WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le projet de loi sur les partis politiques au Maroc

( Télécharger le fichier original )
par Hassan Bentaleb
Université Montpellier 1 - Master recherche en science politique 2005
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Les partis berbéristes :

MP, Mouvement populaire, fondé en 1957 par Mahjoubi Ahardane, son président actuel. Le roi s'était appuyé sur cette formation pour contrer l'Istiqlal et USFP. Il a subi un net revers aux législatives de 2002 : 27 députés (contre 40 élus en 1997).

MNP, Mouvement national populaire : scission du MP, créée en 1991 par Mahjoubi Ahardane après avoir été évincé de la direction du MP. Avec 18 députés élus en 2002 (contre 19 en 1997), il conserve ses positions.

Le « réseau amazigh pour la citoyenneté », nouvelle association issue de l'association amazigh, Tamaynoute (créée en 1978) a décidé de boycotter les élections de 2002. Ahmed Arahmouch dirigeant du réseau (ex-vice président de Tamaynoute) estime que : « Il ne peut pas y avoir de démocratie sans amazighité dans la constitution ».

Les partis islamistes :

PJD, Parti de la justice et du développement : un parti islamiste « modéré », refusant la violence (mais qui prône tout de même l'application, à terme, de la charia au Maroc). C'est la première formation de l'opposition. Le PJD serait même le première parti marocain s'il n'avait pas cédé aux pressions du Palais vivant lui faire limiter son nombre de candidats. Les législatives de 2002 ont été un grand succès : 42 élus (contre 14 en 1997) alors qu'il n'a été autorisé à présenter des candidats que dans la moitié des circonscriptions. Depuis avril 2004, le PJD est dirigé par Saâd Eddine Othmani (psychiatre et diplômé de droit islamique né en 1956). Il a succédé à Abdelkrim Khatib (né en 1920) et incarne la ligne officielle du parti respectueuse de la sacralité du trône alaouite. Un autre courant au sein du PDJ, animé par Mustapha Ramid refuse au contraire le principe de sacralité du « commandeur des croyant », statut sur lequel s'appuie le roi pour asseoir son pouvoir.

Hors du jeu politique :

Al Adl oual Ihssane (Justice et Bienfaisance) dirigé par Cheikh Yassine, est la principale organisation islamiste. Elle n'a pas été autorisée à se transformer en parti politique et donc ne se présente pas aux élections. Prenant à contre-pied les islamistes algériens qui ont dérivé vers la violence, il mise sur une islamisation progressive et en douceur de la société marocaine par le biais de ses actions de bienfaisance. Son idéologie est rétrograde et anti-démocratique (le nom de cette association peut aussi se transcrire Al'Adl wa al Ihasan et se traduire « Justice et spiritualité »). Nadia, la fille de Cheikh Yassine fait figure de porte-parole du mouvement. Au début des années 1980, elle fut la première femme à porter le foulard islamique à l'université de Fès.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote