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Les moteurs de la croissance de l'économie burkinabe et sa vulnerabilité aux chocs extérieurs

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par K. Issaka YAMEOGO
Ecole National d'Administration et de Magistrature (ENAM) - Conseiller des affaires économiques 2009
  

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Paragraphe 2 : Le secteur secondaire

Le secteur secondaire contribue pour 22,2% à la formation de la valeur ajoutée du PIB réel du Burkina Faso. Ce secteur possède de nombreux atouts dont la valorisation pourrait conduire à relever sa contribution à la richesse nationale. Les stratégies élaborées en vue de développer le secteur primaire devraient entraîner les autres secteurs de l'économie notamment le secondaire. En effet, les matières premières fournies par le secteur primaire serviraient au développement d'une base industrielle solide. On assistera ainsi à la naissance d'une véritable agro-industrie grâce à une intégration parfaite du secteur industriel au secteur primaire, fournissant des produits de qualité avec une maîtrise des coûts de production.

Le secteur secondaire fait face à un certain nombre de contraintes notamment : la faible productivité totale des facteurs, le fort contenu en intrants importés surtout dans l'agro-industrie et généralement des coûts élevés des facteurs locaux de production.

Afin de permettre à ce secteur de contribuer fortement à la croissance et d'être moins dépendant de l'extérieur, la stratégie devrait se baser sur la transformation des produits du secteur primaire afin de créer une valeur ajoutée plus accrue. Il faudrait également : créer un climat beaucoup propice aux PME/PMI par la réduction des coûts des facteurs (électricité, eau, hydrocarbures et télécommunications) ; la poursuite de la simplification des formalités de création d'entreprises et la réalisation des investissements. Il serait aussi nécessaire d'exploiter les opportunités de conquêtes de nouveaux marchés extérieurs et enfin lutter contre la fraude, la corruption et la concurrence déloyale.

Paragraphe 3 : le secteur tertiaire

Le secteur tertiaire contribue pour 45,5% à la formation de la valeur ajoutée du PIB réel. Il a connu une évolution moyenne de 6,6% entre 2000 et 2008 et une contribution de 2,78 points de pourcentage à la croissance sur la période d'étude. Ce secteur, dominé par les banques, les transports, les télécommunications et le commerce a donc la plus forte valeur ajoutée du PIB. La promotion d'un tissu industriel dense, permet la transition progressive de l'agriculture à l'industrie aux services. Aussi, elle permet d'ajouter de la richesse aux productions primaires et de valoriser les produits destinés aux marchés internationaux.

Le secteur des services est victime de contraintes administratives, et d'une pression fiscale qui a pour conséquence l'informalisation de l'économie nationale.

Afin de permettre à ce secteur d'être un puissant levier de la croissance, il faudrait réduire les structures et les pratiques monopolistiques qui sont la source principale des coûts élevés et des services défaillants.

Il faudrait également : encourager des services à hautes valeurs exportatrices tels que les services informatiques ; encadrer et soutenir les artisans, renforcer la promotion de leurs produits et accroître la demande des produits artisanaux au plan local et international. Au niveau du secteur de l'énergie, il faudrait songer à réduire le coût de l'énergie en encourageant des acteurs privés. Au niveau des transports, il faudrait améliorer l'ensemble du réseau routier national et favoriser l'accessibilité des zones enclavées. Enfin, le secteur des télécommunications devrait être libéralisé davantage.

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