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Investissement direct étranger et croissance économique au Burkina Faso

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par Benoit KAFANDO
Université Ouaga II - Master en économie 2011
  

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2.2 Domaines de prédilection des investisseurs étrangers au Burkina Faso

Les domaines de prédilection des investisseurs étrangers au Burkina Faso sont surtout le textile, l'industrie, les mines et les services.

2.2.1 Textile

La Société des fibres et textiles (SOFITEX) a été créée dans les années 60 comme un joint-venture entre le gouvernement (55% du capital), des privés burkinabé (1%) et la Compagnie française pour le développement des textiles (44%) (Version provisoire de la SCADD, 2010). Le capital de la SOFITEX a ensuite évolué pour être détenu à raison de 35%

par l'Etat burkinabé, 30% par l'Union nationale des producteurs de coton du Burkina (UNPCB), 1% par des banques burkinabé, et 34% par la société Dagris (version provisoire de la SCADD, 2010). De son côté, l'Etat français s'est désengagé en 2008, de la société Dagris dont les opérations continuent sous le nom de Geocoton. Ce n'est que depuis la privatisation de Dagris par l'Etat français que des investisseurs étrangers sont véritablement impliqués en partenariat avec le Gouvernement et le secteur privé burkinabé dans la SOFITEX.

La libéralisation de la filière coton en 2004 a permis l'implication de deux autres groupes privés à capitaux étrangers. Il s'agit d'une part, de la Société cotonnière du Gourma (SOCOMA) qui a repris les actifs de la SOFITEX dans la zone Est du Burkina Faso et d'autre part, des groupes suisse, Reinhart et ivoirien, Ivoire coton, qui détiennent ensemble 60% du capital de Faso coton. Cette société a repris les actifs de la SOFITEX dans la région du Centre. La SOFITEX, SOCOMA et FASO-coton assurent l'achat, le transport, l'égrenage, la commercialisation et l'approvisionnement des agriculteurs en intrants agricoles dans leurs zones respectives. Elles offrent par ailleurs, de l'appui technique aux producteurs (semences, engrais et pesticides) et contribuent au financement de la filière. La SOCOMA dispose de trois usines d'égrenage d'une capacité de 110 000 tonnes. Elle emploie près de 200 salariés permanents et génère environ 400 emplois saisonniers. De son côté, Faso coton s'est engagée dans un programme de promotion du coton biologique depuis 2002.

2.2.2 Industrie et mine

Les activités du secteur secondaire sont concentrées dans la manufacture et la production minière. Les investissements étrangers dans le secteur industriel et dans le secteur minier sont présentés successivement.

+ Investissements étrangers dans l'Industrie

La manufacture s'est peu développée ces deux dernières décennies au Burkina Faso. En effet, le nombre de grandes unités industrielles est très réduit et elles sont pour l'essentiel concentrées à Ouagadougou et Bobo Dioulasso, RIC/MEF (2010). Par ailleurs, le secteur manufacturier n'occupe que 1% de la population active et se concentre principalement dans la transformation des produits alimentaires destinés majoritairement au marché interne. La Brakina est l'un des principaux employeurs du secteur formel autant en termes d'emplois directs que d'emplois indirects (version provisoire de la SCADD, 2010). Le contrôle de cette

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société a été cédé en 1992 au groupe familial Castel, une des principales entreprises françaises de production, de négoce et de distribution de vins. Depuis son rachat par le groupe Castel, d'importants investissements ont été réalisés ce qui a permis son développement et son extension.

+ Investissements étrangers dans les mines :

Les investissements étrangers ont permis de dynamiser le secteur minier11. A l'heure actuelle, les sociétés minières impliquées au Burkina Faso sont toutes des sociétés « juniors »12. Les gisements découverts et en cours de mise en exploitation restent de taille relativement modeste. Sept principales sociétés sont actuellement en phase avancée de recherche, de préparation à l'exploitation ou en phase d'exploitation, MEF/RIC (2010). High River Gold Mines est passée en phase d'exploitation sur la mine de Taparko en fin 2007 après un investissement total de 71 millions de dollar US. Etruscan Resources a lancé l'exploitation de la mine d'or de Youga en mai 2008 après avoir investi 70 millions de dollar US. Plus tard, au cours de l'année 2008, SEMAFO et Cluff Gold ont commencé l'exploitation des mines d'or de Mana et de Kalsaka. Iamgold a finalisé l'acquisition d'Orezone Resources en début 2009, et a dépensé environ 350 millions de dollar US pour le développement de la mine d'or d'Essakane. Wega Mining a lancé sa production sur la mine d'or d'Inata en mi-2009, version provisoire SCADD (2010).

Le développement des autres minerais a été plus affecté par la crise économique et financière mondiale de 2008. Ainsi, suite à la baisse des cours mondiaux, Blackthorn Resources a suspendu, jusqu'à nouvel ordre, le développement du gisement de zinc de Perkoa. Néanmoins, selon les chiffres du Groupement professionnel des miniers du Burkina, les investissements dans le secteur minier ont atteint 360 millions de dollar US (soit environ 150 milliards de FCFA) sur les 15 dernières années. Cela représente une part considérable dans les flux d'IDE qui arrivent au Burkina Faso, version provisoire SCADD (2010).

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault