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Investissement direct étranger et croissance économique au Burkina Faso

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par Benoit KAFANDO
Université Ouaga II - Master en économie 2011
  

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2.3 Contribution des IDE au développement du Burkina Faso

L'impact des IDE sur la croissance du Burkina Faso se manifeste à travers des canaux tels que la Formation intérieure brute du capital fixe (FIBCF), la concurrence, les transferts de compétence et la création d'emploi.

2.3.1 Contribution des IDE dans la FIBCF

Bien que les flux d'IDE aient été relativement modestes ces dernières années au Burkina
Faso, l'impact des investissements étrangers sur la FIBCF est allé croissant au fur et à mesure

de la libéralisation de l'économie burkinabé. Les IDE représentaient en moyenne, seulement 0,6% de la FIBCF dans les années 80. Cette part a augmenté immédiatement après le début des programmes de réformes économiques. La part des IDE dans la FIBCF a évolué de manière irrégulière depuis le début des années 90. Ainsi, le niveau a oscillé entre 1 et 4% de 1993 à 1998. Il s'est ensuite établi à 2,2% en moyenne, entre 2002 et 2006. L'afflux massif des IDE en 2007 a ensuite poussé la part des investissements étrangers dans la FIBCF à près de 40%, Programme de Bruxelles (2009).

2.3.2 Rôle des IDE dans la Promotion de la concurrence

La contribution des IDE au développement de la technologie au Burkina Faso a été limitée jusqu'à présent. Cependant, l'impact le plus important dans ce domaine tient probablement au développement du secteur de la télécommunication. L'attribution de licences de téléphonie mobile en 2000 aux sociétés Celtel et Telecel et la privatisation de l'ONATEL en 2006 ont entrainé un développement rapide des services de télécommunication et une amélioration de leur qualité. La concurrence induite a permis de faire baisser les coûts de communication. Le prix d'un appel local fixe-fixe a baissé de 142 FCFA par minute en 2000 à 50 FCFA en 2010. Ce tarif est en-dessous de ceux appliqués en Côte d'Ivoire (60 FCFA la minute) et au Mali (65 FCFA la minute) mais au dessus des tarifs fixés au Ghana (8 Pesewas soit 20 FCFA la minute). Sur le réseau mobile, un appel mobile-mobile coûte entre 80 FCFA et 90 FCFA la minute, version provisoire de la SCADD (2010). De même, la palette des services offerts s'est enrichie avec l'installation d'un réseau de fibres optiques entre le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Mali et le Togo. Le réseau de fibres optique a permis d'améliorer la largeur des bandes favorisant ainsi, la transmission de données et la connexion au réseau optique mondial. L'offre du produit internet s'est également améliorée avec le lancement des services Asymetric digital subscriber line (ADSL).

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand