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La mise en oeuvre de la convention-cadre des nations unies sur les changements climatiques au Cameroun: cas du mécanisme pour un développement propre

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par Janvier NGWANZA OWONO
Université catholique d'Afrique centrale  - Master Droits de l'homme et action humanitaire 2008
  

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Paragraphe 2 : La contribution des partenaires

Dans le cadre de la contribution des partenaires, le Cameroun a bénéficié de l'appui des partenaires au développement dans cadre du développement d'une expertise locale et pour le montage de projets MDP80(*).

Le projet PFBC-MDP81(*) de la Coopération française, ce projet s'est achevé en 2008. Il s'est agi d'un projet régional conduit sous la tutelle de la COMIFAC (Commission des forêts d'Afrique centrale), qui visaient deux objectifs principaux à satisfaire : d'une part le renforcer les capacités des pays du bassin du Congo pour exploiter les opportunités du MDP dans les filières `Forêt' et `Bio-énergie' (valorisation de déchets industriels par la cogénération), et d'autre part d'accompagner la création d'un réseau d'experts nationaux permettant l'émergence d'une force de proposition régionale dans le cadre de la CCNUCC et du Protocole de Kyoto. A cet effet, deux ateliers régionaux spécifiques à la préparation de projets MDP ont été organisés : à Kinshasa, en juin 2007 et à Douala, en octobre 2007.

Le projet Carbon Funds, Carbon Facilities de la Banque mondiale. La Banque mondiale gère à ce jour dix (10) fonds alimentés par des partenaires publics et privés qui s'engagent à acheter des CER (Certified Emission Reductions) générés par des projets enregistrés au MDP. Certains fonds ont déjà été entièrement consommés et d'autres reçoivent toujours de nouvelles participations financières. La Banque mondiale a également lancé en 2008 deux nouvelles facilités qui supportent des projets à long terme dans un contexte d'incertitude sur le post protocole de Kyoto. La Carbon Patnership Facility (CPF). Cette facilité a vocation à financer quelques programmes qui généreront des crédits carbone principalement après 2012. La Forest Carbon Partnership Facility (FCPF) supporte des initiatives nationales REDD. Des projets MDP peuvent être soumis à l'unité « Carbon Finance » sous la forme d'une Note d'Intention de Projet (NIP). Si votre projet est accepté, la Banque Mondiale peut préfinancer tout ou une partie de l'instruction du dossier, ces frais étant généralement déduits des paiements des crédits carbones futurs.

Le programme de renforcement de capacités « AfricaAssist » de la Banque mondial, il est disponible pour appuyer les cadres nationaux dans le montage de projets ou toute autre forme de renforcement de capacité.

La Coopération allemande est engagée à plusieurs niveaux dans la lutte contre les changements climatiques. Pour le cas précis du MDP, dans le cadre des activités de son antenne régionale de l'Est, le programme ProPSFE de la GTZ s'engage dans un appui aux partenaires privés pour la cogénération d'électricité à partir de déchets industriels de bois et pour le développement des biocarburants de 2ème génération.

L'Initiative CASCAD « Crédits carbone pour l'Agriculture, Sylviculture, Conservation et Action contre la Déforestation ». Le projet PFBC-MDP a été relayé sur le volet MDP en 2008 par cette initiative gérée par le Programme des Nations-Unies pour l'Environnement (PNUE) et financée par le Fonds français pour l'Environnement mondial (FFEM). Cette initiative apporte un soutien aux porteurs de projets atténuant les émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs de l'agriculture, de la bioénergie et de la forêt. Elle vise à faire participer ces projets au MDP, à travers l'accompagnement de porteurs de projets déjà identifiés sous forme de fiches PIN, pour :la formulation et la validation des PDD, et la mise en relation de ces porteurs avec des partenaires (financiers acquéreurs de crédits carbone ou acteurs du marché volontaire).

Enfin, le Secrétariat exécutif de la COMIFAC a également apporté une contribution par un appui technique. Dans le cadre du MDP, les pays du Bassin du Congo sont tenus de réaliser des « communications nationales » dans lesquelles sont calculées ou reportées les émissions de gaz à effet de serre (GES) par secteur. Mais la qualité des données de base n'a souvent pas pu être assurée par manque de références récentes ; ainsi en ce qui concerne le Cameroun, de nombreuses données utilisées en 2004 pour la rédaction de la Communication Nationale Initiale du Cameroun dataient de 1994. Les pays doivent actuellement réaliser le suivi des émissions et absorptions de GES liées au secteur forestier mais également aux autres secteurs d'émission (industrie, secteur énergétique, agriculture, transport), afin d'en évaluer correctement la contribution aux émissions nationales de GES. Le Secrétariat exécutif de la COMIFAC a organisé un atelier de formation sur les inventaires de GES en septembre/octobre 2008 à Paris. Avec l'appui de la coopération franco-allemande et le concours du Centre interprofessionnel et technologique d'études des pollutions atmosphériques (CITEPA), l'atelier a été organisé par le Ministère français de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement Durable et de l'Aménagement du Territoire (MEEDDAT). Trois (3) cadres du MINEP y ont représenté le Cameroun. Un second atelier est prévu en avril 2009 à Douala pour finaliser le travail sur les communications nationales avec les experts ayant participé à la première formation sur les inventaires de GES de 2008.

* 80 L'ensemble des données présentées dans ce paragraphe sont tiré du Rapport national sur la situation de la mise en oeuvre du MDP au Cameroun de Mars 2009

* 81Le Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC) est défini comme « une association qui regroupe 29 organisations gouvernementales et non gouvernementales et qui s'efforce d'améliorer la communication et la coordination entre ses membres concernant leurs projets, programmes et politiques pour promouvoir la gestion durable des écosystèmes et des ressources naturelles des forêts du bassin du Congo, ainsi que pour améliorer la vie des habitants de la région. Le PFBC vise à sensibiliser davantage les bailleurs et autres aux programmes qui sont actuellement financés et mis en oeuvre par ses organisations membres, à relever l'efficacité de ces programmes et des activités de coordination correspondantes, ainsi qu'à identifier et éliminer les lacunes et les chevauchements des programmes et des financements. »

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