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La construction imaginaire de la réalité du Congo à travers les médias congolais

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par John LUNGILA MATANGA
Université de Kinshasa - Licence 2007
  

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7. DIFFUCLTES RENCONTREES

Un travail scientifique comme celui-ci ne saurait s'achever sans difficulté, dans sa réalisation.

Nous avons été certes heurtés par un problème d'argent pour nos déplacements au lieu d'enquête des matériaux d'analyse à travers les chaînes de télévision, pour la consultation des ouvrages à des bibliothèques, et par la navigation à l'Internet. L'apport de nos tuteurs a été d'une grande importance inévitable pour surmonter ces épreuves.

8. PLAN DU TRAVAIL

Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail comportera trois chapitres. Le premier est basé sur le cadre théorique et définition des concepts de base de notre travail. Le deuxième portera sur les medias en République Démocratique du Congo et présentation des chaînes de télévision ciblées. Enfin, le troisième et dernier chapitre sera axé sur l'évaluation critique de la construction imaginaire du Congo par les médias congolais.

CHAPITRE PREMIER :

CADRE THEORIQUE ET DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE

SECTION 1. CADRE THEORIQUE

Tout problème de recherche doit d'abord s'intégrer dans une perspective théorique générale. Et la perspective générale est garante de l'intégration de la recherche dans la communauté scientifique.

A partir de cette perspective théorique générale, le chercheur doit ensuite concevoir un cadre théorique spécifique à l'objet d'étude. Le cadre théorique est quelque peut différente d'une théorie car il se construit uniquement en fonction d'un problème ou d'une question précise de recherche. Alors qu'une théorie est destinée à généraliser l'explication de certaines créations à plusieurs faits et événements.

Le cadre théorique est construit dans le but avoué d'expliquer un seul problème précis. Le cadre théorique sert aussi à intégrer ou à rendre crédible une recherche particulière, dans l'ensemble de la communauté scientifique.

Cet argument épistémologique signifie que le cadre théorique peut être constitué d'une ou plusieurs théories en vue d'insérer une étude dans la communauté scientifique. Outre, la nécessité d'intégrer la recherche à la communauté scientifique, le cadre théorique sert principalement à présenter un cadre d'analyse et à généraliser des relations d'hypothèses déjà prouvées dans d'autres contextes pour tenter de les appliquer au problème10(*).

En ce qui concerne notre travail, nous avons retenu la théorie constructiviste.

I.1.1. La théorie constructiviste

Cette théorie a fait l'objet de plusieurs études scientifiques surtout dans les domaines psychologiques et sociaux. Le pionnier ou le tenant de cette théorie, est Jean PIAGET (psychosociologue suisse), travaillant sur les stades du développement chez l'enfant.

Le constructivisme suppose que les connaissances de chaque sujet ne sont pas une simple « copie de la réalité », mais une (re)construction de celle-ci. Cette (re) construction se fait à partir d'éléments deséintégrés.

En effet, on distingue plusieurs approches constructivistes. Chacun de ces types de constructivisme représente des « points de vue », des perspectives librement traduites d'après un ensemble de travaux présentant des cas particuliers. En ce qui concerne notre travail, nous allons recourir à l'approche constructiviste sociale. Ce dernier est au croisement de différents courants de pensée et fut présenté par Peter L. Berger et Thomas Luckmann dans leur livre The Social Construction of Reality ( 1966). Il cherche à découvrir la manière dont la réalité sociale et les phénomènes sociaux sont « construits » c'est-à-dire la manière dont ces phénomènes sont créés, institutionnalisés et transformés en traditions. La « réalité socialement construite » est vue comme un processus dynamique : la réalité est « re-produite » par les personnes qui agissent en fonction de leur interprétation et de leur connaissance (qu'elle soit consciente, ou inconsciente) de celle-ci. Il s'agit ici de la réalité subjective plutôt qu'objective, telle que nous pouvons la percevoir plutôt que séparée de nos perceptions.

Nous nous référons à cette théorie pour tenter de faire voir comment les journalistes tentent de structurer la connaissance du Congo au quotidien à travers leurs informations. Ceci, en nous mettant du côté de l'émetteur car le récepteur n'est pas exploré ici pour voir comment il re-construit la réalité à partir des informations médiatiques ni comment il traite ces informations.

* 10 LARAMEE A. et VALLE. B., La recherche en communication : élément de méthodologie, Presse de l'université de Québec, 1991, p.170

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