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Les déterminants du délai de prise en charge aux urgences dans les hôpitaux de Kinshasa: cas de la clinique Bondeko, cliniques universitaires de Kinshasa, hôpital Saint Joseph.

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par Dieudonné TSHISHI BAVUALA
Ecole de santé publique de l'université de Kinshasa - Master en santé publique option économie de la santé 2010
  

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II.7. DIFFICULTES RENCONTREES

Nous avons eu des difficultés à obtenir les autorisations des responsables des hôpitaux dans lesquels nous devrions collecter les données.

La lourdeur de l'administration de l'HBMM a fait que jusqu'à ce jour nous n'avons obtenue même pas une réponse négative.

Avec la défaveur de la période électorale et des troubles qui s'en ont suivi, nous n'avons pas pu facilement rencontrer les autorités favorables à notre recherche. Ceci a fait que nous avons commencé la collecte des données avec retard. Aussi dans ce contexte, beaucoup de malade ayant probablement peur de la suite de la situation politique, ont préféré resté chez eux, ce qui a entrainé une certaine baisse de la fréquentation dans ces grandes institutions.

L'HGRPK, ne nous a pas laissé accéder aux services des urgences de différents départements selon les instructions reçues du ministre de la santé. Ceci à cause des troubles dus à la situation politique qui prévalait. Ainsi, nous avons décidé d'exclure l'HGRK de la liste des hôpitaux où l'enquête devrait se dérouler, malgré une autorisation un tardive de collecter seulement aux urgences du département de pédiatrie.

Limites de l'étude

Pour avoir une aperçue globale de la situation des patients consultants aux services des urgences à Kinshasa, il aurait fallu une étude multicentrique avec des sites représentatifs de tous les types des structures sanitaires. La CB est une structure privée mais dont la création repose sur les vertus catholiques. Ceci explique que ses coûts des soins soient assez bas, selon ses dirigeants. Les CUK sont une structure publique. Cependant elles sont aussi un établissement hospitalo-universitaire. Ainsi tout ne se passe pas comme dans les autres hôpitaux publics.

En ce qui concerne les cas suivis, nous n'avons pas interrogé systématiquement tous les malades qui s'étaient présenté aux urgences. Notre équipe a travaillé au maximum pendant 12 heures, alors que les urgences reçoivent 24 heures sur 24 et les enquêteurs étaient absents des urgences certains jours pour raison d'insécurité. Ils étaient en blouse blanche, ce qui risque d'avoir entrainé le biais d'acquiescement (17).

L'absence d'un score de sévérité de l'état des patients arrivant aux urgences ne nous a pas permis de comparer nos résultats à ceux des autres sur cet aspect.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus