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Méthode contraceptive

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par Shay NUMBI MULANGI BITOTO
Université de Lubumbashi ( UNILU ) République démocratique du Congo -  2010
  

Disponible en mode multipage

INTRODUCTION

La santé de la reproduction signifie que les gens sont en mesure d'avoir une vie sexuelle satisfaisante et dépourvue de danger, c'est-à-dire, qu'ils ont à la foi le moyen de procréer et la liberté de décider si, quand et avec quelle fréquence, ils le font. Cette dernière condition sous attend le droit d'être informer et d'avoir accès à des méthodes de planning familial de leur choix qui sont sans danger, efficace, abordable et acceptable. (1(*))

L'accès aux méthodes de contraception moderne est encore très limité, la moitié de couple dans le monde ne peut en bénéficier, des grossesses trop rapprochées, trop précoce, très nombreuses ou trop tardives mettent en danger la vie des mères et celle des enfants. Le non accès à la planification familial contraint de nombreuses femmes à avorter dans des conditions clandestines et dangereuses. (2(*))

ETAT DE LA QUESTION

Plusieurs raisons expliquent pourquoi les femmes qui désirent limiter et espacer les naissances ne recourent pas à la contraception, malgré qu'elles en n'ont une connaissance, en voici quelques raisons ;

§ Le manque d'information

§ La difficulté d'accéder aux méthodes contraceptives et la qualité de service de santé de la reproduction

§ Les effets secondaires de médicaments

§ Les coutumes et les moeurs

Selon les études faites en 2001, lors de l'enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes par MICS2 en RDC, montrent que les différences selon le milieu de résidence, le degré de pauvreté et le niveau d'instruction sont important. L'usage de l'un ou de l'autre méthode de planification est trois fois plus fréquent dans les villes soit 26% que dans la campagne soit 8%

De même, l'usage des méthodes de planification familiale est presque quatre fois plus parmi les femmes ayant le niveau d'instruction secondaire et plus soit 26% que celle sans niveau ou non instruite soit 7%, il augmente avec le degré de richesse passant de 6% chez les plus pauvres et 28% chez les riches. (3(*))

Au Togo, le fait de résider en milieu urbain ou rural n'affecte pas la démarche en planification familiale, les résultats de l'enquête démographique en santé (EDS) 2001 montre qu'en milieu urbain 30,1% contre 29% en milieu rural ont une démarche en planification familiale, les variables telles que la région de résidence, la discussion au sein du couple et l'approbation de la pratique de la planification familiale ont aussi un effet significative sur la démarche pour planification familiale (GORA et KOOJOGBE, 1999). En dehors de cette approche explicative des besoins en planification familiale, aucune étude au Togo n'a abordée de façon directe la relation entre le niveau de vie et le besoin non satisfait en planification familiale, mais il faut souligner que SCHOUMAKER, 1999 a établi « la relation entre la pauvreté et la fécondité dans les pays du sud » en utilisant un indicateur composite du niveau de vie obtenue et la relation entre la pauvreté et la fécondité serons d'une utilité pour la relation entre les besoins non satisfait et le niveau de vie.(4(*))

CHOIX ET INTERET DU SUJET

Ce sujet à notre sens, a déjà et plusieurs fois était traité par d'autres chercheurs et cela sous d'autres aspects et orientations. Le domaine de la recherche étant dynamique, ne limite pas l'étendu de l'espace ouvert à la science qui n'a pas des barrières. L'accès aux méthodes de contraception moderne est encore très limité, la majorité de couples dans le monde ne peuvent en bénéficier. De grossesse précoce, trop rapproché, trop nombreuse ou trop tardive met en danger la vie des femmes et de leurs enfants. Le non accès à la planification familial contraint des nombreuses femmes à avorter dans des conditions clandestines et dangereuses. (5(*))

Les risque potentiel qui menace les familles à cause de l'ignorance ont attitrées notre attention, l'influence des variables socio-économiques, politiques et sanitaires montrent à suffisance le concours que nous sommes sensé apporter aux mères, aux familles afin que l'équilibre soit observé.

La compréhension étique de ces déterminants voudrait qu'on décèle dans la mesure du possible les élément capable d'orienter la prise ne charge car l'ignorance et l'indisponibilité se visent sous nos espace sanitaire économiques et culturels. Voila la raison qui nous attache plus à ce sujet « Déterminant de l'utilisation des méthodes contraceptives modernes dans la zone de santé Katuba »

L'intérêt de ce modeste travail est de conscientiser ou d'attirer l'attention de la population sur les avantages de l'utilisation des méthodes contraceptives modernes pour la santé des mères, des enfants, des familles...

En suite les scientifiques doivent continuellement s'y mètrent pour sauver parfois ce qui était sans valeur (couple mère enfant). Les répercutions n'ont pas de choix de lieu, elles sont partout à la fois et avec les mêmes observations, voila un des sérieux problèmes de santé publique.

PROBLEMATIQUE

Notre sujet repose sur les questions essentielles autours des quelles pivoterons le résultat de notre investigation :

Ø Quelle est la connaissance de la population sur la contraception

Ø Quelles sont les méthodes contraceptives couramment utilisées par les couples dans la zone de santé Katuba

Ø Qu'en est-il de la vision de ces familles sur l'accession à cet usage

Ø Quelles stratégies doit on mètre en évidence pour rappeler la population aux réveilles de conscience sur l'intérêt de consulter.

HYPOTHESE

A la lumière de notre problématique, nous osons croire que la contraception semble être connue par la population, mais celle-ci ignore bien certaines pratiques et réalités, sur ce, l'éducation sanitaire reste l'arme la plus sensible en matière de planning familial. L'application des mesures destinées à combattre efficacement l'ensemble des facteurs favorisant la non utilisation des méthodes contraceptives modernes, le non accès à l'information, les familles sans moyens, sans soutient n'ayant pas la substance conforme, vivant dans des états de privation, ayant un niveau d'instruction et d'information bas pour accéder à l'idéal, c'est-à-dire la santé de la reproduction.

OBJECTIFS

L'objectif général poursuivi dans cette étude est de contribuer à l'amélioration de la vie du nouveau né et de la mère

De manière spécifique, il s'agira de :

· Evaluer le niveau de connaissance et de pratique en matière de planning familial

· Identifier les facteurs influençant significativement l'utilisation des méthodes contraceptives leurs caractéristiques économico sociodémographique et culturelles ainsi que les variables qui les influencent

· Dégager le profil des femmes utilisatrices et non utilisatrices des contraceptifs modernes

METHODOLOGIE

Pour l'élaboration de notre travail, nous allons recourir à la méthode transversale. Une étude transversale est réalisée à un moment donné et inclut des sujets pour lesquels sont relevé à ce moment déterminé les renseignements ou l'événement étudie et aux différentes caractéristiques qu'il a été décidé de recueillir au cours de l'étude. (6(*))

Et pour récolter les données nécessaires à notre travail nous allons faire appel à la technique d'interview directe et libre des hommes et des femmes en âge de procréer ainsi que l'analyse des documents

SUBDIVISION DU TRAVAIL

Le présent travail se subdivise en deux parties à savoir :

I. Approche théorique  qui comprend trois chapitres : les généralités sur la contraception, les différentes méthodes contraceptives, les approches explicatives de la pratique de la contraception moderne

II. Approche pratique qui regorge trois chapitres ; méthodologie générale, la présentation de résultat, analyse et discussion de résultat

Chap. I. GENERALITES

Le droit à la santé de la reproduction représente la possibilité pour les femmes et les hommes d'avoir une activité sexuelle sans risque d'une grossesse désirée ou non, et lorsque celle-ci est désirée, la possibilité pour la femme de l'amener à terme dans les bonnes conditions sanitaires, de donner naissance à un enfant bien portant et le voir grandir en bonne santé.

La santé des femmes devient l'un des principaux buts de politique de la population, les femmes ont un droit non seulement aux soins de santé mais également à une bonne santé et à un plus grand contrôle sur leur propre vie reproductive, les programmes de planification familiale sont surtout efficaces lorsqu'ils sont reliés à des initiatives de santé reproductive plus large. En effet, encourager la santé et le bien être des femmes en général augmente leur chance d'instruction et d'emploi. Et des femmes instruites qui travaillent ont tendance à différer leur maternité. Plus lorsque ces femmes deviennent mère, elles ont tendance à avoir de familles de taille plus petite et en meilleure santé. En raison de la relation qui existe entre la santé et le bien être en général de la mère et de son enfant, il est d'important critique d'intégrer les services généraux de santé et de santé reproductive ainsi que ceux de la planification familiale si l'on veut atteindre les buts nationaux sur le plan de la santé. (7(*))

I.1. Définition des concepts de base

Il s'avère indispensable de définir les mots clef du sujet d'étude avant d'annoncer toutes les étapes d'une recherche scientifique

Ø Contraception :

C'est l'ensemble de procédé permettant au couple de devenir volontairement stérile pour une période donnée ou à titre définitif, c'est l'ensemble de méthodes permettant au couple d'éviter une grossesse lors d'un rapport sexuel pendant une période donnée, c'est sont de méthode réversible d'après Galier Claude (1976), cité par le Professeur Docteur Albert Tambwe  ; c'est l'ensemble de mesures prisent par un couple pour éviter la conception (fécondation) au cours d'un acte sexuel, mesure ayant pour but d'obtenir une fécondité temporaire sans engager l'avenir en empêchant la rencontre du spermatozoïde et de l'ovule.(8(*))

Ø Utilisation : Ce terme a plusieurs définitions que chacun des auteurs propose pour en donner sens mais dans notre contexte, nous allons proposer un sens selon l'ouvrage que nous avons parcouru, l'utilisation est définie comme étant le fait de mettre en pratique

Ø Méthode :

C'est l'ensemble des démarches raisonnables à suivre pour découvrir une vérité, pour parvenir à un but, moyen technique ou scientifique. (9(*))

Ø Moderne : Qui appartient ou convient au temps présent ou à une époque récente, actuel contemporaine. (Larousse universel). (10(*))

Ø Planning familial :

C'est la politique adoptée par un pays pour planifier les naissances dans sa population, c'est le désire d'un pays à contrôler les naissances dans un foyer. (11(*))

Ø Limitation des naissances :

C'est la politique visant à limiter, à déterminer la taille de la famille en fonction des paramètres socio-économiques ainsi que médicaux. (12(*))

I.2. Critère d'une bonne méthode contraceptive

Une bonne méthode contraceptive doit répondre aux quatre critères ci-après :

1. Efficacité : elle se traduit par le taux d'échec très faible. Les grossesses accidentelles pendant l'application de la méthode contraceptive doit être négligeable (< 0,5% d'échec)

2. Acceptabilité : c'est la possibilité d'une méthode à être utilisée facilement par un couple par un contexte donné

3. Réversibilité : c'est la possibilité à recouvrir la fécondité par un couple après arrêt de l'utilisation ou de la pratique contraceptive

4. Innocuité : la méthode contraceptive ne doit pas altérer la santé du couple, ici la santé est comprise au sens large.

I.3. Le choix d'une méthode contraceptive

Il n'y a pas de contraception idéal, à chaque femme, à chaque couple sa contraception. Le personnel médical devra aider les candidats à faire un bon choix quand aux méthodes contraceptives. Les quatre critères d'une bonne méthode contraceptive doivent absolument être considérés. Un bon choix dépend de nombreux facteurs : le mobil (désire du couple), les convictions religieuses, les possibilités offertes par le pays, le rapport entre les conjoint, l'harmonie physique et psychologique, la pudeur, les indications et contres indications des méthodes utilisées. (13(*))

Chap. II. GENERALITES ET CLASSIFICATION DES METHODES CONTRACEPTIVES

Chaque méthode de planning familial est assistée d'une liste d'avantage et inconvénient. Cette liste indique les caractéristiques et les effets les plus importants de la méthode. Les effets secondaire ordinaires sont possibles, le client peut alors faire un choix important informer et décider si la méthode répond ou non à ses besoins. Les avantages et les inconvénients ne s'appliquent pas chez tous les clients

En outre, ce qui est un avantage pour une personne peut être un inconvénient pour l'autre. Ces méthodes sont reparties en méthode naturelle et artificielle :

L'abstinence périodique, méthode basée sur la connaissance de la fécondité, l'allaitement prolongé et d'aménorrhée, contraceptifs hormonaux, oraux et injectable, l'implant norplant, la stérilisation féminine, la vasectomie, les barrières mécaniques et chimiques.

II.1. Méthode naturelle

II.1.2. Méthode d'allaitement maternel et d'aménorrhée

Ø La méthode d'allaitement maternel et d'aménorrhée (MAMA) consiste à utiliser l'allaitement au sein comme méthode temporaire de planning familial, cette méthode offre une protection naturelle contre la grossesse et encourage à commencer à utiliser une autre méthode.

II.1.2.1 Avantages

Ø Empêche efficacement la grossesse pendant au moins 6 mois ou peut être plus longtemps si la femme continue à donner les seins plusieurs fois par jour et surtout la nuit.

Ø Encourager les meilleures modalités d'allaitement

Ø Peut être employée immédiatement après l'accouchement.

Ø Pas besoin de faire quoique ce soit au moment des rapports sexuels

Ø Pas de coût direct de planning familial ou d'alimentation de l'enfant

Ø Pas d'effet secondaire imputable aux hormones.

Ø Les consultations sur la méthode d'allaitement et d'aménorrhée encouragent à commencer une méthode de relais au moment voulu

Ø Fournissent à l'enfant l'allaitement la plus saine

Ø Aident à protéger l'enfant contre les diarrhées ainsi que les maladies parfois mortelle telles que ; la rougeole, la pneumonie... en transmettant les immunités nécessaire de la mère à l'enfant.

II.1.2.2. Inconvénient

Ø L'efficacité après 6 mois n'est pas certaine

Ø Un allaitement fréquent peut être incommode et difficile pour certaines femmes (travailleuse)

Ø Aucune protection contre les maladies sexuellement transmissibles (MST), y compris le VIH/SIDA.

Ø Si la mère est séropositive, il ya faible risque qu'elle transmette le VIH à l'enfant par son lait.

II.1.3. Méthodes basées sur la connaissance de la fécondité

Par connaissance de la fécondité, on entend qu'une femme apprend à dire quand commence ou se termine la période féconde de son cycle menstruel. Une femme peut recourir à plusieurs méthodes pour savoir quand commence et se termine sa période féconde.

Ø Méthode du calendrier : 1ère méthode de régulation des naissances basées sur la physiologie de la reproduction proposée depuis 1930.

Une femme peut compter le nombre de jour pour identifier le début et la fin de sa période féconde. Le nombre des jours dépendra de la longueur du cycle menstruel précédent

Ø Sécrétion vaginale ou cervicale : quand une femme voit ou ressent des secrétions cervicales, elle peut être féconde, c'est peut être simplement une sensation d'humidité du col. La femme doit reconnaitre et interpréter les changements cycliques de la glaire cervicale qui ont lieu à la suite de la modification des taux d'oestrogène.

Ø La température basale : la température du corps d'une femme au repos augmente légèrement au moment de l'ovulation (0,3 - 0,5°C), pour revenir à la normale enfin de cycle

Ø Palpation du col : au moment ou commence la période féconde, l'orifice du col est plus souple, s'en ouvre et est humide. Quand elle n'est pas féconde l'orifice est fermé.

Ø Une femme peut employer une ou plusieurs de ces indications pour dire quand commence la période, elle peut employer les méthodes du calendrier et les secrétions cervicales. Pour dire quand se termine la période féconde, elle peut employer la température basale, les secrétions cervicales et la méthode du calendrier.

II.1.3 .1 Avantages

· Une fois apprises ces méthodes peuvent servir à éviter ou à provoquer la grossesse selon les souhaits du couple.

· Aucun effet secondaire physique

· Coût très modique

· Peuvent être employées uniformément par la plus part de couples s'il s'engager à les respecter

· Une fois apprises, peuvent n'exiger aucune supplémentaire de la part des dispensateurs de soins de santé

· Peuvent être enseignées par de volontaire compétents

· Réversibles immédiatement

· La continence période et acceptable par certaine groupe religieux que rejettent et découragent l'emploi d'autre méthodes

· Aucun effet sur l'allaitement au sein ou sur la composition du lait maternel

· Font participer les hommes au planning familial

· Eduquent les gens au sujet du cycle de fécondités féminines

II 1.3.2 Inconvénients

· D'ordinaire seulement modérément efficaces

· Il faut 2 ou 3 cycles pour apprendre à identifier la période fécondé de façons précise en se servant des secrétions et de la température basale. Moins de temps pour apprendre la méthode du calendrier bien qu'elle donne des meilleurs résultats quand une femme a un relevé des 6 à 12 derniers cycles pour identifier la période féconde.

· Si on utilise la continence périodique, il faut des longues périodes sans rapport sexuels 8 à 16 jours par cycle mensuel. La continence peut être difficile par certains couples

· Ne fonctionnent pas sans acceptation et l'engagement continu aussi bien de l'homme que de la femme.

· Peuvent cesser d'être faible ou devenir difficile à employer si la femme a de la fièvre, une infection vaginale, une pathologie qui modifie sa température corporelle, sa glaire cervicale ou la durée de son cycle mensuel

· Après l'accouchement, il peut être difficile d'identifier la période féconde jusqu'à ce que le cycle mensuel redevienne régulier.

· La méthode du calendrier peut ne pas être efficace pour les femmes dont les cycles mensuels sont irréguliers

· Parfois difficile à pratiquer si une femme a plus d'un partenaire sexuel.

· Ne protège contre les maladies sexuellement transmissibles (MST) VIH/SIDA

II.2. Méthode artificielles

II.2.1. Les préservatifs

Empêchent le contact du spermatozoïde et l'ovule

II.2.1.1. Avantages

· Empêchent les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA, ainsi que les grossesses quand on s'en sert correctement.

· Aident à protéger contre les situations provoquées par les MST salpingites, douleurs chroniques et peut être le cancer du col chez les femmes, stérilité chez l'homme et chez la femme

· Peuvent être employé après l'accouchement

· Aident à empêcher les grossesses ectopiques

· Aident souvent à empêcher l'éjaculation prématurée

· Permettent à un homme d'assurer la responsabilité de la bonne prévention de la grossesse et de la maladie

· Emploie facile et transport facile et direct

· Moins cher et d'application facile

II.2.1.2 Inconvénients

· Cette méthode modifie le prélude amoureux par la mise en place du préservatif, interposant une membrane entre les deux sexes et modifient ainsi le plaisir sexuel.

· Elle oblige le retrait après éjaculation.

· Taux de rupture inferieure à 2% (LANSAC)

· Peuvent provoquer des démangeaisons chez les personnes allergiques au latex. Par ailleurs, certaines personnes peuvent avoir une allergique au lubrifiant utilisé par certaine marque des préservatifs

· Peuvent faire diminuer les sensations rendant ainsi les rapports moins agréables réputation médiocres, beaucoup de gent associent les préservatif à une sexualité immorale à des rapports sexuels, en dehors du mariage ou à des relations avec des prostituées

· Petite possibilité que le préservatif glisse ou se rompent durant le rapport

II.2.2 Contraceptifs oraux combines

Il existe environ 50 types de pilules sur le marché depuis le début des années 1960 communément appelés contraceptifs oraux (préparation renfermant des oestrogène et des progestatifs)

II.2.2.1 Avantages

· Pas besoin de faire quoi que ce soit au moment des rapports sexuels

· Accroissement du plaisir sexuel en absence de crainte de grossesse

· Baisse de grossesse extra utérine 90%

· L'utilisatrice peut cesser de prendre la pilule n'importe quel moment

· La fécondité revient peut à près le traitement

· Les règles sont régulières, saignement mensuelle moins abondant et de moindre durée, crampe mensuelle plus légère et moins nombreuse

· Diminution des incidences des hémorragies et infections de l'utérus ou des annexes

· Diminution des interventions pour kyste ovarien

· Baisse des interventions pour pathologie des seins

II.2.2.2 Inconvénients

· Ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA

· Chez certaines femmes, peuvent causer les changements de l'humeur, la dépression et la diminution de la libido

· Aménorrhée

· Seins sensibles

· Leger maux de tête

· Sanglotement ou saignement dans l'intervalle entre les règles, si la femme oublie de prendre ses pilules ou si elle le prend en retard

· Accident vasculo-cérébral

· Les incidents mineurs sont possibles en cas de surcharge : nausée, vomissement, céphalée, tension mammaire, secrétions cervicales abondantes

II.2.3. Vasectomie

Méthode qui consiste à sectionner et à lier les deux déférents

II.2.3.1 Avantages

· Efficace et permanente, une seule intervention rapide permet de pratiquer pendant toute la vie un planning familial très efficace sans danger

· Ne perturbe pas la fonction sexuelle

· Capable d'avoir une efficacité à n'importe quel moment

· Pas de risque apparent à long terme pour la santé

II.2.3.2 Inconvénients

· Difficilement acceptable par les hommes

· Douleurs au scrotum, tuméfaction et meurtrissant

· Saignement ou infection au site de l'incision

· Pas de protection contre les MST et le VIH/SIDA

· L'intervention de rétablissement de la fécondité est difficile, couteuse et ne pas réalisable dans la plus part des pays, on ne peut pas en garantir la réussite

II.2.4. Stérilisation féminine

C'est la ligature tubaire

II.2.4.1. Avantages

· Très efficace et permanente, une seule intervention permet durant toute la vie de pratiquer sans danger un planning familial très efficace

· Ne gène en rien les rapports sexuels

· N'affecte en rien la possibilité qu'a une femme d'avoir les rapports sexuels

· Accroissement du plaisir sexuel car pas besoin de s'inquiété d'une grossesse

· Pas d'effet secondaire à long terme

II.2.4.2 Inconvénients

· Infection ou saignement de l'opération

· Infection ou saignement interne

· Pas de protection MST et SIDA

II.2.5. Méthode vaginale

II.2.5.1. Avantages

· Aide à empêcher certaines maladies sexuellement transmissibles ainsi que certaines situations provoquées par les MST (salpingite, grossesse ectopique)

· Peuvent offrir une certaine protection contre le VIH SIDA, mais cette effet n'a pas encore était prouvée.

· Offre la contraception au moment même ou on en a besoin

· Peuvent être arrêté à n'importe quel moment

· Pas d'effet sur la composition du lait maternel

· Augmentation de la lubrification vaginale

· Peuvent être posé jusqu'à une heure avant les rapports sexuels pour éviter de les interrompre.

II.2.5.2. Inconvénients

· Pour être efficace il faut avoir la méthode à sa portée et prendre les dispositions voulues avant chaque acte sexuel.

· Exige que la femme ou son partenaire enfonce ses doigts ou l'appareil dépose dans son vagin

· Interrompre les rapports sexuels, si on ne l'a pas posé auparavant

· Peuvent être difficile à cacher au partenaire

· L'irritation causé par plusieurs emploie par jour peut faire augmenté le risque des MST/VIH.

· Exige que la pose soit faite par un agent de planning familial qui effectue un examen pelvien.

· Spermicide peuvent être salissant

II.2.6. Dispositif intra utérin

Généralement une petite armature flexible en plastique qui induit une réponse du type corps étrangers avec réaction inflammatoire associée à l'action gamétolytique du cuivre. Il est posé dans l'utérus d'une femme en passant par son vagin.

II.2.6.1 Avantages

· Une seule décision conduit à une prévention efficace à long terme de la grossesse,

· Très efficace, peut de chose à se rappeler

· Ne gène rien les rapports sexuels

· Intensification du plaisir sexuel par ce qu'aucun n'a besoin de s'inquiéter d'une grossesse

· Aucune interaction avec les médicaments

· Peuvent être aussi tôt utilisé après l'accouchement ou après l'avortement provoqué

· C'est la seule méthode utilisable en cas de contre indication aux oestrogènes et progestatifs.

· Réversible directement quand la femme se fait retirer les dispositifs intra utérin, elle peut devenir enceinte aussi rapidement que les femmes qui n'ont pas employées les dispositifs intra utérin

· L'efficacité se maintien même les 72 heures qui suivent le coït à risque de fécondation.

· Son efficacité est de 100% qui sont dû à l'effet blastocide du a la forte concentration de l'ion de cuivre

II.2.6.2 Inconvénients

§ Règle plus longue et plus abondante

§ Forte crampe, forte douleur trois à cinq jours après la pose.

§ Saignement menstruel abondant, ce qui peut contribuer à l'anémie

§ Perforation de la paroi utérine

§ La salpingite est plus probable après une infection par MST si la femme emploie un dispositif intra -utérine qui peut conduire à la stérilité

II.3. Contraceptif oraux progestatifs

Qui se présente sous forme de pilules

II.3.1 Avantages

· Peuvent être employé par les mères allaitantes à partir de 6 semaines après l'accouchement. La quantité et la qualité du lait ne semble pas être compromis

· Pas d'effet secondaire dû à l'oestrogène, tel que la crise cardiaque.

· Peuvent aider à éviter les maladies bénignes de sein, le cancer de l'endomètre et des ovaires et la salpingite.

· Baisse de grossesse extra utérine de 90%

· La correction d'anomalies menstruelles (dysménorrhée avec diminution de l'incidence des hémorragies et des infections utéro annexielles

II.3.2. Inconvénients

§ Pour obtenir les meilleurs résultats la prise des pilules doit se faire à peu-pré à la même heure chaque jour. Pour les femmes qui ne donnent pas les seins, le fait de prendre une pilule avec plus de quelques heures de retard fait augmenter les risques de grossesse et l'oublie de prendre deux pilules ou plus accroit considérablement le risque.

§ Trouble métaboliques : trouble de la glycorégulation

§ Une hyper coagulation avec risque d'accident thromboembolique

§ Accident vasculo-cérébraux

§ Pour les femmes qui n'allaitent pas l'effet secondaire fréquent, les changements de saignement sont normaux.

II.4. Contraception injectable (DMPD)

Les femmes qui utilisent cette méthode reçoivent des infections pour empêcher la grossesse. Le dépôt Provera : DMPA progestatif, analogue à l'hormone naturelle que produit le corps féminin.

II.4.1. Avantages

· Confidentiel, personne ne peut dire qu'une femme s'en sert

· Permet une certaine souplesse de visite, de suivi, la cliente peut revenir jusque à 2 à 4 semaines plus tôt et de 2 à éventuellement 4 semaines en retard pour recevoir l'injection suivante.

· Peut être employé à n'importe quel âge (âge de procréation).

· Aide à empêcher les cancers de l'endomètre, des ovaires aussi empêcher l'anémie ferriprive

· Peut rendre les convulsions moins fréquentes chez les femmes épileptiques

· Peut être employé par les mères allaitantes de la 6èmesemaine après l'accouchement, la qualité et la quantité du lait du sein ne semblent pas être modifiées

· Ne gène pas les rapports sexuels (pas d'inquiétude)

II.4.2. Inconvénients

§ Les changements des saignements mensuels sont probables ; ce saignement abondant peut se produire au début.

§ Peut provoquer un gain de poids

§ Retard du retour à la fécondation jusqu'à ce que baisse le niveau de DMPA dans les corps

§ Exige une nouvelle injection tous les 3 mois

§ Ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles et les VIH/SIDA.

II.5. Implants norplant

C'est un ensemble de 6 petites capsules, chaque capsule a à peut prés la dimension d'une petite allumette, les capsule sont placés sous la peau de la partie supérieure du bras de la femme.

II.5.1. Avantages

· Sont très efficaces même chez les obeses

· Protection à long terme contre la grossesse, mais réversible. Une seule décision peut conduire à une contraception extrêmement efficace pour une durée pouvant aller jusqu' à 5 ans

· Efficace dans les 24 heures qui suivent la pose

· Rien à se rappeler, n'exige pas des pilules quotidiennes ni d'infections répétées, pas besoin de revenir au centre de planning familial.

· La pose ne cause que la légère douleur de la piqure d'anesthésie

II.5.2. Inconvénients

§ Les changements de saignement mensuel sont normaux

§ Aménorrhée

§ Une augmentation de volume des ovaires ou des kystes d'ovaire.

§ Des étourdissements

§ Nervosités, nausées

§ L'acné ou une éruption cutanée

§ Ne protège pas contre les maladies sexuellement transmissibles et le VIH/SIDA

§ Accroissement de pilosité sur le visage.

§ La cliente ne peut pas commencer ou arrêter l'emploi d'elle-même.

Chap.III. QUELQUES ASPECTS THEORIQUES SUR LA PRATIQUE CONTRACEPTIVE MODERNE

De nombreux auteurs ont tenté d'identifier les éléments qui peuvent prédisposer les femmes à l'utilisation de la contraception moderne en Afrique en général et en RDC en particulier. La femme étant soumise à l'influence du contexte économique, social, et culturel dans lequel elle évolue, il est apparu que les éléments liés au contexte conditionnent son comportement en général et la pratique contraceptive moderne en particulier. De ce fait, plusieurs approches explicatives ont été utilisées. Il s'agit notamment des approches socio-économiques, socioculturelles et sociodémographiques. Elles insistent sur les motivations individuelles, sur les valeurs et les normes, les coutumes des sociétés africaines, favorables à une fécondité élevée, pour expliquer la faible prévalence contraceptive. (14(*))

III.1 Approches socioéconomiques

De nombreuses études ont démontré l'importance des facteurs socioéconomiques dans la pratique contraceptive moderne. Les variables très souvent identifiées sont le niveau d'instruction, l'occupation, le secteur d'activité et les conditions de vie de la femme

III.1.1 Niveau d'instruction

L'instruction apporte à l'individu une ouverture d'esprit et une aptitude à accepter des cultures dites modernes. Par ailleurs, l'instruction de la femme lui permet d'être en contact avec des modes de raisonnement et de pensée nouveaux, ce qui peut l'amener à changer de comportement et à adopter par exemple les méthodes de contraception moderne.

D'après une étude mené par l'association de bien être familial (ABF) concernant les pratiques des personnes en union face au planning familial dans les zones rurales, le niveau d'instruction s'est révélé être un facteur déterminant dans le choix que font les utilisatrices de recourir à une méthode contraceptive modernes. Par ailleurs les personnes en union fortement instruites font le plus recours aux méthodes contraceptives modernes que les moins instruites.

III.1.2. Exercice d'une activité et le secteur d'activité

L'exercice d'une activité économique procure à la femme des moyens financiers lui permettant d'acheter des contraceptifs modernes. En effet, la non gratuité des contraceptifs modernes peut être un obstacle à leur utilisation surtout par les femmes en union qui n'exercent aucune activité.

III.1.3. Conditions de vie de la femme

Les conditions de vie de la femme déterminent sa capacité à se procurer les contraceptifs modernes. Ces conditions de vie sont celles du ménage dans lequel la femme appartient. Elles peuvent être évaluées à partir du niveau socio-économique des ménages. Ce dernier étant obtenu à partir de certaines caractéristiques du logement à savoir la disponibilité de l'électricité, l'approvisionnement en eau de boisson, les matériaux de revêtement du sol, le type de toilettes et la possession d'un certain nombre d'équipements modernes (radio, télévision, réfrigérateur, bicyclette, motocyclette, véhicule).

Les femmes en union issues des ménages ayant des conditions de vie meilleures ont une certaine maîtrise de leur procréation et une propension plus élevée à recourir à la contraception moderne par rapport aux femmes en union issues des ménages ayant des conditions de vie médiocres.

III.2. Approches socioculturelles

Il ressort de la littérature que l'environnement socioculturel auquel appartient la femme en général et la femme en union en particulier influence sa procréation et par conséquent l'utilisation des méthodes contraceptives modernes. Les facteurs socioculturels les plus souvent identifiés sont : le milieu de résidence, l'ethnie et la religion.

III.2.1 Milieu de résidence

Il s'agit du milieu de vie de la femme. On distingue généralement le milieu urbain et le milieu rural. Le milieu urbain étant souvent divisé en milieux semi urbain et urbain. Le milieu de résidence de la femme peut déterminer sa pratique contraceptive. En effet les femmes du milieu urbain peuvent fréquenter facilement des centres spécialisés de contrôle de naissance du fait qu'ils y sont plus disponibles qu'en milieu rural. Par ailleurs en milieu urbain, l'environnement urbain et les mentalités sont aussi fondamentaux dans l'adhésion à la contraception moderne

III.2.2. Ethnie

L'appartenance de la femme à une ethnie conditionne son comportement, puisqu'elle est influencée par les cultures et habitudes de l'ethnie. En effet l'ethnie est un lieu de production et de reproduction des modèles culturels qui modulent les comportements des individus. Ainsi l'ethnie est un facteur qui forge le comportement de la femme en matière de procréation et d'utilisation des méthodes contraceptives modernes.

III.2.3. Religion

La religion est fondamentale dans la vie des croyants et par conséquent les croyances religieuses influencent leur comportement en général et le comportement contraceptif en particulier. En effet, pour la plupart des religions (Catholique, Protestant, Musulman etc.) l'enfant est un don de Dieu et par conséquent toute pratique contraceptive est interdite. Ceci est notamment le cas de l'église catholique qui est formellement opposée à l'utilisation des méthodes de contraception modernes, la religion musulmane n'étant pas en reste. Ainsi, les femmes en union, musulmanes, présentent plus de risque de ne pas utiliser la contraception moderne que les femmes en union des autres religions.

III.3 Approches sociodémographiques

De nombreuses études ont montré que les facteurs sociodémographiques de la femme influencent sa pratique contraceptive moderne. Il s'agit notamment de l'âge, du nombre d'enfants vivants, du nombre d'enfants souhaités, de la pratique de l'avortement.

III.3.1 Age

L'âge de la femme, est aussi un facteur important de la pratique contraceptive moderne, elle traduit souvent un effet de génération. Cet effet influence fortement l'utilisation des méthodes contraceptives modernes, car généralement, la génération jeune y adhère plus vite, tandis que la génération des femmes âgées est plutôt influencée par les méthodes traditionnelles préconisées par la société traditionnelle pro nataliste

III.3.2. Nombre d'enfants vivants et nombre d'enfants souhaités

Les femmes qui ont un nombre d'enfants vivants élevés ont tendance à utiliser les méthodes contraceptives modernes tandis que celles chez qui ce nombre est faible du fait qu'elles ont perdu un ou plusieurs enfants ont tendance à vouloir les remplacer, d'où la faible utilisation des méthodes de contraception modernes.

III.3.3. Pratique de l'avortement et la perception du risque y relatif

L'avortement est une pratique interdite par la loi dans de nombreux pays dont la RDC ; c'est d'ailleurs un acte condamné par la société Africaine. Il est d'un grand danger pour la santé de la femme et peut même entraîner la mort de celle-ci surtout quand il est pratiqué dans des conditions précaires. Par ailleurs, la perception du risque relatif à l'avortement se fait généralement lorsque la femme elle-même a eu à pratiquer l'avortement où lorsque elle a observé des cas semblables chez les femmes de son entourage. Ces avortements surviennent généralement lorsque la femme est en face d'une grossesse non prévue ou d'une grossesse trop rapprochée de la dernière. Or ces grossesses non désirées auraient pu être évitées grâce à l'utilisation de la contraception moderne

III.4. Les facteurs d'opportunité

Les facteurs d'opportunité se réfèrent aux facteurs institutionnels ou structurels qui influencent les chances de la femme de recourir à l'utilisation de la contraception moderne. Les études en ont identifié plusieurs. Il s'agit notamment de la disponibilité, de l'attrait de la marque, de la qualité des soins et des normes sociales.


III.4.1. La disponibilité

La disponibilité des produits de contraception moderne est un facteur susceptible d'influencer leur utilisation par les femmes, puisque pour qu'ils soient utilisés, il faudrait déjà qu'ils soient disponibles et accessibles.

III.4.2. La qualité de service

La qualité de service offert par les prestataires des produits de contraception modernes aurait un effet sur les utilisatrices. Un service impeccable aura tendance à attirer les femmes et à les mettre en confiance. En outre, si le personnel de santé et les autres prestataires ne sont pas accueillants, ceci contribuera à diminuer le nombre déjà faible d'utilisatrices de contraceptifs modernes. 

III.4.3. L'attrait de la marque des contraceptifs

Les études ont montré que les marques des différents contraceptifs exercent un certain attrait sur les femmes et les amènent à utiliser ces produits contraceptifs. (15(*))

Chap. IV : RECHERCHES PERSONNELLES

IV. 1. Présentation du lieu recherche

Notre étude a eu comme terrain travail la zone de santé de Katuba ; en entendant par zone de santé, une entité géographique bien limitée (superficie : 8km) qui se trouve dans le district de sanitaire de Lubumbashi comprenant une population d'au moins 219 452 habitants composée des communautés homogènes du point de vue socioculturel.

IV. 1.1 Historique de la zone de sante de la Katuba

Le découpage du territoire en zone de santé et aire de santé est étroitement lié à la genèse de soins de santé primaire en RDC. Au paravent à la trentième assemblée mondiale de la santé il a été décidé en 1977 que les principaux objectifs des gouvernants et de l'OMS et « la santé pour tous » d'ici l'an 2000.  En 1978 à la conférence d'ALMA ATA (en ex URSS), les soins de santé primaire seront considérés comme la voie d'attendre l'objectif du millénaire ; d'ici 2000, et cette occasion la RDC a ratifié la déclaration d'ALMA ATA sur les soins de santé primaire.

En 1980 la RDC a signé la charte de développement sanitaire en Afrique. Le 5 décembre 1984 le président de la république le Marechal Mobutu Sésé Seko définit dans son discours à la nation les objectifs à atteindre : développer 306 zones de santé et 6000 centres de santé. De ce discours naîtra la zone de santé de Katuba.

IV. 2 Situation géographique

La zone de santé de Katuba est limitée :

· A l'Est : par la zone de santé Kenya

· Au Nord-Sud Et Ouest : par la zone de santé de Kisanga

IV.3 Types d'étude

Notre étude était transversale, elle se limite à décrire les phénomènes de l'utilisation des méthodes contraceptives modernes. A cet effet, la connaissance de la population sur cette question ainsi que les facteurs favorisants l'utilisation ou la non utilisation de ces méthodes.

IV.2.3 Méthode et Technique

Nous avons procédé par une étude prospective pour la collecte des données ; elle s'étend du 5 février 2011 au juillet 2011, ainsi à l'aide d'un questionnaire préétabli nous avons utilisé la technique d'interview avec des questions fermées et ouvertes adressé à nos enquêtés.

VI.3 Echantillonnage

Notre échantillon est de 255 personnes résident dans la zone de santé de Katuba sélectionnées à partir des critères d'inclusions précises c'est-à-dire la personne devrait avoir au moins l'âge de la maturité.

IV.4 Matériels utilisés

Pour notre étude nous nous sommes servi du protocole de recherche, du papier, d'un stylo, d'un crayon, de la calculatrice, ainsi les données trouvées étaient analysées et traitées par les logiciels EPI info et Excel puis élaborer par le logiciel Word.

IV.5 Difficultés rencontrées

Nous avons été butés à plusieurs difficultés surtout d'ordre culturelles, d'autres personnes considèrent la contraception comme un tabou cela nous a rendu une tache quelques peu difficile pour accéder aux données.

Chap. V : PRESENTATION DES RESULTATS

Tableau I : Répartition de cas selon le sexe des enquêtés

 

Sexe

ni

%

F

195

76,5

M

60

23,5

Total

255

100

Il ressort de ce tableau que, 76,5 % des répondants ont été de sexe féminin et 23,5% autres de sexe masculin

Tableau II : Répartition de cas selon l'âge des enquêtés

Age

ni

%

15-19 ans

7

2,7

20-24 ans

68

26,7

25-29 ans

87

34,1

30-34 ans

39

15,3

35-39 ans

27

10,6

=40 ans

27

10,6

Total

255

100

Il ressort de ce tableau que, la tranche d'âge la plus représentée est celle comprise entre 25 et 29 ans soit 34,1%, suivi de celle comprise entre 20 et 24 ans soit 26,7% et 10,6% représente l'âge supérieur ou égal à 40 ans.

Tableau III : Répartition de cas selon le statut matrimonial des enquêtés

Statut Matrimonial

ni

%

Marié(e) monogame

190

74,5

Marié(e) polygame

22

8,6

Divorcé(e)

10

3,9

Veuve

28

11,0

célibataire

5

2,0

Total

255

100

Ce tableau montre ce qui suit :

Ø 190 sujets, soit 74,5% sont des mariés monogames

Ø 28 sujets, soit 11% sont des veuves

Ø 22 sujets, soit 8,6% sont des mariés polygames

Ø 10 sujets, soit 3,9% sont des divorcés

Ø 5 sujets, soit 2% sont des célibataires.

Tableau IV : Répartition de cas selon le niveau d'étude

Niveau D'étude

ni

%

Sans niveau

4

1,6

Primaire

38

15

Secondaire

155

60,7

Universitaire

58

22,7

Total

255

100

Il est à noter que, 60,7% des nos répondants soit 155 personnes avaient le niveau secondaire, 22,7% soit 58 personnes avaient le niveau universitaire, 15% soit 38 personnes avaient le niveau primaire et 1,6% soit 4 personnes seulement étaient des non instruits

Tableau V : Répartition des cas selon les confessions religieuses

Confession

ni

%

Catholique

91

35,6

Protestante

61

24

Eglise de réveil

58

22,7

Musulmane

21

8,2

Postolo

2

0,8

Kimbanguiste

6

2,4

Autre

16

6,3

Total

255

100

Ce tableau stipule que, 35,6% de 255 sont de la confession catholique ; 24% de la confession protestante ; 22,7% des enquêtés sont des églises de réveil ; la confession musulmane représente que 8,2% des nos répondants, 6,3% des enquêtes ont répondu autrement, outre ces derniers, 2,4% des 255 sont de kimbanguistes et seulement 0,8% sont des postolo

Tableau VI : Répartition des cas selon la possession des enfants par les enquêtés

Avez-vous des enfants

ni

%

Non

23

9,0%

Oui

232

91,0%

Total

255

100,0%

Si oui Combien d'enfants

ni

%

1

30

13

2

79

34

3

44

19

4

17

7,3

5

26

11,2

6

15

6,4

7

6

2,6

8

5

2,1

9

3

1,3

Autres

7

3

Total

232

100

Il ressort de ce tableau que parmi les 255 enquêtés 23 seulement soit 9% n'avaient pas d'enfants et parmi ceux qui ont les enfants 79 sujets, soit 34% avaient 2 enfants chacun, 44 sujets, soit 19% avaient chacun 3enfants, 30 sujets, soit 13% avaient chacun 1 enfant et les autres avaient soit 4, 5, 6, 7, 8,9, jusqu'à 12 enfants chacun.


Fig.1. : Répartition des données selon que les enquêtés ont des enfants sous tutelle

Ce diagramme stipule que parmi 255 enquêtés 69% n'avaient pas des enfants sous tutelle et 31% en avaient.

Fig. 2 : Répartition des données selon la connaissance de la planification familiale par les enquêtés

94% de 255 ont une connaissance sur la planification familiale et 6% disent n'avoir jamais entendu parler de cette dernière

Méthodes

ni

%

Naturel

74

30,7

Naturel, Pilule, Condom

81

33,6

Mama

5

2,1

Dispositif intra-utérin

3

1,2

Pilule

8

3,3

Condom

34

14,1

Ligature de trompe

1

0,4

Vasectomie

1

0,4

Autres

34

14,1

Total

241

100

Tableau VII : Répartition des cas selon la connaissance des méthodes contraceptives par les enquêtés

33,6% de 241 (Oui) disent avoir une connaissance sur les méthodes suivantes : Naturel, Pilule, Condom ; 30,7% des répondants reconnaissent la méthode naturelle ; 14,1% ont répondu soit autrement soit le condom et seulement 3,3% connaissent les pilules comme méthodes contraceptives 


Tableau VIII: Répartition des cas selon les méthodes utilisées par les répondants

Méthodes utilisées

ni

%

Naturel

135

56

Mama

6

2,5

Dispositif intra-utérin

4

1,7

Pilule

14

5,8

Condom

52

21,6

Autres

30

12,4

Total

241

100

Ce tableau montre que ; 56% de 241 font usage de la méthode naturelle ; 21,6% usent le condom ; 12,4% de ce nombre ont répondu autrement

 

Fig. 3 : Répartition des données selon les connaissances des inconvénients des naissances rapprochées

Cette figure montre que parmi les 255 sujets enquêtés, 91% représentent les gens qui sont au courant des inconvénients des naissances rapprochées et 9% l'ignorent.

Tableau IX: Répartition des données selon les raisons avancées par les enquêtés sur les inconvénients des naissances rapprochées

Si oui, les quelles

ni

%

Accroit la mortalité maternelle et infantile

40

17,2

Augmente le nombre d'avortement à risque de la gestante

18

7,8

Empêche la mère de récupérer sa santé

40

17,2

Empêche la mère de prendre soins des ses enfants

17

7,3

Favorise l'accroissement démographique

9

3,9

Ne sait rien

3

1,3

Favorise un déséquilibre économique au foyer

50

21,6

Autres

55

23,7

Total

232

100

Ce tableau stipule que parmi les 232 sujets qui ont répondu oui sur les inconvénients des naissances rapprochées 55 sujets soit 23,8% ont reconnus que les naissances rapprochées causes beaucoup d'inconvénients notamment : l'augmentation du nombre d'avortement à risque chez la gestante empêchent la mère de prendre soins des enfants et favorisent un déséquilibre économique au foyer ; 40 répondants soit 17,2% pensent que les naissances rapprochées accroit la mortalité maternelle et infantile.

Tableau X : Répartition des données selon la facilité de la procuration des contraceptifs par rapport au budget des enquêtés.

Facilité de se procurer les contraceptifs

ni

%

Non

148

58

Oui

107

42

Total

255

100

Ce tableau montre que parmi les 255 sujets enquêtés, 148 soit 58% n'ont pas la facilité de se procurer des contraceptifs par rapport leurs budgets et 107 soit 42% ont la facilité de se procurer les contraceptifs par rapport à leurs budgets.

Tableau XI : Répartition des données selon les connaissances des avantages de la planification familiale

Connaissance

ni

%

Non

31

12,2

Oui

224

87,8

Total

255

100

Ce tableau nous montre que 224 soit 87,8% des enquêtés ont une connaissance suffisante sur les avantages de la planification familiale et 31 soit 12,2% ne trouvent pas un avantage de faire la planification familiale.

Tableau XII : Répartition des données selon les espaces inter génésique qu'utilisent les enquêtés pour leurs progénitures

Espace inter génésique

ni

%

6 mois

3

1,5

1 an

52

25,7

2 ans

130

64,3

3 ans

12

6

3 ans et plus

5

2,5

Total

202

100

Ce tableau stipule que parmi les 255 enquêtés; 130 soit 64,3% des sujets ont leurs espaces inter génésique de 2 ans, 52 soit 25,7% ont une espace d'un an et seulement 5 sujets soit 2,5% pratiquent une espace inter génésique de plus de 4 ans

Tableau XIII : Répartition des données selon les sources d'informations sur la planification familiale par les enquêtés

Sources d'informations

ni

%

Entourage

42

17,4

Documentation

5

2,1

Media

24

10

Structure sanitaire

148

61,4

Autres

22

9,1

Total

241

100

Ce tableau montre que sur les sujets enquêtés, 148 soit 61,4% tirent leurs informations sur la planification aux structures sanitaires, 42 soit 17,4% tirent leurs informations à travers leurs entourages.

DISCUSSION ET COMMENTAIRE

La planification familiale étant indispensable à tout le monde ; plus particulièrement à la femme.

Selon HATCHER et all ; dans l'ouvrage « élément de la technologie de la contraception », il a démontré que les femmes qui utilisent les méthodes contraceptives au monde sont épargnées au danger des grossesses à haut risque, des grossesses non souhaitées et aux avortements pratiqués dans des mauvaises conditions. Par conséquents si toutes les femmes pouvaient éviter les grossesses à haut risque, le nombre des morts maternels pourrait diminuer d'un quart.

Notre étude a eu comme échantillon 255 personnes des sexes différents ; les mariées, les célibataires ou autres mais qui avait déjà atteint l'âge de la maturité.

