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L'électricité et le gaz de ville, les facteurs de la hausse de la demande et la gestion dans la Daira de Senia en Algérie.

( Télécharger le fichier original )
par Sid Ahmed HADRI KHOUSSA
Université Paris 8 - Master 1 en Géographie 2008
  

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II.1.7.c Les délestages `'programmés» et l'inégalité de traitement

« Lorsqu'on opère des délestages, il existe une injustice, et on ne traite pas de la même manière
tous les abonnés des agglomérations et quartiers. SONELGAZ privilégie les centres
stratégiques, comme les hôpitaux et les administrations sensibles. D'une manière ou d'une autre

l'entreprise ''obéit'' aux directives de l'état. »D'après le responsable de département des techniques d'électricités, SONELGAZ, la direction régionale de l'Ouest.

« La daïra de Sénia qui se trouve à la périphérie de la ville d'Oran est considérée par SONELGAZ comme `'une zone rurale''. Dans ce cas, elle peut être délestée pour épargner les quartiers de la ville d'Oran. »

Dans un autre volet, ma source rajoute que : « SONELGAZ favorise le plan social sur le plan économique. C'est-à-dire, même avec l'existence de la zone industrielle et la zone d'activité au niveau de Sénia, et lorsqu'il y'a un manque de production, SONELGAZ est obligée de couper le courant aux usines et sites industriels, pour rééquilibrer sa charge. Car en règle générale, ces sites sont tous dotés de groupes électrogènes, et donc peuvent résister et dépasser la période difficile de coupure de courant électrique. »

Du coté des industriels, cette discontinuité de service leur coûte très cher (on peut citer ici l'exemple de la verrerie de la Sénia qui perd parfois toute une production suite à des coupures qui parviennent au moment où les fours de l'usine tournent à plein régime. Ce qui semble les déranger davantage, c'est la manière arbitraire dont s'effectuent les délestages. SONELGAZ, choisit les quartiers et coupe le courant sans faire la distinction entre les entreprises suivant la sensibilité de leur activité. Ainsi, on est en train de toucher à toute l'économie.

Tableau N°13 : Extrait du programme de délestage de la direction de distribution de Sénia

Poste
source

Départ

DATE

Puiss

Heure Ouv.

Heure
Ferm.

Durée de
Coupure Min

END MWH

PETIT LAC

S.T.REMY

05/09/2008

2,29 MW

22:06

22:28

00:22

0,84 MWh

PETIT LAC

S.T.REMY

06/09/2008

2,37 MW

21:28

21:37

00:09

0,36 MWh

Mais dès qune

PETIT LAC

opéra

S.T.REMY

de délest

07/09/2008

est effe

2,11 MW

pou

19:55

per le

20:44

ans la

00:49

industrie

1,72 MWh

u dactivit

PETIT LAC

cest plus

S.T.REMY

localités

08/09/2008

la daïra

1,83 MW

énia

14:21

ront

14:51

atiqu

00:30

coupés,

0,92 MWh

PETIT LAC

S.T.REMY

09/09/2008

2,04 MW

13:17

13:54

00:37

1,26 MWh

uisque les

PETIT LAC

parts éleues

S.T.REMY

10/09/2008

qui aentent

le

2,32 MW

et ZA

20:19

mpten

20:37

des

00:18

ions (par

0,70 MWh

e réseau). Ces dernières alimen END : c'est l'Energie Non Distribuée

ourant et SONELGAZ ne peut rie f

Source : Direction de Distribution de Sénia

Le tableau N°13, fidèlement reproduit à partir du fichier du `'programme des délestages'', récupéré du Centre de Traitements Informatiques de SONELGAZ. À travers cet échantillon, je voulais montrer la fréquence des coupures volontaires (délestages opérés par SONELGAZ) dans des localités suburbaine considérées comme `' zones secondaires''. En fait, le départ Saint Rémy, alimente les agglomérations d'El Amir Abdelkader (ex Saint Rémy) et de Nedjma (ex Chteibo)

dans la daïra étudiée. Durant six jours du 05/09 au 10/09/2008, ces localités ont enduré des coupures allant de 09 mn jusqu'à 49 mn. J'ai noté qu'à défaut de moyens humains et matériels, ces mêmes sites peuvent rester plusieurs jours sans électricité durant les intempéries, lorsque le réseau de distribution électrique subit des dégâts.

L'exemple ne reflète peut être pas, et réellement les faits sur le terrain. Durant le mois de Septembre 2008, et par manque de moyens de production, « les réseaux des localités de Chteibo, Bouamama et Ain Beida ont été pratiquement délestés volontairement entre 7 à 8 fois par jour! » Chose qui avait suscité la colère des habitants de ces quartiers. « Ces délestages programmés, intitulés 'les délestages tournants», sont pratiqués tout le long de l'année. Puisque la demande et la fraude sont devenues très gourmands, et on ne peut rien faire» selon

Carte N°2

Réalisé par HADRI K.Juin2009

le chef de service `'exploitation des réseaux» de SONELGAZ de Sénia. La carte N°2 montre les
agglomérations qui sont touchées systématiquement lorsqu'il ya manque de moyens de
production. Elles sont représentées d'une couleur rouge. La fréquence des coupures volontaires

de courant dans ces sites est trop élevée. Tandis que la couleur orange, désigne les chefs lieux de communes qui sont exposées aux délestages, mais avec un degré moins, comparativement avec les agglomérations secondaires. Mais généralement, si on compare les agglomérations de la daïra de Sénia qui représentent la banlieue Oranaise, jugée un territoire de second degrés par l'entreprise de l'électricité, les quartiers de la grande ville d'Oran sont beaucoup plus épargnés.

Mais, que représentent ces pertes pour l'agence de SONELGAZ de la Sénia ?

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery