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Polymorphisme des antigenes plaquettaires humains dans la population tunisienne

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par Mabrouka LASSOUED
Université de Tunis El Manar - Mastère de Génétique et Bio-ressourses 2007
  

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III.3 Les allo-antigènes spécifiquement plaquettaires 

1- Définition 

Ces antigènes sont exprimés d'une manière prédominante sur les PLTs. Ils ont été décrits pour la première fois en 1959 (Van Loghem. J. J et al., 1959; Mohanty. D et al., 2004). Ils ont été découverts suite à des observations cliniques de NAIT ou des cas de PTP. Ils sont localisés sur l'une ou l'autre des six GPs plaquettaires majeures Ia, Ibâ, Ib, IIb, IIIa et la CD109, mais la GPIIIa porte la majorité de ces alloantigènes (Von der Harst. D et al., 1994). Certains de ces antigènes peuvent être exprimés sur d'autres cellules mais à un degré moindre que sur les plaquettes. Ces épitopes immunogènes sont responsables d'accidents d'alloimmunisation foeto-maternelles (Shibfata. Y et al., 1986; Chantrain. C et al., 2000) et post-transfusionnelles (Coffe. C et al., 1995; Crow. C, 1999), après grossesse ou transfusion incompatible à la manière des groupes sanguins et des allo-antigènes du systèmes alloantigèniques d'histocompatibilité HLA (Von dem borne et al., 1995; Simpson. E et al., 1997). De tel alloanticorps serait à l'origine de troubles hémorragiques (Newman. P. J. 1994; Boldt. B et al., 1997).

2- Nomenclature des antigènes spécifiquement plaquettaires 

Initialement, les antigènes plaquettaires étaient définis comme étant des groupes sanguins à partir des sérums des patients allo-immunisés (Tseng L.H et al., 1999; Kao. K.J et al., 1996) et portaient les noms des patients chez qui ces allo-anticorps ont été découverts. Habituellement, ils sont mis en évidence à l'aide de sérums provenant de malades ayant présenté un purpura post-transfusionnel ou des mères d'enfants atteintes de thrombopénie néo-natale (Chabrenaud. J. L et al., 1995).

De ce fait, plusieurs antisérums découverts indépendamment, portaient différents noms de patients (exemple : Zw et P1A, Bak et Lek, Yuk et Peu...) (Tableau III).

Pour pallier à ces différentes appellations, Von dem Borne et Decary en 1990 ont proposé un système simplifié dans lequel, chaque allo-anticorps spécifique d'un allo antigène était désigné par le numéro de l'allo-antigènes plaquettaire HPA correspondant ; ainsi l'allo-antigènes P1A (Zw) (Van Loghem. J. J et al., 1959) est désigné par HPA-1 (Newman P. J. 1994). Et les systèmes plaquettaires sont classifiés dans le système immunogénétique (Dem. Borne. A. E et Décary F., 1990). Santoso et Kiefel ont révisé la nomenclature en 1998 dans le but d'éviter les confusions concernant ces systèmes (Santoso. S. A et Kiefel. V. 1998). Cette nomenclature était moins compliquée que la précédente, donnant les données essentielles sur les nucléotides polymorphes aussi bien que les polymorphismes correspondant aux aa au niveau protéique.

En 1990, the Working Party on Platelet Serology a décidé de formuler un nouveau système de nomenclature basé sur les points suivants :

· Les systèmes antigéniques spécifiquement plaquettaires seront nommés HPA (human platelet alloantigens).

· Les différents systèmes antigéniques sont numérotés chronologiquement selon leur date de découverte.

· On identifie actuellement six systèmes dialléliques. Les formes alléliques seront indiquées alphabétiquement par ordre de leur fréquence dans la population : l'allèle a est le plus fréquent et l'allèle b est le plus faible (Von dem Borne A .k et Decary. F., 1990).

A côté de ces 6 systèmes pour qui on a identifié des anticorps sériques contre les deux allo-antigènes, d'autres systèmes n'ont été identifiés par la sérologie qu'avec un seul allo-antigène. Une désignation W est alors ajoutée après le nom de l'antigène (après le chiffre arabe) si un allo-anticorps contre l'antigène antithétique n'a pas été rapporté (Metcafle. P et al., 2003).

· L'inclusion de nouveaux systèmes HPA devrait être approuvée par The Working Party (Koutsogianni. P. 2004).

Plus tard, en 2003, le Comité de Nomenclature des Plaquettes (PNC) a été créé comme une plate-forme de collaboration entre les groupes qui travaillent sur les PLTs (Platelet Working Party) de la Société Internationale de Transfusion Sanguine (ISBT) et la sous-commission scientifique de l'immunologie plaquettaire de la (ISTH). Ce comité sera le gardien pour la nomenclature des systèmes plaquettaires HPA (Von dem Borne A .k et Decary. F., 1990a).

· Un allo antigène spécifiquement plaquettaire n'est dit HPA que quand sa base moléculaire est définie.

· Les nouveaux antigènes ne seront inclus dans la table de la nomenclature des HPA que lorsque l'approbation du PNC est obtenue. Et avant que le PNC ne donne sa décision, il tient compte des conditions suivantes :

(i) l'allo-antigènes devrait être génétiquement déterminé. Une base de données devrait être fournie : de préférence, la séquence d'ADN ou au minimum la séquence d'ADNc.

(ii) L'association entre la mutation génétique et la réactivité des allo-anticorps avec les formes alléliques des protéines spécifiques par des méthodes immunologiques.

(iii) Au moins deux laboratoires de référence doivent confirmer les données sérologiques et moléculaires.

(iiii) Le laboratoire de contribution devrait fournir une base de données sur la population étudiée. Un pedigree avec les individus de la famille index et/ou d'autres familles serait d'une valeur additionnelle.

(iiiii) Le laboratoire de contribution devrait faire tous ses efforts pour que les échantillons sanguins soient disponibles aux laboratoires pour l'établissement des lignées cellulaires lymphoblastoides (Metcalfe. P et al., 2003).

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille