WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

De la contribution de la communauté internationale dans la protection des aires protégées; cas des réserves des gorilles du nord Kivu

( Télécharger le fichier original )
par Philemon Mumbere Lukombola
Universite de Goma/RD.Congo -  2009
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

UNIVERSITE DE GOMA

UNIGOM

B.P 204 GOMA

FACULTE DES SCIENCES SOCIALES POLITIQUES ET ADMINISTRATIVES

DEPARTEMENT DES RELATIONS INTERNATIONALES

De la contribution de la Communauté Internationale dans la protection des aires protégées :

Cas des réserves des Gorilles du Nord Kivu

Travail présenté et défendu en vue d'obtention du diplôme de gradué en Relations Internationales

Par : Philémon MUMBERE LUKOMBOLA

Directeur Ass2. Richard MATSIPA

Année académique 2008-2009

« S'il est un sujet qui revêt un caractère de grandeur, dépassant les horizons humains, c'est celui de la protection des biens Eternels de la nature, dont nous sommes les détenteurs passagers et responsables ».

VICTOR VAN STRAELEN, Roi Belge

DEDICACE

Je dédie ce travail

A notre Maman MASIKA CHARLOTTE,

à notre oncle KAPOSO SYAMAKUKA et à notre grand Frère PALUKU BIBALYA et son épouse MASIKA KATA BU.

A nos amis Jospin MUGARUKA, Abdala SAIDI, Papy WALA MYOMA et Deshommes Muhindo SALUMU.

A tous ceux qui se sacrifient pour la protection de la nature.

REMERCIEMENTS

Comme tout travail scientifique, ce travail se trouvant entre vos mains n'est pas une oeuvre individuelle.

A vrai dire, tant de gens ont participé, et dans une si large mesure, à notre apprentissage au cours des années, qu'il nous serait difficile de préciser ce que nous devons à chacun d'entre eux.

Merci à notre Dieu, le Père Tout - Puissant pour son Amour, sa Miséricorde et pour son assistance.

A tous ceux qui nous ont fait profiter de leurs expériences et de leurs suggestions, nous leur exprimons notre profonde gratitude.

Une mention spéciale à nos autorités académiques de l'université de Goma.

Et d'ailleurs, sans notre corps enseignant, la rédaction de ce travail aurait été pour nous une tâche fastidieuse.

Nous nous adressons particulièrement à notre Directeur Assistant MATSIPA Richard pour son infaillible compétence et l'aimable rigueur de ses remarques. Qu'il veuille bien agréer nos remerciements les plus raffinés pour sa bienveillante patience et pour avoir consenti de répondre dans l'affirmatif à la direction de ce travail en dépit de ses lourdes et nombreuses responsabilités.

Nous remercions chaleureusement les nombreuses personnes rencontrées à l'ICCN et à l'UGADEC, dont la collaboration et les renseignements pratiques nous ont été très précieux.

Nous remercions particulièrement le Dr JACQUES IYANYA (Dr Congo Field veterinary) et ses collègues pour la façon dont ils nous ont reçus, guidés et conseillés au cours de phases essentielles de récolte de données.

Merci à Augustin MBAYAHI de l'UGADEC, qui ne s'est jamais départi d'une bonne humeur et plein de dévouement.

Nous tenons à exprimer tout notre gratitude à notre mère MASIKA CHARLOTTE , à notre Oncle KAPOSO SYAMAKUKA, notre Grand-frère PALUKU BIBALYA et sa femme MASIKA Eugénie, aux agents de la Boutique super Pablo :GERVAIS, APPOLINAIRE, TONTON ROSSAL,MUMBERE,...pour nous avoir su apporter leur soutien consistant.

A tous nos frères et soeurs, collègues, amis et connaissances, nous disons merci.

Philémon MUMBERE LUKOMBOLA

SIGLES ET ABREVIATIONS

CNDP : Congrès National pour la Défense du Peuple

COCREFOBA : Conservation Communautaire de la réserve forestière de BAKANO

DDR : Désarmement, Démobilisation et Réinsertion

DFGF: Dian Fossey Gorilla-fund international

FARDC : Forces armées de la République Démocratique du Congo

FDLR : Forces Démocratiques pour la libération du Rwanda

LRA : Lord's resistence army

ISDR : Institut Supérieur de Développement Rural

ICCN : Institut Congolais pour le Conservation de la Nature.

MONUC : Mission de l'organisation des Nations Unies au Congo

ONG : Organisation non gouvernementale

ONU : Organisation des Nations Unies

PARECO : Parti des Résistants Congolais

PEVI : Programme environnemental autour des Virunga

PICG : Programme international pour la conservation des Gorilles

PNUE : Programme de Nations Unies pour l'Environnement

PN : Parc nation

PNVI : Parc National des Virunga

RDC : République Démocratique du Congo

RECOPRIBA : Réserve communautaire de Primates de Bakumbule

RECOPRIFOL : Réserve communautaire des Primates de la forêt de Lowa

RGT : Réserve de Gorilles de Tayna

RGU : Réserve des Gorilles d'USALA

REGOUWA : réserve des Gorilles de Utunda et Wassa

UGADEC : Union des associations de conservation des Gorilles pour le développement communautaire à l'Est de la RDC

UA : Union Africaine

UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature

UNESCO : Organisation des Nations Unies pour la science et la culture

WCS : wildlife conservation society (société pour la conservation de la faune sauvage)

0. INTRODUCTION

0.1 PROBLEMATIQUE

Depuis plusieurs siècles, l'humanité protège certaines forêts et écosystèmes, le concept aire protégée a considérablement évolué en Europe depuis la fin du 14ème Siècle, époque où le Roi de Pologne JAGELLO 1er créait la réserve de BIELOWIEZA pour protéger l'Aurochs, menacé de disparition1(*)

Le premier parc national du temps moderne fut créé à YELLOWSTONE aux USA en 18722(*). Aujourd'hui, on trouve des zones protégées au quatre coins du monde3(*)

En Afrique, la conservation des espèces a une longue histoire. Traditionnellement plusieurs espèces animales, des plantes et quelque fois des espaces forestières étaient protégées dans le respect de coutume ancestrales ou pour des considérations religieuses.4(*)

Au fil des décennies et suite à la reconnaissance par la communauté internationale des menaces qui pèsent sur la diversité biologiques, l'importance accordée à la conservation s'est amplifiée. Les initiatives entreprises pour conserver la diversité biologique se sont intensifiées et généralisées au sein des pays africains.

Notamment selon CLAUDE LACHAUX dans son ouvrage, intitulé les parcs nationaux, le premier parc national crée en Afrique est le parc national KRUGER daté depuis 1898 et se trouvant en Afrique du Sud.5(*) Il a été suivi par le parc national ALBERT (PNVI) en 1925 au Congo Belge sous le règne colonial, Site du patrimoine de l'UNESCO depuis 1979 6(*)

Ainsi, durant ces dernières décennies, la conservation de la biodiversité qui n'intéressait initialement qu'un groupe relativement limité des pays est devenue un élément à part entière des politiques et de planifications internationales que nationale.

Dans un contexte international, en réponse à la convention de RIO DE JANEIRO en 1992, la plupart des Etats Africains ont signé la convention sur la diversité biologique et ont préparé leurs stratégies nationales en cette matière7(*).

Au niveau continental, les pays africains ont adopté en 1968 la convention africaine sur la conservation de la nature et les ressources naturelles (convention d'Alger) et ces Etats y ont préparé des stratégies8(*).

En RDC, la protection de la nature date dès l'époque de LEOPOLD II. Déjà en 1889 LEOPOLD II ordonna la construction des réserves naturelles afin d'éviter la destruction des certaines espèces animales. Et comme précédemment mentionné, le premier parc national crée en RDC, et sous le règne colonial est le parc national de Virunga dans le but de protéger les Gorilles9(*). Ce parc fut suivi respectivement du parc national de Garamba (1938) et parc national de Upemba (1939).

Dix ans après l'indépendance, le président Mobutu signa un décret portant sur la création d'autres parcs nationaux : le parc national de KAHUZI BIEGA et celui de la SALONGA10(*).

Malgré cette diversité des parcs nationaux, celui qui nous intéresse plus est celui des Virunga et autres réserves de conservation apparentées dans la province du Nord Kivu. Ces aires protégées et plus particulièrement le PNVI abrite une richesse faunique et florique impressionnantes comprenant plusieurs espèces rares telles que : les Gorilles, le chimpanzé, les lions, les hippopotames, les éléphants11(*)..... Et de cette multiplicité d'espèces celle de Gorilles est celle qui fait l'objet de notre recherche.

Depuis plus d'une décennie, la RDC est en proie des troubles et conflits armés principalement à l'Est du pays12(*). Lorsque nous consultons la répartition des parcs nationaux et autres réserves des conservations apparentées nous remarquons que la plupart de nos aires protégées sur la carte géographique se trouvent à l'Est. Cela justifie que nos aires protégées du Nord Kivu subissent des sérieuses menaces ; d'une part, par la présence des militaires incontrôlés et différentes milices armées dans le parc. Cette présence a pour conséquence, selon l'ICCN le braconnage à 80% de cas13(*).

D'autre part par la population environnante et les réfugiés qui habitent aux périphéries se livrent au braconnage et au coupe de bois,14(*)recherchent des nouvelles terres agricole ;....

Enfin par le réchauffement climatique (changements climatiques) qui entraîne aussi des graves conséquences sur ces aires protégées.

Ces causes, selon certains auteurs, commencent à en occasionner la perte du prestige de la RDC en tant que pays biotope. Les Gorilles tendent à l'extinction suite à :

- la destruction de son habitat ;

- le braconnage illicite c à d chasse illégale pour sa viande ;

- commerce illicite....15(*)

Partant de ces réalités, nous remarquons que nos espèces rares sont en risque d'extinction et face à ces réalités, nous nous sommes posé des questions suivantes :

1) Quels seraient les mécanismes d'intervention de la Communauté Internationale face à la protection des aires protégées ?

2) Quelle serait la contribution réelle de la Communauté Internationale et cette première serait-elle efficace sur terrain dans le cas des réserves des Gorilles du Nord Kivu ?

0.2 HYPOTHESES DE TRAVAIL

L'hypothèse est définie comme étant une proposition de réponses à la question posée au niveau de la problématique16(*).

Ainsi, aux questions ci hautes posées nous proposons les hypothèses ci après :

1. La création d'une commission sur l'environnement et la production de certaines résolutions à matières de respect des aires protégées seraient les mécanismes d'intervention de la Communauté Internationale dans la protection de ces aires.

2. la sanction diplomatique contre les coupables, ruptures des aides et l'embargo sur le commerce illicite des animaux seraient la contribution réelle de la Communauté Internationale dans la protection des aires protégées mais cette contribution ne serait pas efficace au Nord kivu.

0.3 OBJECTIF ET INTERET DU SUJET

Notre travail s'inscrit sur l'état de la protection des aires protégées dans le monde. Il s'intéresse sur la contribution de la Communauté Internationale en clarifiant d'abord les problèmes auxquels la RDC et même la Communauté Internationale se heurte en vue de remettre en forme les aires protégées du Nord Kivu.

Cependant, un bon chercheur doit mettre en exergue l'intérêt du sujet et cela à trois niveaux : niveau personnel, niveau scientifique et le niveau de la société ou de la communauté au sein de laquelle il vit.

a) sur le plan personnel

Nous avons effectué ce sujet pour essayer d'informer ou sonder sur les menaces d'extinction qui pèsent sur les aires protégées, plus particulièrement sur les réserves de Gorilles du Nord Kivu. Et cela s'inscrit dans la logique selon laquelle, la communauté internationale étant consciente de son premier rôle à jouer dans la protection de ces écosystèmes, à ce niveau se situe le respect des conventions (résolutions) sur la protection de ces aires (écosystèmes) sur le plan mondial.

b) Sur le plan scientifique

Sur ce plan, ce travail constitue une banque des données nécessaires pour d'autres chercheurs qui viendront s'intéresser à la protection des aires protégées sur le plan national ainsi qu'international.

c) sur le plan pratique

Ce travail nous a non seulement permis d'approfondir les théories de connaissance acquises mais aussi nous a permis de prendre quelques positions pratiques à différents niveaux pour essayer de résoudre les problèmes liés aux aires protégées et d'analyser les causes de changement climatiques qui occasionnent de sérieuses conséquences sur l'humanité entière.

0.4 METHODOLOGIE DE RECHERCHE

Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes servi de la méthode fonctionnelle appuyée par des techniques documentaires, d'interview libre et d'observation, qui seront bel et bien développés au second chapitre.

0.5 CHOIX ET DELIMITATION DU SUJET

Ce travail a porté sur l'Etat de la gestion des écosystèmes, notamment les Gorilles, ainsi que la contribution de la Communauté Internationale dans la protection des aires du Nord Kivu dans le contexte d'instabilité politique et sécuritaire dans cette province depuis l'année 1994 jusqu'à 2008, période d'installation des réfugiés rwandais et correspondant aux cycles des guerres dans cette province.

0.6 DIFFICULTES RENCONTREES

L'achèvement de ce travail du premier cycle universitaire n'a pas été sans difficultés. De ce fait nous avons connu des difficultés tant matérielles que financières, telles que le manque d'ouvrage spécifiques à notre objet d'étude, difficultés d'accès à quelques sites d'étude suite à l'insécurité qui se vit actuellement dans la province....

L'insuffisance des moyens financiers ne nous a pas permis d'accéder à toutes les données nécessaires.

Ces différentes ont été contournées grâce à la lecture de quelques ouvrages trouvés dans nos bibliothèques et en plus nous nous sommes contentés de données fournies par quelques responsables de l'ICCN, de l'UGADEC et autres personnes interviewées. Avec le peu de moyen financier reçu de part et d'autre on a su surmonter les difficultés liées aux finances.

0.8 SUBDUVISION DU TRAVAIL

Notre travail comporte une introduction, deux chapitres et une conclusion.

Le premier chapitre est consacré aux généralités sur les aires protégées et le second traite sur la contribution de la Communauté Internationale dans la protection des Gorilles du Nord Kivu.

CHAPITRE I. GENERALITES

Ce chapitre est consacré sur la présentation du milieu d'étude et sur la généralité sur les concepts aires protégées

SECTION 1. PRESENTATION DE LA PROVINCE DU NORD KIVU

1.1.1. Situation géographique

Situé à l'Est de la RDC, la province du Nord Kivu occupe 2,5% de la superficie du pays, soit 59.483km2. Elle est limitée au Nord Est par l'Ouganda, au Sud Est par le Rwanda, au Nord et à l'Ouest par la province orientale, à l'Ouest par le Maniema et au Sud par la province du Sud Kivu. La province du Nord Kivu a 4 saisons : deux humides (mi-février à mi-juillet et mi Août) et deux sèches (mi février et mi juillet à Août). Les températures moyennes annuelles varient entre 15°c et 23°c selon la région et en fonction de l'altitude qui varie de 800 à 5.118 m pour le sommet de RUWENZORI.

1.1.2. Organisation politique et administrative

La province est dirigée par un gouvernement provincial avec à sa tête un gouverneur assisté d'un vice-gouverneur, tous deux élus par l'Assemblée provinciale. Le gouvernement provincial compte 10 ministères provinciaux nommés par le gouverneur, dont voici certains de ces ministères :

- Administration du territoire, sécurité et justice ;

- Agriculture

- Développement ;

- Environnement,

La province a comme chef lieu la ville de Goma qui forme avec Beni et Butembo les 3 villes du Nord Kivu. Le milieu rural comporte 6 territoires (Beni, Rutshuru, Lubero, Masisi, Walikale et Nyiragongo).

1.1.3. Les infrastructures du transport.

Un des problèmes de la RDC est de la province du Nord Kivu en particulier, est l'insuffisance et l'état de délabrement des infrastructures de transport qui rendent difficile la circulation des personnes et des biens.

Les routes sont en mauvais état car elles ne sont plus entretenues. Mais ces dernières années, certaines routes ont été réhabilitées notamment les routes nationales 2 et 3.

Le Nord Kivu compte un aéroport international à Goma et 22 aérodromes et des pistes d'atterrissage appartenant à l'état ou à des privés.

La province compte des voies navigables sur les Lacs Kivu et Edouard ainsi que sur les rivières de Rutshuru ,de Rwindi, de SEMULIKI, d'OSSO et de LOWA.

1.1.4 Economie

L'économie du Nord Kivu est essentiellement tournée vers l'agriculture. Les principaux produits vivriers sont le manioc, les maïs, la pomme de terre, le haricot, la banane,... les cultures d'exploitation industrielles de la province sont le café arabica et robusta, le thé,...Beaucoup des exploitations modernes ont disparu à cause notamment des pillages, de l'insécurité, ainsi que l'abandon à la suite de mauvais état des routes, le manque d'engrais,...

En ce qui concerne les mines, le coltan, l'or et la cassitérite sont exploitées actuellement dans la province. Ce secteur connaît une fraude massive de la part d'exploitants d'origines diverse. Le Nord Kivu dispose d'un riche potentiel tomistique avec le parc national de Virunga (PNVI) une partie des parcs de KAHUZI BIEGA et de MAIKO ainsi qu'une trentaine d'autres sites. La plupart de ces parcs et sites ne sont pratiquement plus opérationnels à cause de la mauvaise gouvernance et de l'insécurité due à la guerre.

1.1.5 La population

Estimé à près de 4,5 millions d'habitants en 2005 contre près de 2,4 millions, il y a 20 ans, la population de la province du Nord Kivu représente environ 8% de toute la population de la RDC. La population est essentiellement jeune (79,2%) et très peu urbaines (20,8%). La population urbaine de la province représente seulement 5,5% des citadins du pays17(*).

SECTION 2. APPROCHES CONCEPTUELLES

Le concept « Aire protégée » recouvre une gamme étendue de catégories de conservation.

L'objet de ce chapitre est de faire une étude historique, évolutive et voir comment des ressources naturelles sont actuellement gérées dans le monde et plus particulièrement les gorilles du Nord Kivu.

2.2.1 Le concept « Aire protégée »

Selon sa définition « N'importe quelle zone faisant l'objet d'un contrôle particulier sur le plan juridique et administratif, ou pour des raisons de tradition, ainsi que des mesures d'encouragement visant à conserver certaines caractéristiques, constituent une aire protégées ».

Dans ce contexte, des écrits anciens montrent que ce contrôle de cette nécessité de conserver certaines espèces qui abritent de ressources naturelles variées (faune et flore) ces sont manifestés depuis plusieurs siècles. Depuis lors, ce concept a connu une longue histoire dans l'évolution des sociétés et aujourd'hui il est devenu un mode universel de protection de la nature18(*).

A. Fondement historique des « aires protégées »

Bien que YELLOWSTONE fut la première aire protégée de temps moderne, les espaces protégées dans leur forme ancienne (même si le terme n'existait pas à cette époque) avaient des objectifs et des modes de fonctionnement forts éloignés de concept actuels de conservation.

Selon certains auteurs, le « Tabous religieux » sont considérés comme les premières explications de la mise en place des aires protégées19(*). De ce fait on peut dire que les « forêts sacrées » de sociétés autochtones du monde tropical sont les premières aires protégées au monde même s'il est difficile de préciser l'époque exacte où cette première initiative de protection aurait été prise20(*).

B. Origine proprement dite des aires protégées

Le soir du 19 Septembre 1970, après une visite de quelques semaines dans l'étrange du coin volcanique entourant le Lac YELLOWSTONE , les pionniers Américains de l'expédition WASHBURN se rassemblèrent autour d'un feu du camp au lieu dit MADISON. Ils y décidèrent de faire campagne pour obtenir du congrès la promulgation d'une réglementation fédérale permettant d'assurer la survie de quelques centaines de milliers d'hectares de paysages naturels restés vierges.

Finalement, le 1er Mars 1972, deux ans après ; on créa la première aire protégée du monde : le parc national de YELLOWSTONE (OUEST DES USA)21(*).

C. Définition, catégories et évolution des aires protégées

1. Définition :

D'après l'union mondiale pour la nature (UICN), une aire protégé » est définie comme étant : « une portion de terre ou de mer spécialement vouée à la protection et ou maintien de la diversité biologique ainsi que des ressources naturelles et culturelles associées et gérée par des moyens efficace, juridiques ou autres »22(*).

2. catégories d'aires protégées

La même convention (UICN 1994) classe Sept catégories d'aires naturelles protégées, notamment :

a) zone de nature sauvage : aire protégée, administrée principalement aux fins de protection des ressources sauvages ;

b) réserve naturelle intégrale : aire protégée, administrée principalement aux fins d'études scientifiques ;

c) parc national : aire protégée, administré dans le but de préserver les écosystèmes et aux fins des récréation ;

d) monument naturel/ élément naturel marquent : Aire protégée, administrée principalement dans le but de préserver des éléments naturels spécifiques ;

e) Aire géré pour l'habitat et des espèces : Aire protégée, administrée principalement aux fins de conservation, avec intervention à ce qui concerne la gestion ;

f) Paysage terrestre ou marin protégé : Aire protégée, administrée principalement dans le but d'assurer la conservation des paysages terrestres ou marins et aux fins récréatives ;

g) Aire protégée des ressources naturelles gérées : Aire protégée, administrée principalement aux fins d'utilisation durables des écosystèmes naturels23(*).

Par ailleurs, le nombre de ces aires a augmenté plus rapidement. Et comme l'avons précédemment mentionné (dans l'introduction) celle-ci avait augmenté suite à la reconnaissance par la communauté internationale des menaces qui pèsent sur la biodiversité en voici comment ils ont évolués.

3. croissance des aires protégées dans le monde

Depuis que YELLOWSTONE est devenu la première aire protégée (1872), jusqu'aux années 1960 quelques 10000 aires protégées ont été créées. Le nombre d'aires protégées au monde est aujourd'hui supérieur à 100000.

L'Europe qui abrite 13000 aires protégées, est en tête en terme du nombre. En seconde place nous avons l'Eurasie du Nord qui en compte 18000, suivie de l'Amérique du Nord (13000), l'Australie (9000). Le pacifique est la région qui compte le moins d'aires protégées (320). L'Afrique Australie et Orientale en compte 4390 et l'Afrique Centrale et Occidentale24(*).

La représentation des différents types d'aires protégées dans le réseau d'aires protégées et l'efficacité de la conservation de la biodiversité dans ces différentes aires varient fortement d'un pays à l'autre.

Il est important de mentionner que la création de ces aires et leur mode de gestion en Afrique varie entre les pays Africains Anglophones et Francophones.

En Afrique Francophone, il existe trois générations d'aires protégées : entre 1930 et 1950 durant l'époque coloniale, 1960 à 1990 après les indépendances et de 1990 à 2001 après la conférence de RIO. Par centre, en Afrique anglophone, la majorité des aires protégées a été créés entre 1950 et 197025(*).

De ce fait, ajoutons aussi que ces aires jouent le rôle de réserve de la biodiversité26(*).

4. Quelques aires protégées au monde

Parmi ces aires, nous citons :

- Parc national de Groenland : le plus vaste au monde avec 972000 km2

- Rub' Al-Khal : en Arabie Saoudithe

- Le parc marin du Recif de grande-Bernière (345000 km2) : en Australie

- Réserve de forêt Amazonienne (320000km2) : En Colombie

- Réserve naturelle de Qianqtang (250000km2) : Au Canada

- L'aire Autochtone de valo do Javari (80000 km2) : Au Brésil27(*)

- Lüneburg Heide : Allemange

- Parc des Ecrins : France

- Pechora-Ilych : Russie

- Mount carmel : Israël

- Le centre Kalahari game réserve : Botswana

- Dinder national parc : Soudan

- Zakouma : Tchad

- Parc national du lac Nakuru (Kenya) 1er parc Africain institué en vue de la seule protection des oiseaux28(*)

SECTION 3. NOTION SUR LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

La Communauté Internationale, l'Organisation des Nations Unies, l'ONU ou encore les Nations Unies est une Organisation Internationale fondée à la fin de la seconde guerre mondiale en 1945 pour résoudre les problèmes internationaux. Elle succède à la société des nations (SDN) de 181929(*)

L'expression Nations Unies qui est due au président FRANCKLIN D. ROOSEVELT, apparut pour la première fois dans la déclaration des N-U du 1er Janvier 1942 , Ainsi, après plusieurs rencontres entre les puissances mondiales, l'ONU naquit officiellement à SAN FRANCISCO le 24 Octobre 1945 30(*)

A. BUT DE L'ONU

L'objectif essentiel de l'ONU est évidemment le « maintien de la paix et la sécurité internationale » par de mesures collectives efficaces31(*). Pour y parvenir, les membres de l'Organisation placés sur un pied d'égalité, s'engage à remplir les obligations que leur impose la charte32(*).

L'ONU n'est pas un gouvernement mondial. Cependant ses résolutions donnent une légitimité aux interventions des Etats membres et sont de plus en plus appliquées dans le droit national et international33(*).

B. LES ORGANES DE L'ONU

La charte des Nations Unies prévoit les organes suivants :

1) l'Assemblée Générale : composée des tous les Etats membre (192 Etats 2007) Rôle spécialement politique.

2) Conseil de Sécurité : c'est ici où réside le véritable puissance de l'ONU. En vertu de l'Art 12 de la charte. D'où nous avons 11 membres dont 5 permanents qui détiennent des vetos.

3) Le conseil économique et social : chargé de coopération en toutes les matières intéressant le niveau de vie matériel et culturel des hommes. De cette organe dépendent plusieurs institution spécialisées dont :

· l'UNESCO : chargé de la coopération culturelle et scientifique ;

· UICN : chargé de la protection de la nature, notamment les aires protégées.

4) un conseil de tutelle ou trusteeships : chargé d'administration de surveiller certain territoire qui n'avaient pas encore eu l'indépendance lors de la création de l'ONU.

5) La Cour Internationale de Justice (CIJ) : par laquelle, on juge les Etats qui violent la charte des N-U

6) Secrétariat : D'où le plus haut fonctionnaire de l'ONU est le secrétaire générale34(*). Exemple : le secrétaire général Ban-KI-Moon.

SECTION 4. APERCU SUR LES ESPECES PROTEGEES DANS

LE MONDE

Selon l'Organisation Internationale s'occupant de la conservation de la nature (UICN), deux sortes d'espèces animales sont protégées dans le monde. Notamment :

- Espèces menacées

- Espèces en danger de disparition

1. Espèce menacée

Une espèce est déclarée « menacée si elle répond à des critères précis :

· disparition de son habitat ;

· déclin important de sa population

· érosion génétique

· chasse ou pêche trop intensive

Ces critères généralement établis ou validés par l'UICN, permettent d'affirmer le risque d'extinction des espèces et de lui attribuer un statut de protection (Aire/ espèce protégée)

Actuellement les espèces les plus menacées sont :

- le grand requin blanc

- le tigre du bengol

- le poisson napoléon

- l'éléphant d'Asie

- le Gorilles de montagne

- le Gecko à queue feuille

- la tortue à nez de cochon

- le ponda géant,....

2. Espèce en danger de disparition

L'expression « espèce en danger de disparition » désigne toute espèce en péril exposé à une disparition ou une extraction imminente. C'est le dernier niveau de risque avant l'extinction de l'espèce à l'état sauvage. Parmi ces espèces, nous avons :

- le crocodile de SIAM

- l'albatros du galopagos

- anguille d'Europe....35(*)

Le statut d'espèce menacées ou d'espèce en danger de disparition attire l'attention de tous et chacun sur la vulnérabilité et le risque de disparition d'une espèce.

Le classement dans cette liste mondiale, nationale ou régionale peut donner lieu des mesures de protection de l'espèce de Gorilles de montagnes et donc de son habita.

Cependant, la communauté internationale et le gouvernement de la RDC doivent conjuguer des efforts pour que cette espèce des gorilles ne parviennent pas à disparaître comme le Moa qui se trouvait à Madagascar, le Dodo de l'île Maurice disparu vers 1680, le pigeon navigateur qui était au Nord des USA disparu au début du 20ème S,...36(*)

Et selon Claude LACHAUX, depuis le début de l'époque historique l'homme a provoqué volontairement ou involontairement la disparition de plus de 120 espèces de mammifères et plus de 150 formes d'oiseaux37(*).

En abordant dans le même sens, il y a déséquilibre entre le rythme accéléré d'exploitation des aires protégées et celui de sa reconstruction. Par conséquent, l'homme défriche de façon accélérée la forêt et ne permet pas sa reconstitution38(*).

3. Cause d'extinction

Quels que soient les processus au travers desquels elles s'exercent, l'action de l'homme se traduit par un double effet défavorable sur la biodiversité.

Dans un premier temps, l'homme augmente considérablement la dominance,en raréfiant les populations de la plupart des espèces des communautés, tout en favorisant un très petit nombre utile. Tel est le cas des plantes ou des animaux qu'il multiplie intentionnellement au détriment d'autres.

Un exemple,est celui d'une culture fondée sur une seule espèce.

Dans un second temps, survient l'extinction de certaines espèces dont les populations sont devenues trop fragmentées et numériquement trop raréfiées pour pouvoir survivre. Toutes ces actions irresponsables sont entreprises dans un but alimentaire.

Historiquement, la chasse a constitué la première cause de disparition d'espèce consécutive à l'action de l'homme39(*).

4.1. BREVE REPRESENTATION DES AIRES PROTEGEES EN RDC

Le ministère de l'environnement, conservation de la nature et du tourisme distingues quatre catégories d'aires protégées en RDC :

- 7 parc nationaux dont 4 sont inscrits sur la liste des biens du patrimoine mondial de l'UNESCO (PNVI,PN KAHUZI BIEGA, PN de la MAIKO, PN de KUNDELUNGU) ,celui de l'UPEMBA, GARAMBA et SALONGA.40(*)

- 3 réserves mondiales de la Biosphère ;

- 57 domaines de chasse( exemple ; Vitshumbi).

Actuellement la superficie cumulée de ces aires et de celle à perspective représente 9,6% du territoire national. L'objectif de la RDC était d'amener le 9,6% à 15%, il reste donc à ériger en aires protégées 4,9% de l'étendu du pays, soit 13.813 ha41(*).

4.1.1 Histoire de la protection en RDC

Comme nous l'avons signalé, la protection des aires protégées en RDC remonte depuis l'époque coloniale. Notamment, la création des sites pour la conservation commence plus précisément vers les années 1933 par le Zoo de Kinshasa et quelques années plus tard par le jardin zoologique de Lubumbashi (1936) et de Kisangani (1955). Ce dernier a coïncidé avec le courant rependue à la fin des années 1950 sur la protection des animaux42(*).

4.1.2. Objectifs de la protection des aires protégées

Les biens non économiques qui n'ont pas encore de valeur marchande, du fait de leur abondance, comme l'air, l'eau... Pouvant également être menacé de disparition. Une telle éventualité, si elle devait se réalise, entraînerait inévitablement la disparition de l'homme.

Cependant les aires protégées ne sont pas la panacée à ce problème, mais elle constitue certainement l'un des éléments de la solution au problème posé par la survie de l'humanité. Elles visent à la protection de la nature sous toutes ses formes, animales, végétales,.... Elles veulent être aussi le lieu privilégié d'activités scientifiques et du tourisme43(*). Cependant les aires protégées de notre pays connaissent de difficultés d'ordre particulier et matériel à tel point qu'ils n'arrivent plus à remplir de façon efficace leur fonction c à d la conservation, la recherche scientifique et le tourisme44(*). Ce qui rend aussi difficile à notre pays à définir les objectifs de protection de ses aires protégées45(*).

SECTION 5. AIRES PROTEGEES AU NORD KIVU

Cette section présente (parle sur) les aires protégées du Nord Kivu c à d les lacs, les parcs nationaux et les réserves de conservation apparentées ainsi les espèces animales protégées par la loi congolaise.

5. I. Aires protégées

Selon l'ONG KACHECHE, dans son magasine pour la conservation de la nature, nous avons comme aires protégées : le PNVI, le lac KIVU, le lac IDI AMIN et les différentes réserves de conservation apparentées46(*).

a) le parc national des Virunga

Créé en 1925 sous le règne colonial. Il se situe sur l'équateur dans l'Est de la RDC, le long de ses frontières avec le Rwanda et l'Ouganda. D'une superficie de 784.368 ha, il a une forme très allongée selon un axe Nord Sud par l'île Nord par la rivière PUEMBA à 00°56'S. du Nord au Sud, sa longueur maximale est de 300Km et sa largeur moyenne est de 23 Km. En raison de sa forme allongée et de son découpage particulier, le PNVI a un périmètre total exceptionnellement long de 1150Km47(*).

b) le lac Edouard

est un lac des montagnes situé à 816 m d'altitude, à 2150km2 de superficie, se partage entre l'Ouganda et la RDC. Il déverse ses eaux dans le lac Albert par la rivière SEMULIKI. Il appartient au bassin du fleuve Nil.

c) le lac Kivu

Il est aussi un lac de montagnes situé à 1470m d'altitude et relié au lac Tanganyika par la rivière RUZIZI. Il est frontalier entre la RDC et le Rwanda48(*).

d) les réserves de conservation apparentées

Qui est définie comme un territoire réglementé pour la sauvegarde des espèces animales et végétale49(*).

En effet, nous avons :

- les réserves de gorilles de tayna (RGT) créé en 1998 et se trouvant en territoire de Lubero dans les collectivités de Batangi et de Bamate ;

- réserves communautaires des primates de Bakumbule (RECOPRIBA) créé en 2001 et se situant en territoire de Walikale dans les collectivités Kisimba et Ikobo

- conservation communautaire de la réserve forestier (COCREFOBA) de Bakano créé en 2002 à Walikale dans les collectivités de UTUNDA et WASA

- réserves des Gorilles d'Usala (RGU) créé en 2002 à Walikale dans la collectivité de Usala

- réserve communautaire de primates de la forêt de LOWA (RECOPRIFOL) créé en 2004 à Walikale dans les collectivités de Walowa Uroba, Walowa Luanda et Walowa Yungu50(*).

5.2 QUELQUES ESPECES ANIMALES PROTEGEES PAR LA LOI

CONGOLAISE

Notre pays représente l'une de réserves de faune la plus variée et la plus importantes au monde. Mais depuis quelque temps, l'on assiste à la recrudescence du braconnage et de la contrebande qui menace ainsi dangereusement cette faune.

Pour mettre terme à ces méfaits et sauvegarder son patrimoine, la RDC a voté une loi en vue de protéger ces animaux. Et voici quelques espèces bénéficiant de cette loi 51(*):

A. LES GORILLES

1. Origine : on sait que les primates ont fait leur apparition sur terre il y a 65 ou 70 millions d'années. Il est certain que pendant longtemps, l'histoire de l'homme et celle de grands singes Africains ont été liées52(*).

2. son identité

· son nom scientifique : Gorilla

· il est végétarien

· il est le plus grand primate sur terre

· il a le pelage brun ou noir, à l'aspect laineux ou luisant, plus épais chez les espèces vivant en altitude

· il fait 1,50 à 2 m debout

· poids du male 140 à 200kg, celui de la femelle 70 à 120 kg

· on le retrouve en Afrique de l'Ouest et du centre et habite dans les forêts tropicales de savanes et de montagnes

· l'âge de reproduction du male : 10 à 14 ans de la femelle : 7 à 9 ans

· gestation 250 à 270 jours

· longueur du pénis en érection : 5 cm2

· longévité : 30 à 50 ans

4. mode de vie

Les Gorilles habitent les forêts et sont actifs le jour. Tandis que les gorilles de pays plats préfèrent les forêts tropicales humides. Les gorilles des montagnes vivent plutôt dans les forêts secondaires. Ces derniers se tiennent la plupart de temps au sol tandis que les gorilles de pays plats grimpent souvent dans les arbres à la recherche de nourriture, même le mâle lourd monte fréquemment dans les arbres dont la hauteur peut atteindre 20m.

A terre, le gorilles marchent à quatre pattes en s'appuyant sur les pattes en s'appuyant sur les phalanges de leurs mains et non sur le paumes comme d'autres singes plus franchement quadrupèdes. Chaque nuit, pour se reposer, ils construisent un nid des feuilles. Les gorilles de montagnes ont leur nid à terre, tandis que ceux des plaines leurs nids sont dans les arbres.

Les gorilles vivent en groupe avec à leur tête un mâle adulte appelé « DOS ARGENTE ». La composition de groupe varie de 2 à 30 individus, la moyenne se situant entre 10 et 15.

· Formation de groupe :

En général, chaque groupe se compose d'un mâle adulte (male à dos d'argent), de plusieurs femelles adultes (5 à 6) et de quelques petits. Lorsqu'il y a plusieurs mâles dans un groupe, seul le male dominant peut s'accoupler.

· comportement des groupes

Le comportement des groupes est variable. Les séparations temporaires pour la recherche de nourriture sont fréquentes. Contrairement à beaucoup d'autres primates, ce sont le plus souvent les femelles qui quittent les groupes pour la recherche de la nourriture. Ce groupes durent longtemps parfois surviennent des luttes entre males pour savoir qui dirigera le groupe. Si un nouveau male gagne, il chasse la descendance du vaincu.

Les gorilles connaissent toute une série de son, des cris et de grognement qu'ils utilisent pour reconnaître les membres de leur groupe et les étrangers.

Les gorilles comme les chimpanzés utilisent des feuilles épineuses, riches à Tannin pour se débarrasser des parasites intestinaux qui les gênent. Ils avalent une grande quantité de ces feuilles sans mâcher, si bien qu'elles délogent les vers de parois intestinaux.

5. sortes des gorilles (espèces)

Les gorilles (Gorilla) prennent la plus grande espèce des primates ortho....... Ils font partie de la super-famille des homoïdés. Ce sont des singes Africains et l'on distingue deux espèces et quatre sous espèces :

a) les Gorilles de l'Ouest Africain (gorilla gorilla)

composé de :

- Gorilles de plaines de l'Ouest : Gorilla Gorilla Gorilla

- Gorilles de la rivière : Gorille Gorille diehli

b) les gorilles de l'Est Africain (Gorille Beringeri)

composé de :

- gorilles des montagnes : Gorilla Gorille Beringeri

- gorilles de plaines : Gorilla gorilla Gracien

6. Aire de répartition sur le continent

Les gorilles se repartissent sur deux massifs forestiers géographiquement distant de quelque 1000 km. L'un est situé à l'Est de l'Afrique centrale, l'autre à l'Ouest de celle-ci.

Le bloc forestier Ouest Africain abrite la sous espèce la plus abondante (gorilla gorilla gorilla) plus de 40000 individus. On le retrouve au Cameroun, A Guinée Equatorial, Au Gabon, au Congo Brazza et à la RCA.

Le bloc Est Africain abrite les deux autres sous espèces, les quelques 12000 gorilles de plaines orientales (gorilla Beringei Gracien). Ils se repartissent à plusieurs populations isolées à l'est de la RDC, dans les habitant variables allant des plaines aux forêts de hautes altitudes jusqu'à 3300m53(*).

Les gorilles des montagnes (gorille gorilla Beringei) dont ils subissent environ 700 individus au monde. Ce nombre se repartie entre l'est de la RDC, l'Ouganda et la Rwanda. En RDC, on les retrouve dans le PNVI précisément dans les massifs de Virunga54(*).

B. OKAPI

Nom scientifique : OKAPI Johnstoni

Longévité maximum : 20 à 30 ans

Maturité sexuelle : 19'

Taille adulte : environ 1m 90

Poids : entre 230 et 250 kg

Gestation : durée 14 à 15 mois

Nourriture : feuille

Lieu de vie : forêt tropical dense

Population actuelle : 30000 okapi dans la RDC

Cause de menace : Disparition des forêts

C. CHIMPANZE

Nom scientifique ; Pan troglodytes schweifurthi

Longévité maximum : 45 ans

Maturité sexuelle : male 15 ans femelle : 14 ans

Taille adulte : male : 1m femelle : 0,9m

Poids : male : 50 kg femelle : 40kg

Gestation: durée: 8mois

Nourriture: fruits, écorces, pousses, feuilles, termites

Lieu de vie : forêt tropicale

Population actuelle : 200 individus au Nord Kivu

Cause de menace : exportation

D. L'HIPPOPOTAME

Nom scientifique : Hippopotamus amphibus

Longévité : 40 ans

Maturité sexuelle : male 7,5ans femelle : 9ans

Taille adulte 130 à 160 cm

Poids ; 1103 kg (max.1572kg)

Gestation : durée 8 mois

Nourriture : herbes courtes

Lieu de vie : Lacs, rivières, marais

Population actuelle : dans la lac Edouard 200 hippopotames

Cause de menace : Braconnage pour l'ivoire de ses dents et la viande

E. ELEPHANT

Nom scientifique : loxodonta africana

Longévité max : 60 ans

Maturité sexuelle ; 11 à 20 ans

Taille adulte : 2,50m à 3,20m

Gestation : durée 22 mois

Poids : male 5,5 tonne, femelle, 2,75 tonnes

Nourriture : Ecorses, fruits, feuilles

Lieu de vie ; savane ou forêt

Population : au PNVI -200 éléphants55(*)

6. ASSOCIATION S'OCCUPANT DE LA PROTECTION DES GORILLES

AU NORD KIVU

En Afrique et en RDC à particulier, le domaine de la protection de la nature a commencé bien longtemps par la coutume.

En effet, l'histoire étant très éloquente dans ce domaine, la coutume occupe une place très capitale dans les enjeux de la protection de la nature.

Sur ce, voici quelques normes coutumières de conservation des espèces :

- les tabous ;

- les interdits ;

- protection de lieux sacrés (sites d'intronisation, de reproduction d'espèces forestières d'utilité traditionnelles) ;

- les périodes défendues pour la chasse ;

- l'interdiction de la consommation de certaines espèces sauvage,....

A cela, ajoutons quelques espèces fauniques et floriques protégées par la coutume même jusqu'aujourd'hui.

? Faune :

· Gorille et chimpanzé : proche cousin

· Léopard ; symbole de pouvoir, cet animal n'est ni chassé ni tué car sa peau sert comme costume du MWAMI lors de l'intronisation

· L'éléphant : symbole de la défense et de la richesse

· L'Aigle : symbole de sagesse (vision élevée,....)

· Civette : fabrication de la couronne royale

? Flore

Ex : - le faux fuguer : qui fabrique le cache sexe lors de l'intronisation. Et d'autres espèces fabriquent le tam-tam, collier royal,....

- plante médicinale. 56(*)

Bref : la loi coutumière prône une rationnelle de ressources naturelles57(*)

L'impact de l'intérêt accordé à la protection des aires protégées, notamment les gorilles se manifeste également par le nombre de plus en plus grandissant des ONG locales, ONG internationales et Clubs de la nature dont l'influence sur la politique nationale (congolaise) de conservation s'est souvent avérée positivement. Parmi les associations nous avons l'ICCN et ses partenaires.

I. L'institut congolais pour la conservation de la nature

L'ICCN est l'organe gouvernemental responsable de la gestion de la vie sauvage. Ayant dans sa gestion des plus vaste paysages forestiers aux écosystèmes divers du monde. Il a sous sa responsabilité des sites appartenant au patrimoine mondial de l'UNESCO, tel que le parc national de Virunga. L'ICCN protège la seule population de Bonobo vivant à l'état sauvage et protège en collaboration avec le Rwanda et l'Ouganda la dernière population de gorille de montagne58(*).

II. les partenaires de l'ICCN

Dans notre province, les gorilles bénéficient de la protection des plusieurs ONG dont les voici :

a) Le Dian Fossey Gorilla Fund international (DFGFI)

Cette ONG travaille dans la conservation et la protection des Gorilles et de leurs habitants naturels en Afrique centrale. Le DFGFI s'est engagé à promouvoir la recherche continue sur les écosystèmes, habitats des gorilles, menacés et à informer le monde moderne de la pertinence de cette recherche.

En collaboration avec les agences gouvernementales et les autres partenaires internationaux, DFGFI aide par l'éducation, la santé, les formations et les initiatives de développement économiques les communautés locales en Afrique centrale et en Afrique de l'Est59(*).

b) l'Alliance PAN Africaine des sanctuaires (PASA)

Créée en 2000 pour venir au61(*) secours aux primates sur le continent Africain, qui prennent soins de milliers de primates tels que les gorilles, les Bonobo, les chimpanzés. PASA travaille en étroite collaboration avec les responsables de la santé et de la partie en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord. Elle coordonne 18 projets dans 12 pays africains62(*).

c) l'union des associations de conservation des gorilles pour le développement communautaire à l'Est de la RDC (UGADEC)

La mission de l'UGADEC est de protéger les grands singes et les autres animaux protégés par la loi congolaise dans leurs habitats naturels et de renforcer les capacités des communautés locales en gestion des ressources naturelles pour une utilisation durable.

Du fait que les forêts doivent contribuer au bien être des populations, la conservation communautaire devrait veiller à la promotion du développement des populations riveraines de ces aires protégées et à leur auto-prise en charge. L'UGADEC est une plate forme de conservation communautaire situé dans les provinces du Nord Kivu, Sud Kivu et du Maniema en RDC. Elle fonctionne dans le Parc national de la Maïko et celui de Kahuzi-biega c à d elle s'occupe aussi des gorilles de plaines se trouvant à Walikale (Nord Kivu)62(*).

A celle là, nous ajoutons :

PEVI/KACHECHE : programme environnemental autour de Virunga

PICG : programme international pour la conservation des gorilles

Enfin, le nombre des partenaires augmente selon le temps et selon les circonstances sur terrain.

CHAPITRE II. CONTRIBUTION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DANS LA PROTECTION DE GORILLES DU NORD KIVU

La « diplomatie environnementale » dont le rôle est de définir des objectifs, de critères et des procédures communes est aujourd'hui solidement établie sur la scène internationale62(*).

Cela montre que la communauté internationale en générale et les Etats en particulier ont considérablement pris conscience de l'importance de la protection de la nature et de l'environnement. Ce chapitre donne concrètement la lumière à nos hypothèses. Il démontre la contribution de la communauté internationale dans la protection des aires protégées dont parmi elles les Gorilles du Nord Kivu. Il est subdivisé en 5 sections. La première est consacrée à la méthodologie d'étude, la seconde à l'état sécuritaire des aires protégées du Nord Kivu, la troisième aux textes internationaux sur les gorilles, le Quatrième sur les effets de ces textes sur terrain.

SECTION 1. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

Dans le cadre de ce travail, nous avons opté pour la méthode FONCTIONNELLE accompagné de 4 techniques de récolte des données : la documentation, l'interview, l'observation.

II.1.1 METHODE UTILISEE

Le fonctionnalisme est un courant méthodologique où le chercheur, pour comprendre les situations que connaît une société donnée, se représente comme un ensemble organisé, un système totalement intégré. Chaque composante, chaque élément du système occupe une place et un rôle ou une fonction qui contribue à maintenir l'équilibre du système. Ces composante exercent une action réciproque les uns sur les autres (acteurs et conséquences) et sont aussi une source d'équilibre de l'ensemble et source de l'équilibre et de dysfonctionnement.

A cet effet, Robert King MERTON propose les postulats de base du fonctionnalisme. Selon lui, le fonctionnalisme s'articule sur quatre notions suivantes :

1) Une fonction déterminée jouée par une pratique sociale, pour le fonctionnement de la société ;

2) Le caractère manifeste ou latent de cette fonction ;

3) le dysfonctionnement, résultat de la non efficacité de certaines structures sociales ; et

4) Le substituts ou les équivalents fonctionnels, structure de « relance » remplaçant en quelque sorte les structures sociales disfonctionnement63(*).

En effet, la communauté internationale est une organisation à caractère universelle, dont son objectif principal est le maintien de la paix et la sécurité internationale. C'est sa fonction manifeste.

En poursuivant son objectif spécifique, elle réalise aussi une fonction latente liée à d'autres domaines tel que le développement `PNUD, Banque mondiale,...), l'environnement (PNUE, UICN,....) ce dernier constitue notre domaine de recherche.

Pour ce faire, la communauté internationale contribuerait à la protection des aires protégées et celle de Gorilles du Nord Kivu menacés d'extinction.

En principe, cette fonction de conservation de la nature revêtait à chaque Etat, mais compte tenu des insuffisances observées en RDC, et ailleurs au monde, source même de dysfonctionnement, la communauté internationale s'est trouvée dans l'obligation d'intervenir afin de restaurer l'équilibre.

II.1.2 TECHNIQUES UTILISEES

Une technique est définie par MADELEINE GRAWITC comme un moyen d'atteindre un but situé au niveau des faits, des étapes pratiques. Implique d'utilisation d'outils, des machines, des gestes ou d'étapes susceptible d'être appliqué à nouveau dans les mêmes conditions adoptées au genre de problème et de phénomènes en étude 64(*)

Cependant, nous avons fait recours à 4 techniques : Documentation interview libre, observation.

a) La technique documentaire

Cette technique implique tout support matériel où est situé une trace du passé, ce passé étant plus ou moins éloigné.

En effet, si ce présent travail n'est pas collectif, elle a tout de même bénéficié des nombreux travaux existants : ouvrages, Dictionnaires, Encyclopédies, lexiques, notes de cours enseigné, mémoire,....

b) L'interview libre

Effectuer une interview consiste à obtenir des données libres à l'enquête en interrogeant oralement toute personne susceptible de fournir ces données. Ce qui nous a permis de nous entretenir avec certains responsables des ONG chargées de la protection des Gorilles. Notamment certains responsables de l'ICCN, de l'UGADEC.... Cette technique nous a aussi permis de recueillir des conseils à matière de la part de nombreux collègues et amis.

c) L'observation

Selon cette technique, un chercheur fait un grand « tour d'horizon » de la situation étudiée pour la décrire le plus largement et plus éxhortivement possible. Il en relève les grands traits : les lieux, les objets, les événements qui s'y produisent, les acteurs impliqués, leurs buts et leurs sentiments, observables, leurs activités et leur durée. Ce qui signifie que cette technique nous a énormément aidé. A l'aide de cette technique, nous sommes parvenus à identifier les ONG, les acteurs impliqués dans le domaine de protection des gorilles65(*).

SECTION 2. SITUATION SECURITAIRE DES AIRES

PROTEGEES AU NORD - KIVU

La dégradation des écosystèmes figure au premier rang de multiples modalités par lesquelles l'espèce humaine surexploité et détruit les ressources naturelles dont dépend pourtant sa propre survie.

Les premières atteintes portées par l'homme aux écosystèmes terrestres furent provoquées par la destruction de leur couvert végétal, très tôt victimes de chasseurs paléolithiques par suite d'usage de feu66(*).

Dans notre province, les maux qui dégradent actuellement les aires protégées sont de trois catégories : la guerre, la famine et les dégradations liées aux changement du climat.

2.1. LA GUERRE

Le conflit affaibli un pays et donne aussi naissance à des chefs de guerre et à des organisations dotées d'un savoir faire et d'équipement qui ne peuvent être mis qu'au seul service de la violence67(*).

Selon Jacques VERSCHUREN, à l'échelle historique, les troubles de la dernière décennie constituent seulement des très graves incidents aux aires protégées du Nord Kivu68(*).

L'entrée des réfugiés Rwandais avec la présence de FAR et de milices « Interahamwe » incontrôlés et non maîtrisées fut l'entrée massive de armes de guerres69(*).

Leur séjour a non seulement porté des graves atteintes aux ressources naturelles des parcs nationaux, mais aussi a été l'occasion d'un cycle des guerres qui a gravement et durablement affecté des aires protégées.

Cependant, la guerre dite de « libération » menée par l'AFDL en Septembre 1996 à l'Est du Zaïre a dispersée les réfugiés Rwandais. Un bon nombre a rentré au Rwanda, un autre s'est installé dans la forêt, d'où les mouvements FDLR, EX-FAR et autres.

En 1998, une autre guerre civile due à la défection du groupe AFDL à laquelle se joindra d'autres belligérants a fragilisé davantage la situation des aires protégées.

Durant cette période, par exemple, le PNVI a été scindé en deux portions passés sous tutelle respectivement du Rwanda et l'Ouganda avec poste frontalier et douanier au poste de surveillance de KANYABAYONGA en plein parc, d'où invasion du parc national par les populations locales et immigrés Rwandais et Ougandais qui se livrent au braconnage et aux activités de pêche anarchique et irresponsable70(*).

Collette BRAECKMAN a parlé aussi de fréquentes opérations de ratissage qui se déployaient dans le PNVI71(*).

Et malgré la signature des accords de Pretoria 2002, dans notre pays cette guerre civile conduit à la prolifération des fusils d'avantage utilisés pour la chasse72(*). Au niveau de la province, même après la fin de la transition, des turbulences et de violences isolées et dont les secousses ont une portée sur toute l'étendue de la province : Des pertes en vies humaines, des déplacements massifs des populations et, des destructions des infrastructures économiques... les territoires de Masisi et de Rutshuru autour des PNVI ont été particulièrement touchés par les affrontementst entre les FARDC et les éléments insurgés de Laurent NKUNDA aggravant les problèmes complexe de gestion du PNVI.

Pendant les affrontements, le PNVI a subi des dégâts à savoir :

- Déplacement du personnel (gardes, travailleurs) et agents commis à la surveillance et ou monitoring de Gorilles ;

- Les massacres de Gorilles ;

- Le pillage et vol des biens du personnel ;

- Cessation des activités touristiques ;

- Pâturage à KIROLIRWE ;

- Au PNVI Centre et de l'Est, il a été déploré un activisme des miliciens May May en complicité avec des forces négatives incontrôlées qui ont décimé les grands mammifères dont les hippopotames, les buffles, les éléphants et les antilopes de la savane73(*). Ces méfaits néfastes perturbent la nature au Nord Kivu malgré la convention internationale sur l'utilisation de modification de l'environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles (convention ENMOD) qui a fait l'objet d'une résolution de l'assemblée générale de l'ONU le 15 octobre 1978.Cette convention stipule à son article 55 alinéa 1er que : « la guerre sera conduite en veillant à protéger l'environnement naturel contre des dommages étendues, durables et graves ».L'alinéa 2 est plus formel : »les attaques contre l'environnement naturel à titre de représailles sont interdites »74(*)

L'une de conséquence les plus durables de cette période est l'existence à travers le monde d'un arsenal jusque là inégalé et largement incontrôlé, d'armes de toutes natures.

La stricte bipolarité de la guerre froide a cédé la place à un monde davantage multipolaire au sein duquel on ne se range plus derrière un leader ou même derrière une puissance comme à l'époque de la guerre froide. Le champ de bataille ne connaît pas de limites précises et la destruction entre civile et combattant est incertaine.

Depuis les années 90, nous avons connu des conflits internes dont les combats sont souvent le fait de guérilleros, des milices parallèles ou de groupes d'autodéfense que les soldats réguliers en uniforme75(*).

Ce continent Africain vit plus dramatiquement que les autres régions du monde76(*).

2.2. LA FAMINE

Depuis la création des aires protégées en RDC et au Nord Kivu (PNVI) à particulier, la population mondiale est passée de 2 à 6,5 milliards d'habitants77(*).

La toute grande partie de cette augmentation a eu lieu dans les pays en voie de développement et notre pays n'a pas échappé à ce phénomène.

En soi, une augmentation de population n'implique pas nécessairement une augmentation des pressions sur les ressources naturelles puis que celle-ci dépendent du niveau de développement des populations, de moyens de production et d'une manière générale du rendement agricole et de services tels que l'approvisionnement en énergie78(*).

Dans le cas de notre pays, malheureusement, la situation socio-économique s'est dégradée depuis de décennies. D'où certains auteurs parlent d'une contrainte majeure à la conservation, au développement et à la gestion efficace des ressources naturelles suite à une mauvaise politique ainsi que la mauvaise gouvernance79(*).

D'autres parlent d'une manifeste démissions de l'Etat congolais de ses responsabilités, notamment en matière de vulgarisation agricole et en gestion des espaces depuis les années 6080(*).

Face à ces réalités et, la population congolaise se trouvant parmi les plus défavorisées en Afrique se trouvent directement dépendant dans une large mesure de l'environnement pour son gagne-gain. Ces aires protégées constituent pour elle une source principale de matière telle que les bois de chauffage (MAKALA) médicaments, viande de gibiers ..... Elément essentiel dans la vie de ces habitants et dont l'absence occasionnerait plus des misères à leur niveau81(*).

Par conséquent, ces activités illégales entraînent la perturbation de la planète et l'environnement de la province du Nord Kivu à particulier82(*).

2.3. LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Le problème de la pollution a pris une importance croissante depuis quelques décennies sous l'effet de l'accroissement de la population et l'industrialisation83(*).

La RDC n'évolue pas dans un environnement clos. Elle appartient à un système écologique aujourd'hui en danger dû aux changements climatiques84(*).

Ce défis est due à la diminution de la couche d'ozone qui protége la vie terrestre du rayonnement ultra violet (UVB) se poursuit d'année en année, à un rythme supérieur à celui qu'avait prévu les spécialistes dans les années 50.

La dégradation varie selon les saisons et les latitudes ; et l'intensité de radiations dépend aussi de l'épaisseur de la couche nuageuse. Au dessus de l'Europe et de l'Amérique du Nord, par exemple, la couche d'ozone s'est appauvrie de 10% depuis la fin des années 50.

Une diminution de 1% de cette couche se traduit par une augmentation de 2% de radiations. Même une augmentation minime du rayonnement peut avoir des conséquences graves sur la santé humaine et sur la vie animale et végétale.

Une diminution prolongée de 10% de la concentration moyenne d'ozone dans l'atmosphère pourrait entraîner chaque année 250000 cas supplémentaires de cancer de la peau.

Une intensification du rayonnement ultra violet peut également affaiblir le système immunitaire de l'homme, le laissant plus exposé aux maladies, diminution de productions agricoles 85(*);....

Pour le cas de notre province, la pollution se fait par exemple par les éruptions volcaniques qui affectent la nature86(*).

Sur cette question, le nombre d'instruments internationaux visant à limiter la dégradation de l'environnement s'élève à près de 900. Mais le progrès accompli ne se mesurent pas seulement au nombre d'accords signes sur le papier.

Leur portée et leur efficacité sont extrêmement variables. Signé en 1987, le protocole de Montréal sur la protection de la couche d'ozone, par exemple s'est soldé par une réduction de 77% de la production de CFC entre 1988 et 1995. Mais bien d'autres accords y compris la convention sur le changement climatiques entrée en application en 1994 n'engagent finalement que très peu leurs signatures.

En outre, le contrôle du respect des engagements et de l'application des dispositions est souvent inefficace, voire inexistant.

Autrement dit, face au danger que la dégradation de l'environnement fait peser sur l'ensemble de la planète,la nécessité d'une coopération internationale s'impose alors même que la solution politique mondiale n'en permet pas encore la mise en oeuvre concrète.

Cependant, l'un des obstacles tient au fait que les intérêts nationaux ne sont pas toujours convergents, même si aucune nation ne peut pas échapper aux conséquences de la dégradation de l'environnement ; ni le dommage encourus, ni les bénéfices à tirer des mesures de sauvegarde ne sont également repartis87(*).

Ces réalités, surtout la sur militarisation de la province et la famine entraînent d'une façon continuelle des graves conséquences sur les espèces protégées.

Par exemple, comme nous l'a indiqué dans un communiqué de presse tenue à Goma, le Directeur de l'ICCN, « en Juillet 2007, la famille bien connue de Gorille RUGENDO a été tuée dans le PNVI, un mois après qu'on eut découvert un Gorille femelle qui avait été tuée d'un coût de fusil à l'arrière de la tête dans la même zone. En tout 7 gorilles ont été rués ».

A présent, le Braconnage visant l'hippopotame, les buffles et les grands ongulés est très poussé dans notre province du Nord Kivu et en Ouganda. Des pièges sont tendus dans les forêts occasionnant la mort ou la blessure d'animaux. Dans les forêts ougandaises, par exemple, 25% des tous les chimpanzés ont des membres mutilés ou bien ils ont perdus des mains ou des pieds suite à des blessures infligées par des pièges.

Beaucoup d'animaux trouvent la mort probablement pris aux pièges en dépits du fait qu'ils ne soient pas la cible privilégiée des chasseurs.

Mais dans notre pays, comme l'indique le FAO, les chasseurs ont actuellement tendance de chasser aussi les primates. Et comme nous l'avons signalé dans notre introduction, la guerre dans notre province a conduit à la prolifération des fusils d'avantage utilisés pour la chasse et cela entraîne que les braconniers soient suffisamment armés.

SECTION 3. TEXTES INTERNATIONAUX SUR

LES GORILLES

Le nombre toujours croissant des conventions internationales montre que la communauté internationale et les Etats en particuliers sont conscients de l'importance et la nécessité de la protection de la biodiversité88(*).

En effet, parmi ces conventions, les gorilles du Nord Kivu bénéficient aux 27 principes de la déclaration de RIO sur l'environnement et le développement, la convention sur la biodiversité biologique (CDB) par lesquelles les pays se sont engagés à :

- Inventorier leurs ressources biologiques ;

- Etablir là où c'est approprié, un système des zones naturelles protégées ;

- Evaluer les impacts sur l'environnement pour des activités proposées, susceptibles de nuire sensiblement à la diversité biologique ;

La convention sur le commerce international des espèces de faunes et de flore sauvage menacé d'extinction (CITES) dites convention de WASHINGTON de 197389(*) .

La RDC est signataire de nombreux de ces conventions.

En ratifiant la convention sur la diversité biologique, la RDC s'est engagée à mettre en oeuvre tous les moyens pour protéger et utiliser de façon durable l'ensemble des ressources biologiques de son territoire (Art 6, 7c, 8c, 9c, 10,12b, 12c, 14a, 1bb)90(*)

Ce qui explique que les Gorilles du Nord Kivu bénéficie aussi d'une protection légale.

Dans notre pays cette protection se rencontre à travers plusieurs textes tels que l' « ordonnance loi N° 69-041 du 22 Août 1969  relative à la conservation de la nature ».

Dans cette loi, les Gorilles du Nord Kivu bénéficient pleinement des articles 5 alinéas 1er qui stipule qu' « Il est interdit, dans les réserves intégrales de poursuivre, chasser, capturer, détruire, effrayer ou troubler de quelque façon que ce soit, toute espèces d'animale sauvage, même les animaux réputés nuisibles sauf le cas de légitime défense ». Elle prévoit même de sanctions au coupable à son Art 8 qui stipule : « Quiconque aura détruit un animal sauvage sera puni d'une servitude pénale d'un mois à un an et d'une amande. Si l'animal est un Gorille, la peine sera d'un an à 10 ans » car selon cette loi, cet animal jouit d'une protection totale91(*).

La loi N° 011 du 29 Août 2002 (code forestier).

En effet, à son article 18 stipule : « Est puni d'une servitude pénale de 6 mois à 5 ans et d'une amande de 20000 à 50000 FC celui qui dégrade un écosystème forestier ou déboisé une zone exposé au risque d'érosion ou d'inondation »92(*)

A part ces textes et dans le même souci (but) de protéger les animaux, l'UICN a proposé aussi quelques directives au traitement des animaux captifs.

3.3.1 TRAITEMENT DES ANIMAUX CAPTIFS

A sa 51ème réunion de son conseil relatif à l'utilisation des animaux confisqués, l'UICN a constaté que, des animaux sauvages sont confisqués par des autorités locales régionales et nationales pour toutes sortes de raisons.

Une fois qu'elles ont pris possession de ces animaux, ces autorités doivent user de discernement pour leur prompte limite à ces options.

Selon l'UICN ce contexte de conservation, le choix se limite à ces options :

-Maintenir les animaux en captivité pendant le reste de leur vie naturelle ;

-Renvoyer les animaux dans la nature ;

-Pratiquer l'Euthanasie c à d abattre l'animal sans le faire souffrir.

Mais chacune de ces mesures comporte des conséquences.

1) le renvoi des animaux dans la nature

Est souvent considéré comme la mesure la plus populaire que puissent prendre les organismes concernés et peut lui valoir l'appui vigoureux de la population. Cette mesure crée des risques et de problèmes réels, et présente généralement

Peu d'avantages : les principaux risques et problèmes sont les suivants :

- les animaux lâchés dans la nature en dehors de leurs habitats naturels, s'ils survivent, peuvent devenir de fléaux ou proliféré exagérément ;

- ayant été commercialisés ou enfermée souvent avec d'autres animaux sauvages et parfois domestiques, les animaux sauvages confisqués risquent fort d'avoir été exposés à des maladies et à des parasites ;

- dans des nombreux cas, les animaux confisqués ont été déplacés loin de leur site de capture. Dans le cas où l'on connaît même leur provenance, il est possible que leur niche écologique ait déjà été remplie par d'autres individus et leur renvoie risque de perturber encore davantage l'écosystème.

2) le maintien des animaux sauvages confisqués

Est une solution de remplacement et dans la plupart des cas préférables à leur dans la nature. Il est évident qu'il faudra rendre les animaux à leur propriétaire en cas de vol. dans ce cas beaucoup d'option est envisageables ; chacune comportes de coûts et de risques :

- Les animaux confisqués ayant vrais sou stablement été exposé à des maladies et à des parasites, s'ils sont maintenus en captivité, ils risques d'autres animaux captifs causer des problèmes sérieux.

- Les soins vétérinaires,......sont coûteux.

3) L'euthanasie

Doit être considéré comme une solution pouvant remplacer la captivité des animaux ou leur renvoi dans la nature. Bien que le recours à l'Euthanasie puisse choquer, et selon l'UICN, est un acte par définition inspiré par le respect de l'animal, qui peut être parfaitement compatible avec le souci de la conservation du bien-être des animaux.

II.MEILLEURES FAÇONS DE CONSERVER LES ANIMAUX SAUVAGES

Lorsqu'un organisme de droit public confisque des animaux vivants, la responsabilité de les utiliser de façon appropriée lui en incombe.

Dans le contexte de la conservation et dans les limites du droit national et international, la décision ultime concernant l'utilisation des animaux confisqués doit tendre vers trois buts :

1) tirer le meilleur parti de l'intérêt de spécimen pour la conservation sans compromettre d'aucune façon la santé, le comportement, les caractéristiques génétiques ou le statut de conservation de population sauvages ou captives de l'espèce à laquelle appartiennent ou de tout autre organisme vivant sauvage ;

2) ne pas favoriser le commerce illicite ou irrégulier dont l'espèce fait l'objet ;

3) trouver des solutions dignes, qu celles-ci impliquent le maintien des animaux en captivité, leur renvoi dans la nature ou l'Euthanasie93(*).

SECTION 4. EFFETS DE CES TEXTES SUR

LA PROTECTION DE GORILLES DU NORD KIVU

Avant d'aller plus loin,, il est important de savoir pourquoi doit-on se préoccuper du sort des espèces menacés et préserver le maximum de biodiversité ?

Les arguments en faveur d'une telle proposition peuvent se ronger en plusieurs catégories. Ils sont de nature scientifique, économie et culturelle.

- Rôle scientifique : les rôles sont multiples. De trop nombreuses espèces et parfois végétales ont été anéanties de diverses façons par le passé et sont à l'heure actuelle disparues, sans qu'aucun biologiste n'ait eu le temps de les étudier. En fait, leur étude ne peut être ignorée car elle constitue un argument majeur en faveur de leur protection.

- Rôle économique : le rôle économique majeur que jouent dès à présent les espèces sauvages et leurs potentialités encore plus considérables en matière de l'innovation scientifique, agronomiques et industrielle représentent un argument décisif en faveur de leur protection.

Et comme l'avait souligné l'UICN en 1988 : « la préservation de la diversité génétique est un gage d'avenir et un investissement nécessaire pour maintenir et améliorer la production forestière, pour garder des options ouvertes pour l'avenir et pour parer aux changements défavorables qui surviennent dans l'environnement ».

- Rôle culturel : cette justification culturelle parait indispensable à la suite de son irremplaçable esthétique94(*).

En effet, comme nous l'avons indiqué et ainsi comme l'a indiqué le conseil de sécurité dans la résolution 1856 adoptée à sa 6055ème séance du 22 Décembre 2008 que : « la situation actuelle en RDC continue de menacer la paix et la sécurité internationale dans la région »95(*).

Ce qui veut dire sans doute que la communauté internationale doit intervenir face à cette menace. Et cela à travers son rôle manifeste. Et comme à part ce mandat spécifique, la communauté internationale joue aussi un rôle sur les matières d'environnement, développement..... Donc dans tous les deux cas l'ONU doit intervenir à l'est dans la province du Nord Kivu.

Pour se faire, il suffit de voir comment cela va se passer dans la province du Nord Kivu.

Ces interventions se dérouleront à trois niveaux :

Le début des actions onusiennes dans la protection de l'environnement en RDC, intervention de l'UNESCO après l'entrée des réfugiés et les deux guerres qui ont survies et les actions actuellement sur terrain.

3.1 Le début des actions de la Communauté Internationale sur

l'environnement en RDC

En effet, les effets de ces textes a commencé par la signature du premier accord de siège entre le Zaïre et le WWF. La signature de cet accord intervient au ministère des affaires étrangères le 1er mars 1990 qui a constitué une avancée significative dans la politique de renforcement de la coopération internationale avec l'ICCN. Dès la participation de ce dernier au 25ème anniversaire du WWF à ASSISE (Italie) en Septembre 1996, on parvient à l'accord selon lequel le Zaïre fut retenu parmi les pays prioritaire des actions du WWF en Afrique.

L'arrivée des nouveaux bailleurs de fonds et partenaires (Banque Mondiale « projet forêt et environnement », union européenne....) à contribué à renforcer la visibilité de la RDC et à mobiliser des fonds extrabudgétaires important pour venir en aide aux aires protégées (parcs et autres réserves).

Une conséquence de la présence d'importants bailleurs de fonds à l'ICCN a été l'établissement d'un climat de confiance et de collaboration, c'est ainsi que l'ICCN (RDC) fut en mesure d'organiser des réunions internationales non seulement à Kinshasa mais aussi à l'intérieur du pays et dans les parcs : à titre d'exemple, il convient de citer le « seminaire-atelier »sous-régional de formation et de recyclage des conservations des parcs nationaux et des aires protégées présidé par le secrétaire d'Etat de l'environnement qui a réuni à la RWINDI en Août 1989, plus de 60 experts du Burundi, du Congo, de l'Ouganda et du Zaïre96(*).

Cependant, comme avant l'accord de cessez le feu de Sun City (2002à 2003), les aires protégées avaient subi de sérieuse menaces de la part des parties qui étaient en conflit. Et comme, nous l'avions signalé ci haut, le PNVI était scindé en 2 portions.

L'ONU a intervenu à travers l'UNESCO en mettant sur pied un programme de sauvegarde.

3.2. L'intervention de l'UNESCO

Comme nous le constatons, cette situation malheureuse a nécessité l'intervention urgente de l'UNESCO au niveau de 5 sites du patrimoine mondial « recours à la convention pour la sauvegarde de sites en danger 97(*)» ce qui se fait en travers des mécanismes suivants.

En 1999 :

- Tenue de l'atelier à NAIVASHA/Kenya, regroupant l'ICCN, UNESCO, et toutes les organisations partenaires de ces sites (WWF, WCS, PICG,...)

- Etablissement d'un plan d'action pour la sauvegarde de ces sites ;

- Aide d'urgences fournies par le fonds du patrimoine mondial (800.000 USD)

2000 :

La fondation des Nations unies accepte de finance le projet pour 2,8 millions USD et la coopération Belge pour 320.000 USD.

D'où cette somme a été utilisé comme suit :

· 65% du budget sont destinées au paiement/ versement des primes de 1100 gardes sur terrain. Ce qui a permis de maintenir le personnel en place.

· Achat par site d'un équipement minimal approprié (tenues de brousse, tentes, radio phonies,...)

· Développement des activités de conservation communautaire en faveur des populations environnantes des sites

· Formation et recyclage des gardes en :

- paramilitaire

- biomonitoring (monitoring de la biodiversité)

L'un des grands acquis du projet UNESCO/RDC fut l'établissement d'un mécanisme de gestion concerté des sites par les différentes factions antagonistes comprenant un certain nombre des procédures :

* Installation du bureau de coordination du projet à Nairobi ;

* La mise en place de processus de planification conjointe par tous les intervenants au niveau national.

* Les appris diplomatiques par l'organisation des missions extérieures de sensibilisation des autorités belligérantes et des réunions de autorités de conservation.

Les délégués des différents antagonistes politiques sont les composantes ci après :

- gouvernement : représenté par ADG de l'ICCN/Kinshasa

- RDC/Goma : représenté par le coordonnateur national/ Goma

- RDC/ National : représenté par le ministre de l'environnement/ Bunia98(*).

3.3 Les interventions actuelles de la Communauté Internationale

Notre pays est actuellement classé parmi les Etats fragiles c-à-d il ne parvient pas à se protéger ni contre les agresseurs, ni protéger sa paix intérieure. Pas de provision de sécurité matérielle et la population n'a pas de foi à l'Etat99(*).

Suite à cette fragilité les groupes de miliciens ne cessent d'accroître leur nombre.

En effet, parler de temps menaçant, c'est intégrer pour les hommes (ceux) qui l'affrontent de notions d'attente100(*).

Cependant pour qu'une chose soit faite, il faut que quelqu'un la fasse101(*), l'ONU s'est engagée à faire sa contribution dans la résolution des conflits au Nord Kivu, dans la protection de l'environnement et dans le développement de notre province.

3.3.1 Contribution de l'ONU dans la résolution des conflits en RDC

Le conseil de sécurité réaffirme son attachement à la souveraineté, à l'intégrité territoriale et à l'indépendance de la RDC constatant que cette situation sécuritaire du Kivu continue de menacer la paix et la sécurité internationale dans la région.

Agissant en vertu du chapitre 7 des Nations Unies décide de prolonger le mandat de la MONUC jusqu'au 31 Décembre 2009 et autorise le maintien jusqu'à cette date d'effectif pouvant atteindre 19815 militaires, 760 observateurs militaires, 391 personnels de police et 1050 membres d'unité de maintien de l'ordre. Et cela dans le but de :

- Dissuader toute tentative de recours à la force qui menacerait le processus de Goma et de Nairobi de la part de tout groupe armé, étranger ou Congolais à particulier dans l'Est du pays en utilisant des techniques d'encerclement et fouilles et en engageant toute action nécessaire pour prévenir les attaques contre les civils et désorganiser les capacités militaires de ces groupes illégaux ;

- Coordonner ces opérations avec les brigades intégrés de FARDC déployés dans l'Est pour :

v Désarmer les groupes armés locaux récalcitrants pour assurer leur participation au processus de DDR ainsi que la libération des enfants soldats attachés à ces groupes ;

v Désarmer les groupes armés étrangers (FDLR, LRA...) pour assurer leur participation au processus de désarmement, de démobilisation du rapatriement ou de réinstallation et de réinsertion ainsi que la libération des enfants soldats attachés à ces groupes102(*).

D'où l'environnement bénéfice aussi de cette résolution

Ajoutons aussi que dans le cadre de la protection des Gorilles l'ONU a lancé le 28 Janvier 2009 à 11h 49' GMT. Cette année 2009 comme année consacrée aux Gorilles pour enrayer son extinction et recommander le partage des informations sur les activités pouvant causer des menaces à cette espèce

3.3.2 ANNEE 2009, CONSACREE AUX GORILLES

Les Gorilles jouent un rôle crucial pour le maintien des forêts pluviales et tropicales en Afrique lesquelles sont un des piliers clés d'un climat mondial équilibré. Les futurs de ces forêt dépend des Gorilles qui sèment les graines de prochaines génération d'arbres a dit « Achim STEINER, le secrétaire Adjoint général de Nations unies et Directeur exécutif du PNUE.

Cependant l'ONU a lancé l'année 2009 comme année internationale de Gorilles afin de mobiliser l'ensemble de la planète à la protection de ces singes déclarés en voie d'extinction. L'année dans laquelle on va récolter des fonds, d'où le PNUE a fourni 300.000 $ pour lancer ce nouveau programme. A peu prêt 3 millions de dollars seront nécessaires pour compléter cette stratégie qui durera plus de deux ans et le bailleurs de fonds sont invités à soutenir l'initiative.

3.3.3 L'ONU RECOMMANDE DES INFORMATIONS SUR LES ACTIVITES

ILLEGALES

La MONUC a accepté de partager les informations sur la sécurité et les activités illégales tel que l'abat des Gorilles et l'extraction illégale du Bois avec des organisations de l'ONU y compris l'UNESCO qui est responsable des sites du patrimoine mondial et fondateur du projet de la survie de grands singes conjointement avec les PNUE. Il y a aussi l'engagement de la MONUC à faire des patrouilles conjointement avec les gardes forestiers de l'ICCN améliorer la situation sécuritaire des aires protégées du Nord Kivu103(*).

CONCLUSION

Conclure un travail n'est pas l'achever, mais c'est ouvrir une occasion pour le chercheur de faire l'inventaire de ce qui a été essentiel des préoccupations et éventuellement, ouvrir d'autres perspectives pour des nouveaux recherches.

Au terme de cette étude sur « la contribution de l'ONU dans la protection des aires protégées pour le cas de Gorilles du Nord-Kivu ». Il y a lieu de rappeler les préoccupations qui ont retenu notre attention.

En abordant cette étude, la préoccupation majeure était d'informer au monde sur les menaces d'extinction qui pèsent sur les Gorilles du Nord-Kivu et de vérifier comment la Communauté Internationale intervient face à ces menaces.

Nous avons avancé à titre d'hypothèse :

- La création d'une commission sur l'environnement et la production de certaines résolutions à matière des aires protégées seraient les mécanismes d'intervention de la Communauté Internationale dans la protection de ces aires. Outre,

- La sanction diplomatique contre le coupable et l'embargo sur le commerce illicite des animaux seraient sa contribution réelle.

En vue de vérifier nos hypothèses, nous avons mobilisé un ensemble d'instruments scientifiques à savoir la méthode fonctionnelle accompagnée des techniques documentaires, d'interview libre et d'observation.

L'argumentation qui a vérifié nos hypothèses a été concentré sur les deux chapitres qui constituent l'ossature de ce travail.

Après avoir discuté les concepts de base dans le premier chapitre, nous avons fait un tour d'horizon sur les causes principales de menace sur les Gorilles, notamment les effets de la guerre, la population environnante des aires protégées et les effets des changements climatiques.

Cependant, nous avons constaté que parmi ces causes, la plus menaçante, il y a la guerre parce qu'elle favorise la multiplicité d'armes davantage utilisées pour le braconnage.

Après étude et analyse des données recueillies auprès des différents auteurs et responsables chargés des aires protégées, nous avons constaté que le nombre d'instruments internationaux et lois protégeant les écosystèmes va toujours à nombre croissant. Ce qui confirme notre première hypothèse.

Cependant, les textes réglementaires en matière de la protection de l'environnement, leur portée et leur efficacité sont extrêmement variables.

La convention de Montréal sur la protection de la couche d'ozone s'est soldée par une réduction de 77% de la production de CFC entre 1986 et 1995.

La convention ENMOD qui interdit le recours à des moyens géophysiques à des fins militaires continu de souffrir de ses faiblesses suite à l'existence en travers le monde d'armes de toute nature qui circulent illégalement.

Dans notre province, ces armes sont détenues par des FDLR, des miliciens Mai-Mai,... qui sont jusque là non maîtrisés. Ces derniers s'installent dans des forêts où ils se livrent au braconnage.

Toute fois, ENMOD demeure l'une de plus importantes conventions qui protégent directement l'environnement naturelle en situation de conflit armé.

Même bien d'autres accords y compris la convention sur le changement climatique entrée en application à 1994 n'engage finalement que très peu de leur signateurs. En outre, le contrôle du respect des engagements et de l'application des dispositions est souvent inefficace, voire inexistant. Autrement dit, face au danger que la dégradation de l'environnement fait peser sur l'ensemble de la planète, la nécessité d'une Coopération Internationale s'impose alors même que la solution politique mondiale n'en permet pas encore la mise en oeuvre concrète.

Ce qui infirme notre deuxième hypothèse car face à cette anarchie il y a inexistence des sanctions infligées à ceux-là qui entraînent la dégradation de l'écosystème.

Enfin de ce qui concerne la famine, la RDC est qualifiée comme un état démissionnaire des ses responsabilités suite à une mauvaise politique et surtout la mauvaise gouvernance. Ces conséquences entraînent que la population congolaise surtout celle du Nord-Kivu se retrouve directement dépendant dans une large mesure de l'environnement pour s'en servir. Ce aires protégées constituent pour elle une source principale de matière telle que le bois de chauffage (makala), médicaments, viande de gibiers, ... éléments essentiels dans la vie de ces habitants et dont l'absence occasionnerait plus des misères à leurs niveau.

Par conséquent ces activités entraînent la déforestation et la cannibalisation dont sont victimes les animaux sauvages. Le 30 juin 2009 le gouvernement a lancé officiellement les activités agricoles par le Foire Agricole à Goma. Mais ça ne sera pas à la population de glorifier ce qui ont lancé ces activités, mais de voir comment ils vont se dérouler.

RECOMMANDATIONS.

La recherche d'une solution aux problèmes d'invasion et d'empiétement au sein des aires protégées semble plus en plus urgente. Aussi, au regard des lacunes qui subsistent dans la province en ce qui concerne la protection de ces aires,, d'importantes choses restent à faire, notamment :

a. Au niveau international.

-La Communauté Internationale doit faire son mieux ^possible pour mettre à pratique les centaines des conventions (convention ENMOD, convention de Montréal, ...) déjà existant en leur appliquant au Nord Kivu.

- En partenariat avec le Gouvernement Congolais d'assurer le plus tôt possible le rapatriement des FDLR et d'accélérer les actions des DDR.

Cependant, pour réussir cette stratégie de désarmement, on doit s'appuyer sur une politique sociale et économique permettant d'offrir des moyens de subsistance aux démobilisés.

b. Au niveau national.

-L'Etat étant le garant de toutes les aires protégées doit faire tout pour faire taire la question de la guerre doit ses effets entraînent la dégradation à l'égard de ces aires.

- L'Etat doit adopter une politique d'une gestion durable. Notamment, l'adoption d'une loi par laquelle la population environnante des aires protégées pourra se retrouver associée à la prise des décisions concernant la gestion de ces aires.

- Assurer l'encadrement des FRDC pour lutter contre la cannibalisation des animais sauvages car ceux-ci se livrent au braconnage du fait qu'ils ne sont pas payés.

- Le gouvernement devra interdire tout véhicule dégageant des fumées sur le sol congolais et ce, dans la lutte contre la pollution de l'atmosphère.

- Pour ce qui est de l'ICCN et ses partenaires de garantir la sécurité du personnel et de leur doter des matériels nécessaires afin qu'ils soient capables d'intervenir un peu partout où se trouvent les aires protégées car ceux-ci militent dans la protection des Gorilles menacés.

c. Au niveau local.

- Améliorer les relations entre les gestionnaires des aires protégées et les populations locales car pour que les aires protégées survivent, il est nécessaire d'engager un dialogue avec les communautés affectées c'est-à-dire ces habitants doivent être suffisamment sensibilisés à cette matière.

BIBLIOGRAPHIE

1. OUVRAGES

1.ONU ,ABC des nations unies, new york, 2001

2. Afriquespoir, le monde dans ma poche, médiaspaul, Kinshasa 2005

3.GUICHAOUA A., exilés, réfugiés, déplacés en Afrique centrale et orientale, KARTHALA 2002

4. COHEN A., compte rendu de la première conférence internationale sur la

conservation de la biodiversité du lac tanganyika 1991

5.ALLEN HARMOND ; quel monde pour demain, nouveaus horizons 1998

6 MBIEME LOKWA B, gestion des aires protégées en période de conflit

armés, expérience de l'ICC N 2006

7.BRAECKMAN .C, l'enjeux congolais, l'Afrique centrale après Mobutu, éd

FAYARD 1999

8. LACHAUX C., les parcs nationaux, paris PUF 1980

9. RAMADE F, élément de l'écologie, Dunod, Paris 2005

10. RWANYIZIRI G., population et les aires protégées en Afrique de l'Est,

éd de Bock paris 2006

12.G. GODET, Océans et atmosphère , la hachete, 1996

13. DUROSSELLE.JB & Kaspi.A, histoire des relations

Internationales de 1919 à 1945 , Dunond colin, paris 2004

14.ISDR-BUKAVU, environnement et développement cahier du cerp N° 11

1994

15.MUDINDAMBI K.F, géographie de la République du Zaïre, Hatier

paris 1972

16. LANGUY M. & DE MERODE. E, Virunga survie du premier parc

d'Afrique, Lannoo, 2006

17. GRAWITZ M, Lexique des réserves sociales, 8ème DALLOZ 2004

18. RENNER M, Combat pour la survie, Nouveaux Horizons, 1996

19.MIRELLI & SANDRO RUFFO, Encyclopédie des animaux de la mer, sélection

du Reader digest, 1993

20.RICKLEFS & MILLER, Ecologie, éd de bock, Paris 2005

21.TENSIE WHELAN, l'écotourisme, gérer l'environnement, Nouveaux horizons,

2003

22 .PNUE, Agir pour un avenir viable, la Haye, 2002

23. NSAPO KALAMBA, fatigué d'être Africain, ed Africa University studies, 2007

24.DUPRIEZ H. &DE LEENER P., jardins et vergers d'Afrique , Harmattan 1987

25 .LAMARRE D., Risques climatiques, ed belin, Paris 2002

26.CHATAIGNER M.J & HERVE MAGRO, Etat et sociétés Fragiles, entre conflits, reconstruction et développement, KARTHALA, 2007

27 .ICCN, problématique de la conservation du PNVI en Province du Nord Kivu, Goma, 2007

28. BANQUE MONDIALE, briser la spirale des conflits, guerres civiles et politiques de développement, nouveaux horizons, éd de Boeck, 2005

29. ANGELIE E., introduction à l'écologie des écosystèmes naturels à l'écosystème humain, éd TEC et DOC, Paris 2005

30.GIRARD M-C,sols et environnement,ed.Dunod,Paris,2005

2. AUTRES DOCUMENTS CONSULTES

· Conseil de Sécurité, résolution 1856 du 22 décembre 2008

· RDC, code forestier,loi n° 011 du 22 Août 2002

· RDC, ordonnance loi n° 69/041 du 22 Août 1969 relative à la conservation de la nature

· FAO, un cadre stratégique pour la conservation dans le rift Albertin 2004- 2030

· UICN, lignes directrices relatives à l'utilisation des animaux confisqués, Gland, Suisse février 2000

· IUCN, Rio, 1992

· ICCN, programme de renforcement de la capacité de gestion de l'ICCN et appui à la réhabilitation d'aires protégées en RDC, Avril 2005

· Révue de lUGADEC N° 3, Septembre 2008

· Magasine de la coopération Belge en RDC n° 2 Juin 2007 : Nos forêts notre avenir

· Ministère de `environnement, conservation de la nature et du tourisme : projet de stratégies nationales de la biodiversité 1997

· KACHECHE, magasine pour la conservation de la nature au Nord Kivu N°7

· Conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRG) Octobre 2005

.Convention ENMOD,1978

3. NOTES DE COURS

· Kisangani E, Albanz KABAYA et JC KYUNGU, notes du cours d'initiation à la recherche scientifique ULPGL éd 2007

· ALBANZ KABAYA, notes du cours de méthodes de recherches en sciences sociales UNIGOM, 2007-2008

· KADONNY notes du cours de Droit et pratique diplomatique G3 RI UNIGOM 2008-2009

· CT KADIEBWE, notes du cours de relations internationales II, G2 RI, UNIGOM 2007-2008

4. Sites consultés

Http/ www.unep.org

Http/ www. Acti-environnement. Com

http/ www. Provincenordkivusss.org

http/ www.gorillafund.org

http/ www.pasaprimates.org

http/ www.savetayna.org

TABLE DES MATIERES

DEDICACE ii

REMERCIMENT iii

SIGLES ET ABREVIATIONS iv

0. INTRODUCTION 1

0.1 PROBLEMATIQUE 1

0.2 HYPOTHESES DE TRAVAIL 3

0.3 OBJECTIF ET INTERET DU SUJET 4

0.4 METHODOLOGIE DE RECHERCHE 5

0.5 CHOIX ET DELIMITATION DU SUJET 5

0.6 DIFFICULTES RENCONTREES 5

0.8 SUBDUVISION DU TRAVAIL 6

CHAPITRE I. GENERALITES 7

SECTION 1. PRESENTATION DE LA PROVINCE DU NORD KIVU 7

1.1.1. Situation géographique 7

1.1.2. Organisation politique et administrative 7

1.1.3.Les infrastructures du transport. 8

1.1.4 Economie 8

1.1.5 La population 9

SECTION 2. APPROCHES CONCEPTUELLES 9

2.2.1 Le concept « Aire protégée » 9

SECTION 3. NOTION SUR LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE 13

SECTION 4. APERCU SUR LES ESPECES PROTEGEES DANS 15

LE MONDE 15

4.1.BREVE REPRESENTATION DES AIRES PROTEGEES EN RDC 17

4.1.1 Histoire de la protection en RDC 17

4.1.2. Objectifs de la protection des aires protégées 18

SECTION 5. AIRES PROTEGEES AU NORD KIVU 18

5. I Aires protégées 18

5.2 QUELQUES ESPECES ANIMALES PROTEGEES PAR LA LOI 20

CONGOLAISE 20

CHAPITRE II. CONTRIBUTION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE DANS LA PROTECTION DE GORILLES DU NORD KIVU 27

SECTION 1. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 27

II.1.1 METHODE UTILISEE 27

II.1.2 TECHNIQUES UTILISEES 28

SECTION 2. SITUATION SECURITAIRE DES AIRES 30

PROTEGEES AU NORD - KIVU 30

2.1. LA GUERRE 30

2.2. LA FAMINE 33

2.3. LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES 34

SECTION 3. TEXTES INTERNATIONAUX SUR 36

LES GORILLES 36

3.3.1 TRAITEMENT DES ANIMAUX CAPTIFS 37

II.MEILLEURES FACONS CONSERVER LES ANIMAUX SAUVAGES 39

SECTION 4. EFFETS DE CES TEXTES SUR 39

LA PROTECTION DE GORILLES DU NORD KIVU 39

3.1 Le début des actions de la communauté sur l'environnement en RDC 41

3.2. L'intervention de l'UNESCO 42

3.3 Les interventions actuelles de la communauté internationale 43

3.3.1 Contribution de l'ONU dans la résolution des conflits en RDC 43

3.3.2 ANNEE 2009, CONSACREE AUX GORILLES 44

3.3.3 L'ONU RECOMMANDE DES INFORMATIONS SUR LES ACTIVITES 45

ILLEGALES 45

CONCLUSION 46

RECOMMANDATIONS. 49

BIBLIOGRAPHIE 50

TABLE DES MATIERES 53

* 1 FRANÇOIS RAMADE, éléments de l'écologie, éd.Dunod.Paris, 2005, p 712

* 2 TENSIE WHELAN, l'écotourisme, gérer l'environnement, nouveaux Horizons, Paris, 2003, p51.

* 3 CLAUDE LACHAUX ; les parcs nationaux, paris, PUF, 1980 pp8, 10

* 4 REVUE DE L'UGADEC : n°3 septembre, 2008, p 29

* 5 Idem

* 6 ICCN « Programme de renforcement de capacité de gestion de l'ICCN et appuis à la réhabilitation d'aires protégées en RDC, Avril 2005 P7

* 7 PNUE, Agir pour un avenir viable, la Haye, 2002.p 204

* 8 Union international pour la conservation de la nature, Rio, 1992 p

* 9 Magasin de la coopération belge en RDC, N° 2 juin 2007, non forêts notre avenir p 8

* 10Jean SHABANI INAZAMA, cours de Géographie 6ème, Collège Mwanga, 2008-2009

* 11 Idem

* 12 BONIFACE MBIEME LOKWA, Gestion des aires protégées en période de conflits armés : expériences de l'ICCN, ICCN 2006 P3

* 13 ICCN, Problématique de la conservation du PNVI en province du Nord Kivu, Goma, 2007, P9

* 14 José kalpers et Norbert MUSENZI, Virunga suivi du premier parc d'Afrique, Lannoo, 2006 p95

* 15 REVUE DE L'UGADEC N° 3, septembre 2008, P 10

* 16 KISANGANI E, ALBANZ KABAYA et JC KYUNGU, notes du cours de IRS, ULPGL, édition 2007 P 19

* 17 www.province nord kivu. org

* 18 PNUE : Agir pour un avenir viable, la Haye, Pays bas, 2002, p 09

* 19 GASPARD RWANYIZIRI, population et les aires protégés en Afrique de l'Est, éd de boeck, Paris ; 2007, P.16

* 20 CLAUDE LACHAUX, op. cit, p7,64

* 21 La conservation internationale sur la Biodiversité, UICN 1994

* 22 ANDREW S COHEN, compte rendu de la première conférence internationale sur la conservation de la Biodiversité du Lac TANGANYIKA, 1991 p 85

* 23 FRANCOIS RAMADE, éléments de l'écologie, Dunod, Paris, 2005, P 714

* 24 www.unep.org/ PDF/UN list-protected-areas, www.IUCN.org/ Bookstore

* 25 GASPARD RWANYIZIRI

* 26 MICHEL - CLAUDE GIRARD, Sols et environnement, éd. Dinod, Paris,2005, P 374.

* 27 www.unep.org/un-list-potected-areas

* 28 CLAUDE LACHOIX, op. cit, P77,82,83,59-66

* 29 Jean.BAPTISTE DUROSSEL&André KASPI, Histoire des Relations Internationales de 1945 à nos jours, Armand colin, paris, 2004

* 30 ONU, ABC des Nations Unies, new york 2001 P3

* 31 Note du cours RI G2 RI dispensé par le CT KADIEBWE, UNIGOM 2007-2008

* 32 Idem

* 33 CT BOONGI, notes du cours de DIp, G3 RI, UNIGOM, 2008-2009

* 34 DIP dispensé par le CT Boongi (G3 RI) 2008-2009

* 35 Fr. Wikipedia.org/wiki/espèce-protégé, www.liberation.fr/terre/espèce,protégées.

* 36 FRANCOIS RAMADE, op.cit. p 614, 617, 620

* 37 CLAUDE LACHAUX, op.cit, p 92

* 38 André S. COHEN op, cit, P 63

* 39 FRANCOIS RAMADE, op, cit, PP 610, 612

* 40 Afriquespoir, le monde dans ma poche, mediaspaul, Kin 2005, pp 36,37

* 41 Ministère de l'environnement, conservation de la nature et du tourisme ; projet de stratégie nationale de la biodiversité 1997 pp 10 et 14

* 42 Idem pp 10 et 14

* 43 CLAUDE LACHAUX, les parcs nationaux, Paris PUF 1980 P5 ; JACQUES VERSCHURIF, survie du premier parc Africain, Lanoo, 2005 P 83

* 44 Ministère de l'environnement, conservation de la nature et tourisme op, cit, P 14

* 45 MWISENEZA SEBIGUNDA, la gestion des écosystèmes du parc national de Virunga et les relations internationales, TFC, UNIGOM, 2007 - 2008

* 46 KACHECHE, magasine pour la conservation de la nature au Nord Kivu, N°7, P11

* 47 MARC LANGUY et EMMANUEL DE MERODE, survie du premier parc d'Afrique, Lanoo, 2006, P 21.

* 48 KAMA FUNZI MUDINDAMBI, géographie de la République du Zaïre, Hatier, Paris 1972 P 25

* 49 Idem ;

* 50 REVUE DE L'UGEDEC ; N°3, Septembre 2008, P 5

* 51 Ordonnance loi N° 69-041 Août 1969 relative à la conservation de la nature.

* 52 HENRI RUGENDABANGA, Cours d'histoire , 6ème Collège MWANGA, 2008-2009

* 53 htpt/.fr.gorilla-wikpedia

* 54 Afriquespoir, op, cit, p 26

* 55 KACHECHE, magasine pour la conservation de la nature au Nord kivu, RDC, Numéro 7 p4,5.

* 56 Revue de k'UGADEC : N°3, septembre 2008, P 29

* 57 HUGUES DUPRIEZ et PHILIPPE DE LEENER, Jardins et verges d'Afrique, Harmattan, 1987, P237.

* 58 www.ICCNRDC.cd

* 59 www. Gorillafund.org

60 www.pasaprimates.org

* 61 www.savetayna.org, revue de l'UGADEC N°2 Octobre 2007 , p 4

* 62 MICHAEL RENNER, Combat pour la survie, Nouveaux Horizons, 1996, pp 111,112

* 63 ALBANZ KABAYA, Note du cours de méthodes de recherche en Science sociale, G2 RI, UNIGOM 2008-2009.

* 64 MADELEINE GRAWITE, lexique des sciences sociales, 8ème édit. DALLOZ, Paris, 2004, p 393

* 65 ALBANZ KABAYA, Cours déjà cité.

* 66 FRANCOI RAMADE , op.cit , p 487

* 67 BANQUE MONDIALE, Briser la spirale de conflits, guerre civile et politique de développement, nouveaux horizons, édit Boeck, 2005, p 16

* 68 JACQUES VERSCHUREN, Virunga Survie du premier parc Afrique, Lanoo, 2006, P 83

* 69 ANDRE GUICHAOUA, Exilé,réfugiés, déplacés en Afrique Centrale et orientale , éd KARTHALA, 2004, p 965

* 70 BONIFACE MBIEME LOKWA, gestion des ires protégées en période de conflits armés, expérience de l'ICCN 2006 p 6

* 71 COLLETTE BRACKMAN, L'enjeu congolais, l'Afrique centrale après Mobutu, éd FAYARD, 1999, p 339

* 72 FAO, un cadre stratégique de la conservation dans le RIFT ALBERTIN, 2004-2030

* 73 ICCN, Problématique de la conservation du PNVI en province du Nord Kivu, Goma 2007 PP2,8

* 74 Convention sur l'utilisation des techniques de modification de l'environnement à des fins militaires ou autres fins hostiles (ENMOD) octobre 1978

* 75 MICHEL RENNER, Combat pour la survie, Nouveaux Horizons, pp2, 3,4

* 76 NSAPO KALAMBA, Fatigué d'être Africain, university studies, 2007, p64

* 77 ALLEN HAMMOND, Quel monde pour demain, Nouveaux horizons, 1998, pp 3,252

* 78 MARC LANGUY &EMMANUEL DE MERODE, op.cit, 2006, p 154

* 79 Conférence internationale sur la région des grands lacs (CIRG) octobre 2005, p 3

* 80 ISDR BUKAVU, environnement et développement cahier du CERPU N° 11, 1994, p 86

* 81 FAO, op.cit, p 11

* 82 G.GODET, Océan et Atmosphère, la Hachette, 1996, p 96

* 83ALLESANDRO MIRELLI et SANDRO RUFFO, Encyclopédie des animaux de la mer, sélection du reader digest, 1993, p 25

* 84 MAGAZINE DE LA COOPRATION EN RDC & CO N° 2 juin 2008 : nos forêts notre avenir!, p 3

* 85 MICHAEL RENNER , op.cit,1996, p 26

* 86 RICKLEFS & MILLER, Ecologie, éd. de Bock, Paris 2005 ; p 43

* 87 MICHAEL RENNER, op.cit, pp112, 113

* 88 Code forestier,loi N° 011/2002 du 29 Août 2002 , p5

* 89 FAO, un cadre stratégie pour la conservation dans le RIFL ALBERTIN 2004-2030, p15

* 90 Ministère de l'environnement, conservation de la nature et du tourisme, stratégie nationale de la biodiversité 1997

* 91 Ordonnance-loi N° 69-041 du 22 Août 1969 relative à la conservation de la nature,Art.5,8

* 92, Code forestier, Loi N° 011 du 29 Août 2002

* 93 UICN, lignes directrices relatives à l'utilisation des animaux confisqués, Gland, Suisse, Février 2000, pp3,4,5

* 94 FRANCOIS RAMADE, op.cit, pp 681,694

* 95 Conseil de sécurité, résolution 1856 du 22 Décembre 2008

* 96 JACQUES VERSHUREN& SAMY MANKOTO, Survie du premier parc d'Afrique, Lanoo, 2006, p 93

* 97 BONIFACE MBIEME LOKWA, op.cit ; p6

* 98 BONIFACE MBIEME LOKWA, op.cit,p p6-7

* 99 JEAN MARC CHATAIGNER & HERVE MAGRO,Etats et sociétés fragiles, entre conflits, reconstruction et développement, KARTHALA, 2007, pp59,67

* 100 Denis LAMARRE, les risques climatiques, éd. Belin, paris, 2002, p 22

* 101 KEN BLANCHARD & MARK MILLER, comment développer son leadership, Nouveaux Horizons, 2005, p106

* 102 Conseil de sécurité, résolution 1856 du 22 Décembre 2008

* 103 http/ www.actu-environnement.com






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus