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Le stress au travail

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par Lucas Chazot
ISEM - Master 2 management 2012
  

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A. les différentes théories du stress au travail

Comme nous venons de le voir le stress est une condition sine-qua-non à la survie de l'individu, ce dernier y est très souvent confronté parfois sans même s'en rendre compte. Il apparait par contre qu'il peut aussi être dangereux ; nous étudierons donc différentes théories à ce sujet.

1. Le modèle de Selye

Hans Selye est un des pionniers de l'étude du stress, il a élaboré une théorie sur le syndrome général d'adaptation.

D'après Selye le stress « est la réponse non spécifique de l'organisme à toute demande qui lui est faite. A cet effet les réponses physiologiques provoquées par une demande de l'environnement sont semblables et ce peu importe la nature de la demande, d'où la notion de réponses non spécifiques » (Aubé Caroline, Morin Estelle, p.147).

En somme après avoir subi une période de stress notre organisme va chercher à retrouver un équilibre (ou homéostasie).

a) description du modèle

La théorie de Selye se décompose en trois phases majeures décrites sur ce graphique : (figure 1)

Phase I : la phase d'alarme : il s'agit de la première phase après le stress, ce que Selye décrit comme une phase « de mobilisation des ressources hormonales », on constate durant cette phase que le niveau de stress descend sous le niveau normal, tout simplement car l'organisme réagit à l'agent stressant et va préparer une réponse psychomotrice comme par exemple la fuite ou le combat. L'agent stressant peut être de tout type (objet, personne animal, évènement etc...), il va demander à la personne de s'adapter à cet évènement, ce qui va la fragiliser et la rendre vulnérable.

Durant cette première phase la personne est particulièrement exposée, mais une réponse de l'organisme va lui permettre de reprendre le dessus, ce qui nous emmène à la seconde phase.

Phase II : La phase d'adaptation ou de résistance au stress : Durant cette phase les résistances de la personne vont passer largement au dessus du seuil normal, c'est un phénomène de compensation. L'individu résiste à l'agent stressant, cette phase va dépendre de la durée d'exposition à l'agent stressant ainsi que de la capacité individuelle de résistance. La personne qui reste dans cette phase maitrise son sujet mais perd de l'énergie, ce qui contribue à l'usure de l'organisme.

Phase III : La phase d'épuisement : il s'agit du moment à partir duquel les ressources biologiques et psychologiques deviennent insuffisantes. Le niveau de résistance de l'individu tombe inexorablement sous le seuil normal. Cette phase à lieu lorsque l'agent stressant persiste par sa durée ainsi que par son intensité et que la personne s'obstine à y faire face. L'individu doit puiser une énergie considérable dans ses réserves profondes pour y faire face et s'en suit des dommages irréparables tel que la dépression ou différentes maladies psychosomatiques, cette étape peut conduire jusqu'à la mort à partir du moment ou toutes les réserves sont épuisées.

b) Conclusion

D'après Selye le stress est toutefois nécessaire il s'agit même d'un agent capital dans la motivation, le développement ainsi que le changement. Ce modèle met en évidence les différentes étapes qui mènent à la situation irréversible, le stress avant d'être une maladie est une réponse à un stimuli qui permet à l'individu de se surpasser. Cette analyse à souvent été mal interprétée, tout du moins déformée, on a eu tendance à penser que le stress est une condition capitale, que la mise sous tension des salariés est un facteur de performance économique.

Cette théorie reste critiquable car elle suppose une réponse à un stimuli précis et ne prend pas en compte les éléments relatifs aux relations entre les individus euxmêmes. Ce modèle est plus adapté à une vision du travail dans lequel la souffrance est avant tout physique. Aujourd'hui les choses ont évolué et nous sommes plus dans une souffrance psychologique qu'une souffrance physique.

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