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Stratégies d'attraction des PME dans le secteur de transport urbain: opportunités et limitations

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par Bienvenu MANGINDULA BAKU
Université de Kinshasa RDC - Licencié en gestion financière 2007
  

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1.4. OPPORTUNITES ET LIMITES DE L'ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET MESURES D'ATTRACTION DES PMEs

1.4.1. Considérations Générales

Il est généralement admis que l'environnement économique affecte l'activité des entreprises. Parmi les grandes tendances internationales, on note en particulier : l'accélération des moyens de transport et de communication qui favorise l'internationalisation des activités et des investissements, la tendance à délocaliser la fabrication des produits vers des pays où la main d'oeuvre est peu coûteuse, la libéralisation des échanges internationaux, la dette élevée de nombreux pays qui fragilise le système financier international, l'ouverture progressive de nouveaux marchés très importants comme la Chine, l'Inde, l'Europe centrale et orientale, la tendance des entreprises multinationales à transcender leurs caractéristiques nationales pour devenir des firmes transnationales ou encore la multiplication des alliances stratégiques internationales (comme Renault Nissan ou Texas Instuments-Hitachi).

Au niveau local, l'intérêt d'un marché dépend de la population, mais également de sa santé économique. Celle-ci est fonction de trois facteurs : le pouvoir d'achat, l'épargne et le crédit.

Par ailleurs, la nouvelle donne économique impose aux Etats des mécanismes pour attirer et retenir les entreprises.

Certes, ce qui est dominant pour les entreprises, c'est de trouver le meilleur accord avec leur écosystème et de tirer parti de leur potentiel. Ceux qu'on appelle trop facilement leurs concurrents sont au moins autant des partenaires au sein de cet écosystème.

Dans la nouvelle économie, on a beaucoup moins de jeux à somme nulle (avec un gagnant et un perdant) et beaucoup plus de jeux à somme positive (où plusieurs joueurs peuvent se trouver gagnants). Cette nouvelle économie, qui est faite de réseaux et de territoires plutôt que d'acteurs isolés, développe des territoires de fertilité et de stérilité.

Cependant, il ne suffit pas d'avoir des citoyens bien formés, innovants et bien organisés, il faut aussi que l'environnement économique favorise le développement de leur capacité à entreprendre et à créer.

Il est aujourd'hui vital que des entreprises nationales investissent à l'étranger, mais aussi que des entreprises étrangères investissent sur le territoire national. La course pour attirer les entreprises, passe par des politiques économiques centrées sur l'attractivité du territoire. Cet objectif constitue un des axes majeurs de tous les pays.

Certes, pour accroître l'attractivité des territoires, les Etats doivent jouer sur les paramètres qui influencent les décisions d'implantation. Ces paramètres varient selon qu'il s'agit d'entreprises, de personnes physiques ou de capitaux. Au sein de chacune de ces catégories, les critères diffèrent, également, selon les secteurs concernés et les objectifs poursuivis.

Si l'on met de côté les capitaux qui visent essentiellement la rentabilité financière, et les catégories de personnes spécifiques comme les universitaires, et si l'on se concentre sur les activités entrepreneuriales, on peut distinguer deux séries de critères : des indicateurs liés à la taille du marché et son dynamisme, et des indicateurs fiscaux, juridiques et sociaux.

La première série correspond à des indicateurs liés à la taille du marché et son dynamisme, voire à l'existence de sources d'approvisionnement en matières premières et à la qualité des infrastructures. Les études sur les investissements directs à l'étranger soulignent l'importance de ces paramètres. L'engouement des entreprises du secteur des nouvelles technologies pour les Etats-Unis s'explique, par exemple par l'avance de ce pays qui représente plus de 60% du marché mondial des technologies de l'information, voire dans certains créneaux plus de 80% de ce marché(11(*)).

La deuxième série de critères correspond à des indicateurs fiscaux, juridiques et sociaux. Fiscalité des entreprises et des personnes, charges sociales, stabilité du cadre réglementaire, attitude des administrations, flexibilité du marché du travail, coût et productivité de la main-d'oeuvre, sont autant de critères objectifs sur lesquels se fondent des décisions d'implantation.

A ces critères objectifs, il faut ajouter des critères subjectifs, liés à l'image que véhicule chaque pays. C'est le cas de Londres où, la polarisation des activités financières est dominante au point où certains parlent de l'« effet de place ». La dynamique de l'économie américaine en matière de nouvelles technologies participe au même processus, « toute personne souhaitant s'orienter vers ce secteur est attirée par les Etats-Unis.

Il y a donc pour les jeunes entreprises un phénomène d'attraction très fort, d'autant que l'espérance de gain, si l'on réussit aux Etats-Unis, est beaucoup plus forte qu'en France. Le phénomène s'auto-entretient et provoque une divergence continue entre les Etats-Unis, qui profitent à plein de la dynamique de la nouvelle économie, et l'Europe »(12(*)). Aussi, nous pouvons signaler le cas de la République Démocratique du Congo avec la création de l'ANAPI.

Toutefois, l'utilisation des nouvelles technologies, la capacité à innover et à réagir rapidement, la mise en réseau mondial sont autant de facteurs qui militent en faveur des PMEs.

Une économie qui valorise l'intelligence et la capacité à agir des individus se situe là où les individus le décident, indépendamment des anciens bassins de matières premières ou des métropoles industrielles. Nous devons favoriser la redistribution des cartes, une nouvelle géographie de la création des richesses. Cela passera par une politique volontariste faisant des régions le socle de l'économie nouvelle, plus proche des créateurs d'activité que ne le serait l'Etat centralisé.

* (11) http://www.attraction.France.com

* (12) Idem.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius