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Analyse empirique de l'impact de la politique monétaire sur l'inflation en RDC de 1998 à  2012

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par Aimé TSHIBUYI LUPAKA
Université de Kisangani (UNIKIS) - licence (bac+5) en Economie monétaire 2013
  

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I.1.4.2. Les instruments directs

Par le contrôle direct ou administratif, les autorités monétaires intervienne de façon contraignante sur le marché monétaire.

L'efficacité de cette politique dépend de la nature de déséquilibre à corriger par l'intervention des autorités monétaires et de la crédibilité de celle-ci.

S'il est question de corriger un déséquilibre temporaire et perçu comme tel par les opérateurs économiques, ces interventions peuvent être efficace ; si par contre le déséquilibre est dû à des facteurs permanent ou juges comme tels par les opérateurs du marché, elles retarderont simplement l'échéance de l'ajustement.

La crédibilité des autorités monétaires dépendra de la réussite des leurs interventions sur le marché monétaire.

Lorsque les autorités monétaires préfèrent contrôler plus directement la quantité de crédit et sa distribution, elles utilisent généralement les quatre politiques suivantes : la sélectivité du crédit, l'encadrement du crédit, le contrôle de change et en ultime recours la modification de la parité officielle.

1. la sélectivité du crédit.

La sélectivité de crédit vise à contrôler non la quantité, mais l'orientation des crédits bancaires dans le sens voulu par le gouvernement.

Cette intervention du gouvernement peut se faire soit directement soit par l'intermédiaire de la banque centrale.

2. L'encadrement du crédit.

L'encadrement du crédit est la limitation décidée par voie réglementaire du taux de croissance des encours de crédit distribués par les banques, en prenant l'année précédente comme base.

L'encadrement du crédit vise à limiter la progression des crédits distribués par les banques à l'économie.

L'encadrement du crédit est un instrument radical dont la manipulation révèle d'une grande méfiance vis-à-vis des mécanismes de marché. Ce dispositif contraignant alloue à chaque banque de second rang une enveloppe de crédit à octroyer. Tout dépassement de la dite enveloppe fait l'objet de sanctions.

Cet instrument réduit le caractère concurrentiel du marché du crédit, les parts de marché des banques ne peuvent que faiblement évoluer et dans cette logique de rationnement, les banques ont tendance à jouer la sécurité et à privilégier leurs clients traditionnels.

Dans le même esprit interventionniste, l'Etat contrôle l'évolution de la masse globale des crédits et influence également la répartition des crédits entre les agents économiques.

Cet instrument peut toutefois être utile pour combattre l'inflation dans le pays qui ne souffre pas de fort déséquilibre des paiements extérieurs. Le plafonnement général du crédit a peu de chance de diminuer sensiblement l'inflation, si les pouvoirs publics ne prennent pas des mesures parallèles pour réduire les déficits budgétaires, qui sont classiquement les causes premières de l'inflation chronique, aiguë et surtout galopante. Le plus souvent on ajoute au plafonnement du crédit, des plafonds spécifiques limitant les prêts à des secteurs donnés de l'économie.

3. Contrôle de change.

C'est un principe qui consiste à soumettre à autorisation tout achat ou toute vente de toute devise étrangère.

Le contrôle de change a une double fonction : lutter contre la sortie des capitaux et empêcher l'entrée massive des capitaux.

Pour lutter contre les sorties spéculatives des capitaux, les autorités monétaires doivent contrôler à la fois les opérations courantes dont le règlement donne lieu à des transferts des capitaux et les opérations financières proprement dites.

Bien que ce soit pour lutter contre les sorties de capitaux que le contrôle de change est mis en oeuvre, des mesures de celui-ci servent parfois pour lutter contre la sortie excessives des capitaux également.

4. Modification de parité

Lorsque la recherche de l'équilibre des règlements extérieurs ne peut être satisfaite ni par des mesures d'incitation, ni par les contrôles administratifs, il n'est plus qu'une seule issue aux autorités monétaires qui consiste à modifier le taux de change de la monnaie nationale.

Un pays dévalue sa monnaie en général, lorsqu'il se trouve face à un déséquilibre structurel grave de ses paiements extérieurs et à une très mauvaise situation de compétitivité entre les prix de ses produits et ceux des produits de l'étranger.

La dévaluation intervient pour créer des conditions de rééquilibrage des échanges extérieurs du pays en difficulté, c'est-à-dire le pays qui dévalue sa monnaie. L'échec d'une politique économique peut être aussi cause d'une dévaluation.

La dévaluation peut revêtir plusieurs formes : explicite, implicite, offensive ou défensive et à chaud ou à froid. La dévaluation a des conséquences directes sur l'activité économique.

Un pays est poussé à réévaluer sa monnaie lorsque celle-ci est sous-évaluée et génère des pressions inflationnistes à la fois en raison de l'apparition d'un déséquilibre structurel entre l'offre et la demande intérieure.

Parce qu'elle entraîne des entrées des capitaux et donc une augmentation de la masse monétaire.

Open market

Réescompte

Réserves obligatoires

Un pays dont la compétitivité gène les autres est en outre souvent l'objet des pressions internationales visant à l'inciter à réévaluer sa monnaie

Action sur la masse monétaire

.

Instruments indirects ou du marché

Le maniement des taux d'intérêt

Intervention des autorités monétaires sur le marché

Action sur le taux de change

La sélectivité du crédit

L'encadrement du crédit

INSTRUMENTS DE LA POLITIQUE MONETAIRE

Action sur la masse monétaire

Contrôle de change.

Modification de parité

Instruments directs ou admistratifs

Action sur le taux d'intérêt

Figure 5 : les instruments de la politique monétaire

Source : nous-même.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote