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L'exploitation des ressources marines et la protection de l'environnement

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par Fofana Djakaridja
Université de Limoges - Master 2 droit international et comparé de l'environnement 2007
  

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B/ Au niveau des institutions

Pour la mise en oeuvre des conventions de protection du milieu marin la communauté internationale a besoin d'institutions adaptées et fortes. On compte plusieurs institutions mais il existe plusieurs problèmes non résolus qui minent leur bon fonctionnement.

Au niveau de la coopération régionale, la coopération pourrait être effective si certaines lacunes étaient corrigées. Tout d'abord, les institutions des pêches devraient élargir leurs mandats à la protection de toutes les espèces marines et à la conservation des ressources de la haute mer. Elles devraient aussi se doter de pouvoirs réglementaires car les états gagneraient à mettre ensemble leurs forces pour combattre des fléaux comme la pêche illégale. Du point de vu financier, elles devraient avoir une autonomie financière pour éviter les problèmes de cotisation des états qui se posent souvent. Cela serait possible si les états se mettent d'accord pour instituer une taxe à la conservation directement prélevée sur les activités en relation avec la pêche et versée à l'ORP. Ce modèle de fonctionnement pourrait aussi s'appliquer aux institutions régionales sur les mers régionales créer par le programme des nations unis pour l'environnement (PNUE) dans cadre la lutte contre la pollution des activités offshore et la diversité biologique car un seul état ne peut pas valablement s'imposer aux multinationales.

Au-delà du renforcement des capacités des organisations régionales qui favorisent leur cohésion interne, il convient aussi de renforcer la cohésion entre les différentes institutions qui s'occupent de la conservation et de la préservation.

En effet, la division du milieu marin en plusieurs zones et l'approche sectorielle adoptée par la communauté international dans la réglementation ne facilite pas la tâche des institutions.

Il n'existe pas à ce jour une institution permanente chargée de la coordination des activités de toutes les institutions or tous les problèmes du milieu marin sont étroitement lié vu son unité. Chacun tente bien que mal de son côté d'apporter solution valable aux problèmes que connaît le milieu marin et cela se solde bien souvent par un échec. C'est pourquoi, il convient de créer une cohésion et une coordination suffisante entre les différentes institutions au plan universel en créant une institution globale qui jouera ce rôle. Cette institution pourrait être la forme améliorée du cadre informel des nations sur le droit de la mer créé en 2000.

Elle pourrait ainsi servir de cadre globale et permanent pour aborder les problèmes que connaît l'environnement marin (les pollutions, la chute de la biodiversité etc). Elle pourrait servir aussi de cadre pour l'harmonisation de la réglementation internationale vu la multiplicité des institutions et la diversité de leurs fonctions. En effet, étant donné que la pêche, l'exploitation des ressources minérales, génétique sont des problèmes économiques et environnementaux, il faut songer à l'harmonisation entre les mesures prises par les organisations économiques et commerciales universelles (l'OMC) ou régionales (ALENA, L'EU) avec celles adoptées par les instituions environnementale pour éviter les éventuelles frictions.

On devrait faire de même entre les organisations régionales et sous régionale des pêches qui sont autonomes les uns des autre et entre celle-ci et les organisations de protection des mers régionales créer par le PNUE.A ce propos l'exemple de La Commission pour la protection du milieu marin de la Baltique (Commission d'Helsinki, HELCOM) et la Commission OSPAR pour la protection du milieu marin de l'Atlantique du nord-est (OSPAR) est édifiant .En effet, lors de leur première réunion ministérielle conjointe tenue du 25 au 26 juin 2003 à Brême ,elles ont adopté une déclaration conjointe dans la perspective commune d'une approche écosystémique en matière de gestion des activités de l'homme un impact sur le milieu marin dans leurs zones maritimes .

L'établissement d'une telle cohésion permettrait aux organisations régionales de couvrir toutes les parties des océans sans laisser de zone non protégées .Le problème de l'exploitation de la haute mer serait ainsi résolu étant entendu qu'en vertu de leur pouvoir de gestion stocks migrateurs et chevauchant, elles ont chacune une autorité sur la haute mer dépendant de leur zone. Cette cohésion est d'autant plus importante que les institutions régionales sont aujourd'hui considérées comme le cadre approprié pour aborder les problèmes qui minent l'environnement marin. L'accord des nations unis sur les stocks de poisson de 1995 confirme cette tendance et confie aux organisations régionales la mise en oeuvre des mesures prescrites.

Cette régionalisation de la conservation et de la préservation aura besoin de s'appuyer sur un régime de responsabilité adéquat et global.

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