EPIGRAPHE
« Peu importe que le chat soit noir ou gris
pourvu qu'il attrape la souris »
DENG XIAOPING
DEDICACE
A mon Père MUSHONIO BANYIMWIRE Wa RUSAATI, A ma
Mère MURATWA NGEZIRABONA,
A toute la descendance de MIHUHI BULEMBE.
Je dédie mes prémices que constitue ce
travail
BUTOTO IMANI wa RUSAATI
AVANT-PROPOS
Au terme de notre premier cycle universitaire, nous
tenons à rendre hommage à tous ceux qui ont, de loin ou de
près, directement ou indirectement, contribué à
l'élaboration de ce travail. Je me souviens de vous tous qui avez
contribué, depuis mon enfance jusqu'à ce moment où je
rédige mon premier travail scientifique, à ce que je deviens
chaque jour.
Nos remerciements vont d'abord à notre Dieu
Tout Puissant pour le souffle de vie qu'il nous accorde.
Notre profonde gratitude au Professeur LUMANDE KASALI
Joseph, qui, malgré ses multiples occupations, a bien voulu accepter de
diriger ce travail.
Nous remercions particulièrement le Chef des
travaux Ir. BULAKALI BISIMWA Pacifique, Encadreur technico- scientifique, qui,
malgré ses multiples occupations scientifiques aussi, n'a cessé
de nous encourager en vue de l'aboutissement de nos recherches.
Nos sincères remerciements aux professeurs,
Chefs de travaux et Assistants de la Faculté des Sciences et
particulièrement à ceux du Département de Biologie pour
nous avoir élargi les horizons du savoir.
Nous manifestons nos sentiments de reconnaissance : A la
famille LUKUNDULA MASHANDA ;
A la famille BUGALAGAJA CHANGACHANGA ; A la famille
MIHUHI RUSAATI ;
A tous mes Oncles et Tantes
A mes frères, soeurs, cousins et cousines:
NGERU BYAMANA, NGULWE TUMAINI Wa RUSAATI, KIZA RUSAATI, BAHATI MUYUKU, BIIJA
RUSAATI, MUSHONIO RUSAATI Samuel, BASHONGA SITA, CUBAKA
LUKUNDULA, MUSA NGOTE, BUKIZE SENGIMA, BUSIME
CHANGACHANGA, FURAHA MATONGO, TUMBA MATONGO...
En fin, que tous mes compagnons de lutte avec qui nous
avons partagés les peines : BISIMWA KABWIKA, BONGO NGIALA, MABIKA NDIBU,
MALOM DEBENCE, MBUANGI Mathieu, BUNGIENA BALANGIDILA, MUNYERENKANA CIBOMBO,
BINDA LELO, KANIKA KILESHE, SUNGU NANIVAZO, LUMBWABU DAVINA, MUKUBU PIKA et
tous ceux dont les noms ne sont pas cités, trouvent dans ces pages
l'expression de ma vive reconnaissance.
INTRODUCTION
Le problème de la faim est une question
récurrente dans les pays où le rythme de la croissance
économique et de l'augmentation de la production vivrière reste
bien inférieure à celui de la hausse du nombre de bouche à
nourrir (Dufumier, 2004).
Pour sa croissance, tout être vivant a besoin
d'un régime alimentaire adéquat, équilibré ; dans
le cas contraire il accuse un retard dans son développement et/ou
appelé à disparaître (Anonyme, 2005).
En effet, Les tubercules du manioc, du fait de leur
richesse en amidon, constituent une source énergétique importante
dans l'alimentation humaine (Nout et al., 2003), mais ils sont pauvres en
protéines (Mémento, 1991). Les tubercules et les feuilles de
manioc sont les sources majeures de nourriture pour la plupart des habitants
des villes et des campagnes (Latham, 2008). Le manioc peut être
considéré comme la quatrième production
végétale pour sa contribution à l'alimentation de la
population mondiale après le riz, le blé et le maïs
(Agboregbe et al., 1995). L'Afrique a produit près de 55% de la
production mondiale de manioc en 1999. Les deux plus importants pays africains
consommateurs de manioc sont le Nigéria et la République
Démocratique du Congo, qui consomment à eux seuls le tiers du
manioc utilisé en alimentation humaine dans le monde (Nout et al.,
2003).
C'est pour cela, la qualité nutritive du manioc
doit être améliorée. Parmi les multiples solutions,
certains auteurs préconisent d'enfouir les légumineuses
fixatrices d'azote sous forme d'engrais vert, afin d'enrichir le sol
(Guillaumin et al., 1955). Dans ce travail, comme légumineuse, nous
avons opté pour le stylosanthes guianensis.
Eu égard de ce qui précède, notre
recherche tente d'évaluer l'influence de la densité de plantation
de Stylosanthes guianensis sur sa croissance végétative
et celle de Manihot esculenta CRANTZ variété
RAV.
Outre l'introduction et la conclusion, ce travail
comprend trois chapitres. Le premier chapitre présente la
littérature sur le Manihot esculanta CRANTZ et le
Stylosanthes guianensis. Le deuxième chapitre traite de
matériel et méthodes tandis que le troisième chapitre est
réservé aux résultats et à leur
discussion.
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