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Les bilharzioses dans la Moughata de Keur- Macene en Mauritanie: connaissances, attitudes et pratiques auprès des élèves de huit villages en octobre 2012

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par Mohamed OULD AHMEDOU
Université de l'Andalousie en collaboration avec l'université de Nouakchott - Master en santé publique 2013
  

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CONCLUSION

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CONCLUSION

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Au terme de notre étude qui portait sur 273 élèves dont l'âge variait entre 10-16 ans à Keur-Macene dans la Wilaya du Trarza, plus de 72% de notre population d'étude connaissaient la bilharziose urinaire comme maladie. Le mode de contamination généralement rapporté était la baignade au fleuve ou marigot. La forme intestinale de la bilharziose était méconnue. Les sources d'information des élèves sur la bilharziose étaient, l'école, les amis et la radio. Les méthodes thérapeutiques rapportées étaient le traitement médical et le traitement traditionnel.

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RECOMMANDANTIONS

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+ Aux autorités :

+ Renforcer la politique de sensibilisation sur la bilharziose tout en insistant sur le mode de contamination dans les médias (télévision, radio) et les animations pédagogiques.

+ Intégrer à partir de la 2éme année fondamentale, des cours sur les bilharzioses dans les programmes d'enseignement des écoles.

+ Disponibiliser le médicament (PZQ) aux niveaux des villages endémiques,

+ Lutter contre la pauvreté et promouvoir l'apport en eau potable.

+ A la population :

+ Consulter devant tout cas d'hématurie ou de diarrhée glairo- sanguinolente.

+ Porter des gants et des bottes longues en plastique pour tous travaux dans l'eau du fleuve ou marigot.

+ Utiliser toujours les latrines et lutter contre le péril fécal, + Aux élèves :

+ Eviter de se laver dans les points d'eau contaminés (fleuve, mares ou marigot), notamment à des heures chaudes,

+ Aux agents de santé :

+ Expliquer toujours aux patients les signes cliniques en relation avec la maladie,

+ Organiser des séances d'Education, Sensibilisation et des conférences débats autour de la maladie avec les populations des zones endémiques,

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BIBLIOGRAPHIES

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