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L'origine des problèmes de trésorerie d'une ONG ( organisation non gouvernementale): cas du WWF-Cameroun

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par Isère Ormille MAFODJUI FOSSO
Institut supérieur de commerce et de gestion des entreprises de Yaoundé (Sup de Co)  - Master 1 2008
  

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2. Conception du Système comptable OHADA

Selon le SYSCOHADA, la trésorerie représente l'ensemble des avoirs de l'entreprise en caisse, en banque et aux chèques postaux.

3. La trésorerie selon l'approche de l'analyse financière

Dans une approche d'analyse financière, les indicateurs sont définis et mesurés par leur utilisateur. Les contraintes de sécurité financière peuvent alors être relâchées et il devient possible d'intégrer dans la trésorerie des placements qui ne sont pas inclus dans la définition comptable de la trésorerie. On a ainsi coutume d'y intégrer, a priori, l'ensemble des VMP (Valeurs Mobilières de Placement). En effet, on considère que ces dernières ne représentent pas des fonds investis dans l'activité mais des fonds en attente d'une autre affectation (acquisition d'actifs, paiement de passifs actuels ou futurs). Sont aussi intégrés, les financements liés à la remise à l'escompte ou à la cession de créances commerciales qui ne le sont pas en comptabilité. La trésorerie peut dès lors devenir négative et la gestion de trésorerie s'assimile à une activité de financement.

4. L'approche bilancielle de la trésorerie

La trésorerie d'une entreprise à une date déterminée est la différence entre les Ressources mises en oeuvre pour financer son activité et les Besoins entraînés par cette activité8(*).

En gestion d'entreprise, deux concepts ont émergé de la littérature (voir BAROLET, BOULMER, MEUNIER [1987]) : celui de fonds de roulement (FR) et celui de besoin en fonds de roulement (BFR). Ces deux notions représentent un solde induit de l'activité économique de l'entreprise. Le premier, le fonds de roulement, correspond à la différence entre les emplois permanents et les ressources permanentes9(*) ; le FR est alors indépendant du cycle d'exploitation de l'entreprise. Le second dépend directement de ce cycle d'exploitation puisqu'il est mesuré par la différence entre les postes cycliques du bilan (stocks, créances clients et crédits fournisseurs).10(*)

a. Le Besoin en Fonds de roulement

Le BFR est « le besoin de financement qu'entraîne essentiellement le déroulement permanent du cycle achat/production/ventes ».11(*)

Le BFR est donc d'un caractère inéluctable car, lié à l'activité courante de l'entreprise. Réaliser une activité et donc dégager fondamentalement le Chiffres d'affaires oblige les entreprises à disposer de moyens économiques dont il faut financer la détention.

Ces moyens économiques sont de deux types :

- l'outil de production qui recouvre tout un ensemble d'immobilisations ;

- le cycle d'activité qui est lié au déroulement des étapes de l'activité.

C'est le cycle d'activité qui est donc à l'origine du BFR. Si l'on résume de manière simplifiée le BFR à l'ensemble (Stock+ Clients - Fournisseurs), on peut dire que la détention des stocks et des créances clients « coûte » à l'entreprise.

Le crédit obtenu des fournisseurs vient alléger ce besoin de financement. Mais, pour nombre d'entreprise, cela se révèle insuffisant, de telle sorte que la différence, souvent positive, oblige à mobiliser des ressources soit de long terme, soit de court terme pour équilibrer le bilan.

Le BFR étant maintenant mieux défini et sa provenance principale mieux connue, le problème se pose de savoir évaluer correctement cet agrégat ;

On distingue traditionnellement deux composantes dans le BFR :

- Le BFR d'exploitation (ou des activités ordinaires) ou BFRE (BFRAO : besoin de financement d'un caractère continu car généré par l'activité d'exploitation, c'est-à-dire le métier de l'entreprise.

BFRE=Stocks + Créances d'exploitation (clients et autres créances d'exploitation) 

Dettes d'exploitation (fournisseurs, organismes sociaux, etc.).

Cette composante est de loin la plus importante en valeur.

- Le BFR hors exploitation (ou hors activité ordinaire) ou BFRHE (ou BFRHAO) : besoin de financement d'un caractère plus discontinu ou hors activité ordinaire (nous dirons « hors métier » de l'entreprise).

BFRHE=actif circulant hors exploitation (autres créances : acomptes d'IS...) - passif circulant hors exploitation (autres dettes : Etat, IS, etc.).

* 8 H. Meunier et al, « La Trésorerie de l'Entreprise », Dunod, 1ere éd. ; Paris, 1970.

* 9 Les emplois permanents sont constitués des postes d'immobilisations du bilan, les ressources permanentes sont quant à elles constituées des capitaux permanents (y compris les réserves et provisions) et les dettes à long termes.

* 10 ABECASSIS P (1992), « Les Comportements de Gestion de Trésorerie des Collectivités Territoriales », Thèse de Doctorat ès Sciences Economiques, Université de Paris X - Nanterre.

* 11 P. Rousselot et J.F. Verdier, (2004), « la gestion de trésorerie », 2e éd. ; Paris, P.16.

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