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L'électricité et le gaz de ville, les facteurs de la hausse de la demande et la gestion dans la Daira de Senia en Algérie.

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par Sid Ahmed HADRI KHOUSSA
Université Paris 8 - Master 1 en Géographie 2008
  

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II.1.8.b La surfacturation comme solution: un particularisme peu scrupuleux.

En ce qui concerne le taux de perte, le chiffre de 30% enregistré dans la daïra de Sénia, une agence qui fait partie de la direction de la distribution de SONELGAZ. Elle enregistre un taux des plus élevés sur tout le territoire national. C'est une réalité. Mais, d'après mon entretien avec un des responsables de SONELGAZ, de la direction de Sénia, qui a préféré l'anonymat, m'a précisé : « on fait tout dans la surfacturation pour diminuer ce taux ».

Il rajoute que « Généralement on surfacture les secteurs étatiques qui ne sont pas très regardant vu que c'est de l'argent du public. L'éclairage public est le plus prisés pour compenser le manque ou la perte.». C'est avec ces pratiques, et heureusement qu'elles ne sont pas toujours `'courantes» selon cette même source, que ce pourcentage 30% est réduit. Un taux des pertes en électricité dans cette daïra est jugé par les agents de l'entreprise de « catastrophique ».

Chapitre 2 : Bidonvilles, branchements frauduleux et les solutions apportées par l'entreprise d'électricité.

II.2 Cartographie de l'ensemble des sites de fraude collective du territoire de Sénia

Parmi mes objectifs de recherches, c'était de localiser et de cartographier les sites en fraude massive et branchements illicites sur mon territoire d'étude. Il s'avère que ces pratiques sont en général les faits des populations de bidonvilles et des habitations précaires, qui poussent partout sur les terres de la daïra de Sénia, constituant ainsi une << ceinture de misère » dans le périmètre périurbain de la capitale de l'Ouest Oran.

La carte n°4 a été réalisé par mes soins, après avoir eu plusieurs séances de travail avec les agents de l'APC de Sénia et le bureau d'études << URSA(14) » chargé de recenser l'habitat précaire au niveau de la daïra. Ce travail a été complété par des visites du terrain pour porter mon appréciation et une validation de positionnements des sites (bidonvilles conjugués aux branchements frauduleux) sur le support cartographique. Le constat, a été traduit sur la carte topographique d'Oran à l'échelle 1/50 000ème. Plus de 40 sites cependant ont été identifiés et positionnés avec grand soin sur le plan. Ces sites présentent au niveau de la daïra de Sénia quelque 9000 baraquements en fin 2008 selon les données du bureau d'études.

Les grandes concentrations de ces foyers se localisent notamment à Sidi Chahmi, à Nedjma (ex Chteibo), Ain Beida et à la Sénia. Au fil des ans ils sont devenus de véritables ghettos où la fraude de l'énergie atteint son summum. Les autres sites de bidonvilles, habitats précaires qui sont des foyers de fraude et de branchements illicites au réseau de l'électricité, sont éparpillés un peu partout à travers le territoire de la daïra. Ils sont formés de plusieurs baraques, allant d'une dizaine jusqu'à plusieurs centaines, faites de taules et de parpaings.

Selon le rapport final du conseil national économique et social sur l'état des villes algériennes, cet état de fait est du aux différents facteurs, dont : << L'exclusion des populations (15) du logement public en raison des prix pratiqués, les contraintes liées à l'obtention des terrains et

(14)URSA, URBANISME de SAIDA, est un bureau d'études spécialisé dans les études en urbanisme et en aménagement du territoire.

(15) Conseil national économique et social (CNES), Rapport sur la ville algérienne ou le devenir urbain du pays, 12 ème Session ,1998.

des permis de conduire, ainsi que les pesanteurs bureaucratiques, ont favorisé le développement considérable de l'habitat informel qui a donné naissance à des agglomérations chaotiques et à une cacophonie architecturale. Ces constructions sont érigées le soir, les week-ends, les jours fériés, tablant sur l'absence d'intervention et de contrôle des services technique ».

Carte N°4 : Localisation des sites de la fraude collective de l'électricité dans le périmètre d'étude.

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