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Les engagements internationaux des etats face aux changements climatiques, mythe ou réalité ?

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par Cléo MASHINI MWATHA
Université de Limoges - Master 2 en droit international de l'environnement 2013
  

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1. Besoin d'investir dans les recherches scientifiques

et le développement des technologies

Au vu de l'état de lieux fait au travers notamment des développements ci-haut, l'on se rend bien à l'évidence de l'importance et de la nécessité d'investir dans les recherches scientifiques et le développement des technologies afin de relever le défi de lutte contre les changements climatiques.

En effet, « la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre exigera en fin de compte l'introduction progressive de ce que l'on appelle les technologies « de rechange », qui répondent entre autres aux besoins énergétiques, tout en n'émettant pas de dioxyde de carbone ou d'autres gaz à effet de serre. Il a donc été suggéré que, parmi les moyens de promouvoir le développement et la diffusion de technologies de pointe, la coopération internationale pourrait viser en priorité un accord - ou une série d'accords - incitant à l'adoption de certaines de ces technologies de rechange (voir, par exemple, Edmonds et Wise, 1999) » 167(*).

A ce jour, il existe, quoiqu'à une faible proportion, certaines technologies propres sur le marché dont « les panneaux solaires, les turbines éoliennes, la biomasse, l'énergie hydroélectrique, les véhicules hybrides qui combinent les moteurs électriques et les moteurs à combustion, ainsi que l'énergie nucléaire »168(*). Ces technologies existantes devraient être adoptées à une grande échelle et plusieurs autres être envisagées dans les divers domaines susceptibles d'influencer les changements climatiques.

Dans le domaine de l'énergie, par exemple, il faudrait opter pour les énergies renouvelables. A cet effet, « les pouvoirs publics doivent promouvoir un éventail d'options énergétiques - Par exemple : encourager la consommation de gaz naturel plutôt que de combustibles fossiles à forte teneur en carbone et faire appel à des technologies matures liées aux énergies renouvelables telles l'hydrocombustion, la biomasse et l'énergie géothermique. Il y a d'autres sources d'énergie renouvelable, comme la climatisation solaire, l'énergie houlomotrice et les cellules solaires issues de la nanotechnologie, même si tous ces procédés en sont encore à un stade de développement tant technique que commercial. Il y a également le piégeage et le stockage du carbone avant qu'il ne puisse être émis dans l'atmosphère et son transport en un lieu sûr afin de l'isoler de l'atmosphère, par exemple en l'enfouissant dans une formation géologique »169(*).

Dans le domaine de transport, « les technologies qui aident à réduire les émissions sont nombreuses : moteurs diesel à injection directe et turbocompresseur et batteries améliorées pour les véhicules routiers, freinage rétroactif et système de propulsion à haut rendement pour les trains, ailes volantes « Blended Wing Body » et systèmes de propulsion turbofan UDF pour les avions. Les biocarburants pourraient remplacer un large pourcentage du pétrole utilisé aujourd'hui dans les transports. Les transports en commun et la promotion des transports non-motorisés peuvent également réduire les émissions »170(*).

Dans plusieurs autres domaines dont l'agriculture, les forêts, la gestion des déchets, l'industrie, il y a un grand besoin de révolutionner les technologies utilisées à ce jour. Certes, « la majorité des technologies nécessaires à la réduction des émissions existent déjà ou sont sur le point d'être opérationnelles. Il nous faut à présent obtenir le soutien des principaux émetteurs pour un accord à long terme permettant d'assurer l'utilisation et le développement futur de ces technologies »171(*). Ce soutien est indispensable au vu notamment des moyens financiers énormes172(*) qui devraient être investis tant pour les acquérir que dans les recherches scientifiques pour les améliorer et pour leur transfert vers les pays en développement.

* 167 C. PHILIBERT et alii, art.cit, p.20

* 168 Commission européenne, Agir sur les changements climatiques, septembre 2009, accessible sur : http://www.un.org/fr/climatechange/techfacts.shtml, consulté le 03/08/2013

* 169 Idem

* 170 Commission européenne, Agir sur les changements climatiques, art.cit.

* 171 Communautés européennes, L'action de l'UE pour lutter contre le changement climatique, Bruxelles, 2007, p.8, accessible sur : http://ec.europa.eu/environment/ecolabel, consulté le 03/08/2013

* 172 L'UE consacre un budget de 8,4 milliards d'euros pour la recherche et le développement technologique (2007-2013). Cette somme permettra d'utiliser aussi rapidement que possible des technologies propres et de sensibiliser davantage encore l'opinion publique au changement climatique et à ses impacts (voir http://ec.europa.eu/environment/ecolabel)

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore