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Profil épidémio- clinique de l'infirmité motrice cérébrale aux cliniques universitaires du Graben/ Butembo en RDC. TRéalisé du 01 février au 01 avril 2012

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par Cissé IBRAHIM
Université catholique du Graben RDC - Docteur en médecine 2012
  

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I.4 Diagnostique et Clinique

La révélation

Elle est faite à un âge variable. Les premières anomalies sont signalisées par les parents. Il s'agit des difficultés dans le développement moteur de l'enfant : Ne tient pas la tête, ne rampe pas, ne se tient pas assis seul, n'utilise pas une main (19).

Le diagnostic précoce de l'IMC

Il est souvent difficile chez un nouveau-né, un nourrisson de moins de 4 mois, l'examen neurologique à ce stade peut être normal. L'imagerie médicale peut souvent aider à découvrir les lésions : l'échographie trans-fontanellaire, l'imagerie par résonance magnétique, tomodensitométrie (scanner), l'électroencéphalogramme (19).

Le Diagnostic entre 4 et 18 mois :

Entre 4 et 18 mois le diagnostic précis est possible voire facile. Si on possède une bonne anamnèse et un bon examen neurologique adapté à l'âge de l'enfant, ce dernier va s'orienter vers la recherche de la normalité donc d'une connaissance du développement normal de l'enfant.

Le tableau clinique dépend de la situation et de l'étendue des lésions. Il est essentiellement composé de trouble moteur mais d'autres grandes fonctions peuvent être atteintes, il s'agit de troubles sensitifs, sensoriels (strabisme, surdité), trouble du langage, épilepsie, pieds bots, troubles intellectuels,...(19)

La clinique : les spastiques graves, les spastiques modérés, les athétoses, les ataxies, les hyperkinétiques, les flasques (19).

La topographie : les quadriplégies, les diplégies, les paraplégies, les hémiplégies, les monoplégies.

I.5 Prise en charge

a) Prévention

Elle consiste à diminuer le risque de naissance prématuré, aux filles d'éviter d'être grosse avant d'avoir achevé leur croissance, d'éviter tout médicament superflu durant la grossesse et de faire la consultation prénatale (19).

Elle consiste aussi à vulgariser l'allaitement maternel exclusif jusqu'à 6 mois (lutte contre les maladies infectieuses) et la vaccination

Au personnel médical la prévention consiste à reconnaitre les signes de méningites et commencer le traitement et de prévenir la déshydratation afin d'éviter les convulsions et les atteintes cérébrales.

b) Traitement

On ne peut pas guérir l'atteinte cérébrale, mais on peut souvent apprendre à l'enfant à utiliser les parties non atteintes pour faire ce qu'il désire. Il est important que les parents sachent ce qu'on est en mesure d'espérer (2).

Un enfant infirme moteur cérébral deviendra un adulte infirme moteur cérébral. Chercher à le guérir n'apportera que des déceptions. Au contraire aider l'enfant à devenir un adulte qui vivra avec son handicap et sera aussi indépendant que possible (2).

L'objectif de la prise en charge est d'amener l'enfant à l'âge adulte dans une situation médicochirurgicale et psychique stabilisées voir améliorée et avec un projet de vie autonome.

Le traitement s'adapte au type et à la clinique.

Différents acteurs sont impliqués dans la prise en charge :

· Rôle des parents (la famille)

La famille à une part active dans le choix de la prise en charge de l'enfant, aucun projet n'étant possible sans son aval. Il faut éviter que les parents (famille) tombent dans 2 erreurs :

- La surprotection qui peut nuire à l'autonomie de l'enfant

- A l'inverse l'abandon affectif et/ou thérapeutique (6).

· Rôle de l'équipe médicale

La multidisciplinarité est la règle même si elle est parfois difficile à organiser. Le médecin traitant (pédiatre ou généraliste) a un grand rôle, parce qu'il sert de relais pour le suivi thérapeutique.

L'équipe pluridisciplinaire doit chercher avant tout la souplesse et l'adaptabilité aux cas individuels. Sa composition peut être variable mais s'y trouvent idéalement des participants ci-après (6):

Le pédiatre :

Il réalise l'évaluation clinique, définit les explorations nécessaires et coordonne l'intervention des différents partenaires (6).

Le physiothérapeute :

Il réalise l'évaluation neuromotrice, respiratoire. Il est le professionnel le mieux représenté dans les équipes de rééducation.

Le psychomotricien :

Intervient à un stade précoce chez l'enfant présentant un retard psychomoteur comme l'I.M.C.

L'ergothérapeute :

De concert avec le kinésithérapeute, il s'occupe de l'évaluation des capacités motrices fines et de la dextérité en général.

Le logopède ou orthophoniste :

Il s'occupe de la rééducation et éducation de la communication réceptive et expressive(6).

Le psychologue clinicien :

Il évalue les capacités cognitives, affectives de l'enfant. Il soutient les parents pendant la rééducation (6).

L'Appareilleur ou technicien orthopédiste :

Il réalise les orthèses, prothèses et aides techniques (6).

L'Assistant social :

Il assure l'information d'assistance pour constituer le dossier de l'affection de longue durée, d'orientation et d'adaptation du cadre scolaire et la recherche des moyens financiers (6).

Les Educateurs spécialisés :

Les éducatrices des jeunes enfants, les enseignants spécialisés font partie de l'équipe (6).

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo