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Investissement direct étranger et croissance économique au Burkina Faso

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par Benoit KAFANDO
Université Ouaga II - Master en économie 2011
  

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2.2.3 Services

Le secteur tertiaire représente près de 46,8% du PIB, MEF/RIC (2010). Il est plus diversifié
que le secteur industriel mais reste fondamentalement centré sur le marché national. Les

11Ce dynamisme a été rendu possible grâce à la libéralisation introduite par le code minier de 1997, révisé en 2003 : Code N° 031-2003/AN du 08 mai 2003.

12 Les sociétés juniors sont des sociétés de taille moyenne.

investissements étrangers dans les services offerts au Burkina Faso sont essentiellement concentrés dans le tourisme, l'hôtellerie, les banques et la télécommunication.

+ Tourisme et hôtellerie

Les investissements étrangers dans le secteur du tourisme sont modestes. Ce secteur est relativement peu développé bien que le gouvernement désire promouvoir le tourisme culturel et de conférence. Deux grands groupes hôteliers étrangers existent au Burkina Faso mais seulement en tant que gestionnaire et non en tant qu'investisseur. Il s'agit du groupe Accor et de la société Laïco Hôtel and Resorts Management Company.

+ Secteur bancaire

Les investisseurs étrangers sont dans les banques présentes au Burkina Faso. En effet, le groupe nigérian, United Bank for Africa (UBA), quatrième groupe bancaire de l'Afrique de l'Ouest, a signé le 31 Octobre 2007 l'une des plus importantes opérations de l'histoire économique du Burkina Faso en prenant 37,84% de la Banque internationale du Burkina (BIB). ECOBANK transnational incorporation (ETI) est un autre groupe nigérian présent au Burkina Faso à travers sa filiale ECOBANK-Burkina. Ce groupe a absorbé en Août 2008, à hauteur de 8,55 milliards de FCFA, la Banque agricole et commerciale du Burkina (BACB). Par ailleurs, d'autres groupes bancaires ont installé leur filiale au Burkina Faso. Il s'agit :

1' du groupe marocain ATTIJARIWAFA Bank, sa filiale est la compagnie bancaire de l'Afrique de l'Ouest (CBAO) ;

1' du groupe Banque atlantique (BA), sa filiale est la BA-Burkina ;

1' du groupe Banque of Africa, sa filiale est la BOA-Burkina ;

v' de la Banque de Paris, sa filiale est la Société générale des Banque du Burkina (SGBB) ;

v' de BNP Paribas, sa filiale est la Banque internationale pour le commerce, l'industrie et l'agriculture du Burkina (BICIA-B)

La présence de ces filiales au Burkina Faso a permis d'améliorer la monétique locale et renforcer les marchés financiers en permettant à certaines sociétés d'accéder à des bourses (bourses des pays d'origine).

18

+ Télécommunication

Le secteur de la télécommunication a été l'un des principaux pôles d'attraction des IDE au Burkina Faso depuis mi 2000 jusqu'à nos jours. La télécommunication est actuellement dominée par des investisseurs étrangers. Ainsi, Maroc Telecom occupent 51% du capital de l'Office national des télécommunications (ONATEL). Le Burkina Faso a par ailleurs, accordé deux licences de téléphonie mobile aux sociétés privées Celtel (actuel Airtel) et Telecel. L'opération de privatisation couvre aussi bien la téléphonie fixe que la téléphonie mobile, Rapport Doing Business de la Banque Mondiale (2009).

+ Transports

Des investissements importants ont été faits dans le secteur des transports ce qui a permis l'amélioration des routes et le développement du transport routier. Les grands axes vers les principaux ports sur la Côte-ouest africaine et les autres capitales de la zone UEMOA sont relativement bien desservis. En ce qui concerne le transport ferroviaire, la seule ligne est celle qui relie Abidjan à Ouagadougou et Kaya. En 1995, la ligne a été placée sous la gestion de la Société internationale de transport africain (SITARAIL) dont l'entreprise française Bolloré est le principal actionnaire. Cette entreprise a investi 96 millions de dollar US (soit 40 milliards de FCFA) sur la ligne. Ce faisant, le trafic ferroviaire de marchandises a presque doublé pour atteindre 760 000 tonnes en 2005. Malgré les perturbations de trafic causées par le conflit en Côte d'Ivoire en 2002, le groupe Bolloré a de nouveau consenti un apport financier de 1,5 millions de dollar US pour sauver la société, CNUCED (2009).

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore