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Contribution de la gestion des aires protégées du bassin du Congo au développement durable à  l'échelle locale. Cas du Tri- national de la Sangha (TNS )

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par Danièle Fouth
Université du Maine - Master 2 sciences humaines et sociales option géographie et aménagement 2012
  

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Introduction générale et méthodologie

La diversité biologique constitue incontestablement un élément essentiel au bien être des humains. Ces ressources considérées comme continuellement renouvelables, sont en réalité exploitées avec une intensité très supérieure à leur taux de régénération (CDB, 2011). Cette exploitation intense et grandissante, souvent anarchique est la cause d'une disparition flagrante de ces ressources et par là d'un déséquilibre des milieux naturels.

C'est fort de ce constat que la communauté internationale a décidé de faire de la conservation de ce bien naturel une priorité au sommet de Rio en 1992, à travers l'adoption d'une convention internationale sur la biodiversité et la naissance d'un nouveau concept « développement durable ». Celle-ci a été à l'origine depuis lors, de la création de nombreuses aires protégées dans le monde entier, qui constituent l'un des dispositifs principaux en matière de conservation des espèces. Une évaluation des résultats atteints en matière de conservation pendant la célébration de l'année internationale des forêts en 2010 à noté une augmentation considérable du nombre d'aires protégées au cours des dernières décennies, mais relevé que des efforts restent à faire notamment en augmentant la superficie des zones terrestres conservées au moyen de réseaux écologiquement représentatifs et bien reliés d'aires protégées évaluée à environ 11% en 2010 à 17% d'ici 2020, pour éviter des catastrophes environnementales dans les prochaines années (CDB, 2011) et faire face aux menaces identifiées parmi lesquelles : la déforestation commerciale, la chasse et le commerce illégal de la viande de brousse, la conversion des espaces pour les besoins agricoles, les industries extractives (Huart, 2011).

Le bassin du Congo est aussi concerné par cette dynamique. En effet, cette région dont la superficie des aires protégées terrestres étaient évaluée à 14% de son territoire en 2010 (Eba'a, 2010) regorge de forêts denses et humides couvrant près de 180 millions d'hectares et représente ainsi le deuxième plus grand massif forestier du monde après l'Amazonie. Ces forêts disposent d'une grande richesse floristique et faunique, évaluée à environ 400 espèces de mammifères, 1300 espèces d'oiseaux, 336 espèces d'amphibiens, 400 espèces de reptiles et 20 000 espèces de plantes répertoriées (EDF, 2006).

Avec l'avènement du développement durable, les modèles de gestion des aires protégées et de conservation de la biodiversité, à l'origine basés sur l'expropriation des

populations locales des espaces concernés, se sont développés. Ces derniers mettent un accent particulier sur une utilisation durable des ressources et sur la participation des populations locales à la mise en oeuvre des politiques de conservation. Il ne s'agit plus de soustraire les espèces et espaces menacés à l'exploitation mais d'en faire des leviers du développement local au moyen de stratégies de valorisation appropriées.

Toutefois, les populations riveraines des aires protégées du bassin du Congo demeurent pauvres malgré les nombreuses richesses qui les entourent, leurs économies locales tardent à se développer et le braconnage constitue une préoccupation pour la majorité des espaces protégés (UICN, 2010). Ces problèmes font des espaces protégés de cette région des îlots de vie sauvage qui pourtant, bien gérés, devraient contribuer de manière vitale à l'équilibre économique, écologique et social de leur environnement (Huart, 2011).

Le défi à relever dans la gestion des aires protégées du bassin du Congo, réside dans la conception et la mise en oeuvre d'un modèle permettant de répondre aussi bien aux exigences de la conservation qu'aux besoins des populations locales. Dès lors, il est question dans le cadre de la présente étude d'évaluer la gestion des aires protégées du bassin du Congo du point de vue de l'équilibre entre la conservation et le développement. Ceci, à travers une étude de cas de la gestion du Tri-national de la Sangha (TNS). Pour y arriver, il est indispensable de comprendre

> Comment est structurée la gestion du TNS,

De confronter les points de vue des différents acteurs à nos analyses propres sur les questions suivantes:

> Quels sont les impacts de cette gestion sur la conservation?

> Quels sont les impacts de cette gestion sur le développement socio économique? > Comment se caractérise la gouvernance dans le TNS?

Dans cette perspective l'objectif global de ce travail est d'analyser les impacts de la gestion du TNS sur l'atteinte d'un équilibre entre la conservation des espèces, le bien être des populations et le développement à l'échelle locale. Il s'agira plus spécifiquement d' identifier le mode de gestion du TNS, d'évaluer les impacts des mesures de gestion sur la conservation dans ce complexe , d'évaluer les effets des mesures de gestion sur le développement socio économique et de donner une appréciation de la gouvernance dans le TNS.

Aux lendemains de l'inscription du TNS comme site du patrimoine mondial de l'humanité, ce travail fournira des données de base relatives à la contribution de ce site au

développement durable. Ces résultats permettront d'approfondir cette question dans ce paysage et susciteront l'extension de cette réflexion à d'autres aires protégées.

La méthodologie globale retenue dans le cadre de ce travail comporte 4 principales étapes :

- La revue des données secondaires

- Les entretiens semi structurés et ouverts

- Les observations directes

- La transcription et l'analyse des données

Concernant la revue des données secondaires, il s'est agit dans un premier temps de rechercher et de rassembler des éléments bibliographiques (sources écrites) relatifs aux thèmes aires protégées et développement durable et particulièrement dans le bassin du Congo. Notre recherche a ciblé d'une part, l'information générale sur les aires protégées (par exemple, articles de presse, extraits d'ouvrages, etc.) et d'autre part, des documents plus spécifiques et stratégiques relatifs au TNS (plans d'aménagement des différents parcs, conventions de gestion, protocole d'accord, rapports d'activités, comptes-rendus de réunions, etc.). Les résultats des travaux de recherche du groupe Sangha portant sur les tendances évolutives des indicateurs de conservation-développement dans les différents segments du TNS entre 2006 et 2010, ont particulièrement retenu notre attention. Le matériel documentaire accumulé durant cette phase de travail a été analysé et synthétisé. Cette phase nous a permis de définir des catégories et des sous catégories nous permettant d'évaluer les impacts de la gestion du TNS sur l'atteinte d'un équilibre entre conservation et développement. Sur la base de ces dernières, des questionnaires d'entretien ont été élaborés. Les catégories retenues sont : Biodiversité, Pauvreté, Equité sociale, Gouvernance.

Suite à l'élaboration du questionnaire et dans le but de garantir la prise en compte de la perception, que tous les acteurs impliqués dans le TNS ont de la contribution de la gestion de ce paysage au développement durable, des groupes ont été formés sur la base des informations sur les acteurs du TNS produites par Noiraud (2010). Des entretiens d'une durée moyenne de 30 minutes ont ensuite été menés avec 28 personnes (Annexe 1). La réalisation de ces entretiens a été facilitée par la participation à deux ateliers de planification des activités du TNS dont l'un s'est tenu à Douala (Cameroun) du 11 au 12 juin et l'autre à Bayanga (RCA) du 21 au 22 juin. Il faut toutefois noter que des entretiens ouverts relatifs à ce travail ont été menées avec des responsables du RAPAC et du programme CAWFHI de l'UNESCO lors d'une mission à Libreville entre le 4 au 7 février 2012 et que d'autres se sont déroulés en

quasi permanence avec des personnes impliquées dans la gestion du TNS entre janvier et juillet 2012 à Yaoundé (Annexe 3).

Par ailleurs, les personnes interviewées ont été identifiées suivant des critères bien

précis.

Pour faire partie du groupe « Administration (AD) », il fallait être impliqué dans l'élaboration ou la mise en oeuvre des politiques nationales ou régionales régissant le TNS. Nous avons ainsi identifié les conservateurs des différents parcs, les directeurs des administrations nationales en charge des aires protégées, les écogardes, les représentants de la COMIFAC (organisation chargée par les chefs d'Etats du bassin du Congo d'assurer la coordination et le suivi de la mise en oeuvre de la stratégie de gestion durable des forêts de cette région) et du PACEBCO, qui est un programme des Etats financé par la BAD et la CEEAC. Les personnes interviewées sont bien placés pour percevoir et évaluer les changements produits par la gestion du TNS, notamment concernant les aspects politiques et institutionnels. D'autre part certains de ces acteurs tels que les conservateurs et les écogardes vivent dans ces zones et ont de ce fait un double regard. Les représentants du RAPAC auraient pu faire partie de ce groupe, mais nous les avons privilégiés comme personnes ressources dans le cadre de ce travail.

Les représentants du groupe partenaires techniques et financiers appartiennent aux ONG internationales UICN et WWF impliquées dans la gestion du TNS et présentes sur le terrain dans l'un des segments ou membre du groupe Sangha. Ils ont à ce titre une bonne connaissance des actions menées par la gestion du TNS puisqu'ils en assurent le financement et peuvent évaluer les changements qui en résultent sur le terrain. Certains autres tels que les représentants de la Fondation TNS, de la KFW, ... auraient pu en faire partie, mais nos échanges avec eux ont été très fréquents et ouverts, ce qui en a fait des personnes ressources dans le cadre de ca travail.

Les représentants des populations locales sont des autochtones (bantous ou pygmées) résidant dans l'un des segments TNS ; Ces derniers peuvent être des personnes individuelles ou des représentants d'associations locales. Ils sont de ce fait bien placés pour percevoir et évaluer les changements issus de la gestion du TNS sur leur quotidien. D'autre part, certaines des personnes interviewées sont employées par les différents projets de conservation et disposent de ce fait d'éléments concrets d'appréciation de la situation.

Le point de vue du secteur privé, représenté par une concession forestière revêt une importance capitale. Bien que son objectif premier ne soit pas la conservation, l'association des questions de conservation à celles de développement ne saurait se faire sans l'intervention de ce secteur qui joue un rôle important dans le TNS. Sa présence sur le TNS et sa collaboration ou non avec les différents projets de conservation, lui permet d'évaluer les changements résultant de la gestion du projet.

Les interviewés du groupe « Autres » sont assez particuliers. Bien que n'étant pas directement impliqué dans le TNS, ils disposent d'une bonne connaissance du processus (Consultant) ou alors sont présents sur le TNS et mènent des actions visant les mêmes objectifs que les projets des différents segments (ONG nationales Eglises). Ces personnes disposent de ce fait d'éléments leur permettant d'apprécier les changements issus de la gestion du TNS dans leur environnement ou à l'échelle du paysage.

Au vue de ce qui précède, les personnes interviewées sont chacune à un niveau différent impliqué dans la gestion du TNS. Soit en tant que acteurs clés, soit en tant que bénéficiaire ou partenaire; A ce titre une analyse de leurs avis sur les thématiques identifiées, nous permettra d'évaluer la contribution de la gestion du TNS au développement durable.

Groupes

Nombre
d'interviews
semi
structurés

Nombre
d' interviews
ouverts

Code

Description

Administration

7

6

AD

Interviewés issus des administrations

nationales en charge de la gestion des aires protégées du TNS et des administrations régionales impliquées.

Partenaires techniques et financiers

4

5

PTF

Partenaires techniques et financiers, ONG internationales impliqués dans la gestion du TNS et dans la recherche sur ce site.

Populations locales et autochtones

10

 

PL

Personne individuelle bantou ou pygmées ou représentant d'associations locales vivant sur l'un des sites du TNS

Secteur privé

01

 

SP

Exploitant forestier,

Autres

06

 

AU

Bureau d'étude, ONG nationales,

prestataires de service dans le TNS,
Eglises

Total

28

11

-

-

Tableau 1 : Description des groupes d'interviewés

4
2
0

12

10

8

6

Femmes Hommes

Segment
Cameroun

Segment
Republique
centrafricaine

Segment Congo 3 segments TNS

Figure 1: Présentation de l'échantillon des interviewés(28)

D'autre part, les observations directes lors d'une descente de terrain dans les segments Cameroun et Centrafrique du TNS, entre le 16 et le 24 juin 2012 nous ont permis de nous faire une idée propre de la situation, d'échanger de façon informelle avec plusieurs acteurs et d'évaluer les changements observables par rapport à une mission que nous avions réalisée sur le segment TNS RCA entre le 19 au 23 août 2009.

Figure 2 : Carte situant les villes de réalisation des entretiens

Les données ont été récoltées manuellement sur des formulaires prévus à cet effet pendant tous les entretiens. Elles ont ensuite été transcrites en version numérique afin de faciliter leur analyse ultérieure suivant les groupes d'acteurs décrit dans le tableau 4.

La méthode d'analyse utilisée a tout d'abord consisté, à mettre en place un cadre d'orientation pour l'analyse sur la base de la problématique du présent mémoire. Puis, après une définition d'un cadre conceptuel de travail, les données collectées lors des entretiens semi structurés ont été transcrites selon les groupes identifiés.

4%

21%

36%

25%

14%

Administration (AD)

Partenaires techniques et financiers (PTF)

Populations locales (PL) Secteur privé (SP) Autres (AU)

Figure 3: Répartition des interviews menées selon les groupes d'acteurs identifiés

Nous avons ensuite procédé à une analyse qualitative du contenu des données en les attribuant aux catégories, puis aux sous catégories identifiées . Ces dernières ont enfin été regroupées par échelles d'appréciation prédéfinies : 1= satisfaisant ; 2 = mitigé ; 3 = peu satisfaisant ; 4 = insatisfaisant. Nous avons enfin procédé à la détermination des fréquences par échelle d'appréciation en fonction des catégories et des sous catégories.

Ces avis des interviewés ont enfin été intégrés dans notre analyse, sur la base de nos observations et des informations que nous avons récoltées à travers les différentes sources écrites et orales et des résultats des recherches du groupe Sangha sur les tendances évolutives des indicateurs de conservation-développement dans le TNS entre 2006 et 2008.Les résultats de ces recherches sont basés sur des données collectées dans un échantillon de 20 villages répondant à un ensemble de critères : proximité avec les parcs, concessions forestières, zones de chasses et forêt communautaire, accessibilité, diversité ethnique (bantou/baka), exécution des micros projets de développement communautaire. Il s'agit de 9 villages du segment Cameroun (Bela, Libongo, Mboy2, Ngatto N., Salapoumbé, Mambélé, Mbatika, Mimbo

mimbo, Koumela), 7 villages du segment RCA (Bayanga , Mossapoula, Babongo, Yandombe, Lidjombo, Bomadjoko, Yobe-Yondo) et 04 villages du segment Congo (Bomassa, Kabo, Pokola, Ndoki 1 et 2).

Ce travail a fait face à certaines difficultés. Le contexte transfrontalier de notre terrain d'étude a rendu difficile la mobilisation des acteurs des trois pays. Il a fallu attendre l'organisation de rencontres les réunissant tous, pour pouvoir saisir cette opportunité. D'autre part, les difficultés d'accès au TNS ont nécessité beaucoup d'efforts logistiques pour la réalisation de notre descente de terrain. Cette situation ne nous a pas permis de nous rendre dans le segment Congo du TNS. Ce dernier élément constitue l'une des limites de cette étude. En outre, la disparité entre les années d'expérience respectives des personnes interviewées pourrait influencer le résultat global (Figure 4). Il est important de relever qu'au début de ce travail, nous considérions le TNS comme une entité unique. Nous avons dû au fur et à mesure que nous avancions, nous rendre compte que les situations étaient différentes d'un parc à l'autre de ce paysage. Notre analyse pourrait donc dans certains cas, ne pas se vérifier dans tous les parcs.

53%

15%

20%

12%

comprise entre 2 et 5 ans

comprise entre 5 et 10 ans

supérieure à 10 ans

inférieure à 2 ans

Figure 4: Répartition des interviewés en fonction de leurs années d'expérience dans le

processus TNS

Objectif de la recherche : Analyser les impacts de la gestion du TNS sur l'atteinte d'un équilibre entre la conservation des espèces, le bien être des populations et le développement à l'échelle locale.

Revue des données secondaires

- Détermination des groupes d'interviewés

- Définition des catégories et sous catégories - Elaboration d'un questionnaire d'enquête

 

Echanges avec des personnes ressources

Entretiens semi structurés

Echanges avec des personnes ressources

Observations directes : Mission de terrain dans les segments TNS Cameroun et RCA du 16 au 24 juin 2012

Transcription et analyse des données
collectées

- Attribution des contenus des interviews aux catégories et sous catégories

- Regroupement par échelle

d'appréciation

- Détermination des fréquences

- Echanges avec des personnes ressources

- Exploitation des résultats des recherches du groupe Sangha dans le TNS

Analyse et résultats

Figure 5: Représentation schématique de la méthodologie utilisée

Dans un premier chapitre, un détour sur les concepts « aires protégées >> et « développement durable >> nous permettra de mieux situer ce travail. Nous reviendrons sur l'évolution des aires protégées, d'une conservation excluant les populations à une approche intégrée prenant en compte le développement. Cette nouvelle approche exige la prise en compte de nouveaux outils (le plan de gestion) et modèles de gouvernance (la gestion participative) que nous présenterons. Nous nous pencherons ensuite sur la définition du

développement durable et sur les voies et moyens permettant de le mesurer. Nous nous attarderons enfin sur le tourisme, comme instrument de développement durable.

Dans un deuxième chapitre, nous présenterons le contexte qui a donné naissance au TNS, sa situation économique et sa structure de gestion. Ceci, grâce à une synthèse bibliographique des différents documents consultés. Un arrêt sur la Fondation TNS ; comme outil de financement durable permettra de comprendre le fonctionnement de ce mécanisme. Nous analyserons par la suite le tourisme dans le TNS comme vecteur potentiel de développement local. Cette partie a pour objectif de donner un aperçu global du paysage TNS.

Nous reviendrons enfin sur la contribution de la gestion du TNS au développement durable dans un troisième chapitre. Ceci, à travers une analyse de la perception que les personnes interviewées ont des impacts de la gestion de ce paysage sur la conservation, la réduction de la pauvreté, l'équité sociale et sur la gouvernance. Cette analyse se fera sur la base de nos observations propres et des résultats des travaux de recherche du groupe Sangha relatifs à ces thématiques dans le TNS. Nous émettrons enfin des recommandations à l'attention de différents acteurs, dans le but de mieux concilier la conservation et le développement dans ce paysage.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius