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L'intégration des sources universelles sur le droit international des droits de l'homme

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par Guité DIOP
UCAD - Doctorant 2011
  

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CONCLUSION

A l'heure actuelle le système interaméricain de protection a une base normative assez diversifiée touchant des thèmes dont l'acuité est au coeur du débat tel que l'abolition de la peine de mort, la punition de la torture, le droit des peuples indigènes, l'acceptante culturelle des droits de la femme etc....

Cet arsenal normatif a pendant longtemps été précurseur sur des thèmes spécifiques tenant aux droits de l'homme par rapport à d'autres instruments internationaux, c'est le cas de la déclaration de 1948, qui est unique en son genre car contrairement à son « contrepartie » de l'ONU (la déclaration universelle). Elle dresse et les droits de l'homme à protéger et les devoirs des individus envers la société, contrairement à celle de l'ONU qui ne se limite qu'aux droits de l'homme. Ce rôle de pionnier du système américain apparaît aussi à travers la convention américaine de 1969 qui est un instrument international sur les droits de l'homme qui de par sa ratification instaure un droit de plainte individuel, en plus, cette même déclaration a le mérite de contenir une `'clause de limitation générale''.

Malgré la mise en place de mécanismes de protection comme la Cour et la Commission pour assurer une répression des atteintes aux droits de l'homme. Force est de constater que l'Amérique reste en proie à ces fléaux habituels de violences, d'impunités, et d'abus d'autorité. En dépit d'une avancée dans les procès des crimes des dictatures du passé, nous constatons que la discrimination sexuelle et l'atteinte aux libertés de la presse portent sur une dizaine de pays et que la palme du plus mauvais élève est décernée à CUBA, en effet l'île communiste continue à réprimer pratiquement toute les formes de dissidences politique. La région est toujours frappée par des problèmes récurrents : affaires des violences et  d'impunités (Colombie, Guatemala et Brésil) ou encore des abus policiers (Brésil Mexique Venezuela et la Colombie qui est ravagé par un demi siècle de guerre civile et en tenaille entre guérillas d'extrême gauches et milices paramilitaires d'extrême droites qui n'ont pas achevé leur démobilisation.)

Ces atteintes sont en parties liées aux problèmes de la ratification de ces conventions aux insuffisances rencontrées dans le fonctionnement des organes chargés d'en assurer l'effectivité et aux problèmes de l'interprétation des différents Traités par certains pays qui, au motif de la lutte contre le terrorisme la sécurité publique, trouvent des raisons justifiables pour perpétrer des abus; le camp de Guantanamo en est un parfait exemple.

Cependant des avancées considérables ont été amorcées depuis peu de temps notamment la fermeture de Guantanamo par la nouvelle administration américaine, l'arrêt des techniques d'interrogations assimilables à la torture, les détentions secrètes ou encore l'approbation de la réintégration de Cuba au sein de l'organisation (OEA). Ce qui laisse préfigurer une nouvelle ère et un dessein des États américains à ne plus être à la traîne par rapport à l'internationalisation des droits de l'homme.

Le système Américain. Connaît donc des évolutions dont on peut retrouver quelques traces dans le système Européen

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