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Les facteurs étiologiques de la dépression à  Lubumbashi. Cas de l'hôpital Sendwe et du centre neuropsychiatrique Joseph- Guislain de 2009 à  2012

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par Elie TSHILOMBO NTALAJA
Université de Lubumbashi - Docteur en médecine 2013
  

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3. Dépression et AVC :

Il pourrait paraitre évident que la dépression ne soit que la conséquence directe du handicap et des changements brutaux dans la vie quotidienne induits par l'attaque cérébrale. En effet, la dépression est plus fréquente chez les patients ayant présenté une attaque cérébrale sévère et dont le handicap est plus important. Pourtant, les choses sont sans doute plus complexes, car il semble exister des facteurs de risque au développement d'une telle complication. Par exemple, la dépression post-AVC est plus fréquente chez les patients âgés, chez les femmes etc. (VERDELHO A., 2005)

La dépression survient chez environ 25 % des patients au décours d'un AVC (STEYER N., 2001)

4. Dépression et diabète

On sait désormais que les personnes atteintes de diabète sont beaucoup plus exposées à la souffrance morale, en particulier à la dépression. En outre, de plus en plus d'études révèlent une relation bidirectionnelle entre ces deux conditions. La dépression entraîne une suractivation de l'axe hypotalamo-hypophysosurénalien, du système sympathique et des cytokines pro- inflammatoires. Tous ces éléments contribuent à une insulino-résistance qui entraîne un diabète. Les diabétiques dépressifs présentaient un moins bon contrôle glycémique et une plus grande prévalence des complications du diabète (rétinopathie, néphropathie, neuropathie, dysfonction sexuelle et complications macro-vasculaires) (TALON JEAN - MARC., 2005).

5. Dépression et cancers

La prévalence des épisodes dépressifs chez les patients atteints d'une affection cancéreuse est importante, notablement plus élevée qu'en population générale. Ainsi, 20% des patients ayant reçu un diagnostic de cancer au cours des 12 mois précédents souffrent d'un trouble dépressif (EMMANUELLE C et coll., 2005)

Chez certains patients, ces deux pathologies peuvent survenir de façon indépendante l'une de l'autre. Ce cas de figure est relativement rare. De nombreux travaux ont montré que la dépression ou la dépressivité seraient en cause dans la survenue de certains cancers (EMMANUELLE C et coll., 2005).

Certains cancers peuvent être la cause de syndromes dépressifs. Il s'agit du type de relations le plus commun. Les mécanismes en cause peuvent être de trois types :

- biologiques et/ou lésionnels ;

- iatrogéniques, qui devront être systématiquement évoqués ;

- psychologiques : la dépression survient alors en réaction à la maladie physique et aux deuils qu'elle impose : deuil de sa santé physique, de son rôle social, de la possibilité de voir évoluer sa famille, deuil de sa prise en charge médicale intensive lorsque l'état clinique s'améliore. Ces mécanismes ne sont pas exclusifs les uns des autres, et, pour la majorité des patients, plusieurs mécanismes parmi les précédents sont intriqués (EMMANUELLE C et coll., 2005).

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