifs au cours de leur évolution. Les problèmes physiopathologiques et cliniques sont complexes. Mais selon des études on a noté que :

- La dépression y est plus fréquente chez les déments que dans la population générale

- 50% des déments présentent des manifestations dépressives.

- Une dépression majeure est rencontrée dans 17% à 31% des maladies d'Alzheimer ; à noter qu'un ATCD familial de trouble de l'humeur prédispose les patients atteints de maladie d'Alzheimer à la dépression (STEYER N., 2001).

2. Dépression et maladie de Parkinson:

Globalement et très schématiquement, une hypoactivité dopaminergiqueexiste dans la dépression. Comme dans la Maladie de Parkinson, elle affecte les noyaux de la base et le cortex frontal. De plus, dans la dépression, certaines structures cérébralesgrossissent, d'autres régressent, comme l'hippocampe, le cortex frontal et les structures de la base qui sont moins irrigués, ce qui nous rapproche encore des problèmes observés dans la Maladie de Parkinson (AUTRET L., 2006)

Ce sont ces similitudes dans les circuits neurologiques touchés qui expliquent que les signes dépressifs puissent accompagner, voire précéderles signes parkinsoniens dans la maladie. Ce seraient les changements anatomiques et biologiques propres à la Maladie de Parkinson qui provoquent un certain nombre de signes cliniques, dont les premiers visibles sont parfois ceux d'une dépression. On ne peut pas dire qu'une dépression amène une Maladie de Parkinson dans son sillage, mais bien l'inverse : la Maladie de Parkinson en développement, peut s'annoncer par une première dysrégulation neurologique qui va s'exprimer comme une dépression (AUTRET L., 2006).

Certaines études ont retrouvé dans les facteurs de risque de développer la maladie de Parkinson (à long terme) le fait d'avoir des antécédents de dépression. La dépression peut aussi survenir plus tard dans la Maladie de Parkinson, en raison des causes suivantes : certains médicaments comme la L-Dopa et d'autres médicaments prescrits pour d'autres maladies associées ont un effet dépressogène (AUTRET L., 2006)

Toutes les personnes atteintes de la Maladie de Parkinson ne seront pas systématiquement dépressives. Les personnes atteintes de la Maladie de Parkinson sont cependant plus sujettes à vivre des périodes de dépression que l'ensemble de la population. En moyenne 40% des Malades de Parkinson sont dépressifs, et dans certains cas, la dépression précède les premiers signes neurologiques (AUTRET L., 2006).

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