Pour notre étude la proportion de sexe féminin était plus élevée avec 76,5% ceci s'explique par le fait que les femmes sont plus intéressées aux méthodes contraceptives vu qu'elles sont vulnérables aux grossesses à haut risque et à la mortalité maternelle. L'âge moyen des nos enquêtés varie entre 20 et 30 ans ; l'âge est un facteur influent dans la pratique des méthodes contraceptives. La génération jeune adhère plus vite que la génération âgée. Les niveaux d'études sont très indispensables pour les parents qui doivent jouer un rôle très important pour la protection de la famille par une bonne connaissance et précise sur l'utilisation des méthodes contraceptives ; en effet nos résultats montrent que les couples monogames représentent 74,5% et leurs niveaux d'études étaient soit secondaires ou universitaires (TABLEAU IV).ceux ci confirme les résultats qui ont été trouvés par l'enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes à Kinshasa(MICS2).

La confession religieuse est aussi un facteur qui intercale l'utilisation des méthodes des contraceptions cela démontré dans la partie théorique de notre étude que l'enfant est un don de Dieu et par conséquents toute pratique contraceptive est interdite pour la plupart des religions (catholique, protestante, musulmane et autres) ce qui explique les résultats obtenus sur l'utilisation des méthodes naturelles dans la planification de leurs familles soit 56% des enquêtés. Plusieurs raisons ont été évoqués  à cette dernière et qui constitue un obstacle majeur dans l'utilisation des autres méthodes contraceptives entre autre : les contraceptifs provoquent la stérilité, l'infertilité, l'hémorragie, l'insatisfaction pendant le coït, le plaisir sexuel n'est pas bien ressenti, la déchirure et la crise d'intimité.

En ce qui concerne les professions des enquêtés, la plupart vaguent à plusieurs occupations ; nos résultats montrent que beaucoup font des métiers libéraux ceci et la conséquence l'absence quasi-totale de la politique d'emploi dans notre pays.

La connaissance sur la planification familiale et l'utilisation des méthodes contraceptives sont les éléments indispensables parmi les déterminants de l'utilisation des méthodes contraceptives pour offrir un avenir meilleur à la famille. Nos résultats montrent plus de lumière à ce sujet soit 94% des nos répondants ont été déjà entendu parler de la planification familiale et les types des méthodes des contraceptives connues sont : les méthodes naturelles, le condom et le pupille (TABLEAU VII).

Plusieurs méthodes sont mise à la portée de la population pour être utilisée a fin d'espacer les naissances, garantir l'avenir et le bonheur du foyer ; par conséquents ces méthodes peuvent être disponible mais elles risquent de ne pas être utilisée faute des convictions religieuses ou personnelles, moyens financiers, de l'opposition des membres de la famille, les effets secondaires sur la santé ou la fécondité. Cette vérité appuie nos résultats sur l'utilisation des méthodes contraceptives, ce taux faible de la pratique des méthodes contraceptives ne s'éloigne pas des résultats trouvés pour le territoire national de la RDC, lesquels résultats sont totalement inferieurs à 1%.(REF - rapport ABF /KAT 2005)

L'information joue un très grand rôle à la population sur la planification familiale ainsi pour notre étude les résultats nous montrent que 61,4% des enquêtés sont informés par les structures sanitaires (HGR ; clinique ; centre de santé) et 17,4% par l'entourage ; la faible proportion des médias et de la documentation est due à la culture congolaise (celle de s'intéresser moins à la lecture et à la documentation).

En ce qui concerne les inconvénients sur les naissances rapprochées des enfants ; notre étude montre qu'à partir des sources d'informations nos enquêtés sont au courant des ces inconvénients, soit 91% savent que les naissances rapprochées peuvent accroitre la mortalité maternelle et infantile, augmenter le nombre d'avortement à risque de la gestante, empêcher la mère de récupérer sa santé, de prendre soins des ses enfants et favoriser un déséquilibre économique au foyer. Ainsi notre travail relève que l'espace inter génésique utilisée par nos enquêtés est en moyenne de 2 ans.

CONCLUSION

Ce travail qui s'achève a porté sur les déterminants de l'utilisation des méthodes contraceptives modernes (cas de la zone de santé Katuba).

Au terme de cette recherche, les idées se précisent en une conclusion générale se dégageant nettement a travers les point examinés dans différent chapitres de ce travail

Les problèmes aux quels nous nous sommes occupés dans ce travail se sont posés divers interrogations à s'avoir :

Ø Quelle est la connaissance de la population sur la contraception

Ø Quelle sont les méthodes couramment utilisée par les couples dans la zone de santé Katuba.

Ø Quelle stratégie doit on mètre en évidence pour rappeler la population aux réveille des consciences sur l'intérêt de consulter.

Nous sommes partir des hypothèses selon lesquelles durant notre période d'étude, que la contraception semble être connus par la population, mais celle-ci ignore bien certaines pratiques et réalité. L'application des mesure destinées a combattre efficacement l'ensemble de facteurs favorisant la nom utilisation de méthode contraceptif modère, le non accès a l'information, les familles sans moyens, sans soutient n'ayant pas de substance conforme, vivant dans des états de privation, ayant un n'niveau d'instruction et d'information bas pour accéder a l'idéal.

De notre analyse il résulte que : 87,8% des enquêtés informés contre 12,2% non informés sur la planification familiale, en outre il ressort que les méthodes naturelles, le condom ainsi que le pullule sont couramment utilisées ceci s'explique par le fait que ces méthodes ne posent pas beaucoup d'inconvénients pour leurs utilisations.

Aujourd'hui la santé mère et enfant est un problème de santé publique, d'où l'importance de planifier les naissances par chaque famille s'avère une opportunité pour relever ce défi.

SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS

Eu égard à tous ce qui précède, nous suggérons et recommandons ce qui suit :

· Que les législateurs en matière de santé publique mettent en place des stratégies visant à promouvoir le planning familial dans la population toute en renforçant l'accessibilité à l'information.

· Que l'on forme, des préstateurs en santé de la reproduction qui doivent aider les parents à décider du nombre de leurs enfants et du rythme des naissances pour un avenir meilleur ;

· Que le BCZS propose un programme de planning familial et organise ensuite les séances d'informations sur l'utilisation des contraceptifs à l'intention de la population de la Katuba ;

· Renforcer les émissions des débats (planification familiale) au niveau de medias pour éveiller plus la conscience de la population sur l'utilisation des méthodes contraceptives modernes en montrant leurs importances;

· Enfin que la communauté à son tour ne se livre pas à des informations erronées sur la pratique de la contraception.

* (1)Hatcher et All. : Elément de la technologie de la contraception, Université Johns Hopkins, Ecole de SP. 2000. USA

* (2) Moulinot et All. : Science sanitaire et sociale, éd. Foucher, Paris 1997

* (3) Enquête nationale sur la situation des enfants et des femmes MICS2/2001, Kin, Juillet 2001

* (4) Www. Coup et planification familiale/fhi.org/fr/rh/pubs/network/v18-21/index.htm

* (5) Pierre R. : la santé pour l'Afrique, PUF, Paris, 1995

* (6) Tambwe Abel : cours d'épidémiologie, UNILU, 2010-2011

* (7) FPMD, Management de la planification familial Vol. VI N°2, 1997

* (8) Dr. Albert Tambwe, cours de Planification familiale, UNILU, 2009-2010

* (9) Bernard et Al : Dictionnaire médical pour la région tropicale.

* (10) Larousse universel, 2èmeéd. 1996-1997

* (11) Idem

* (12) Bernard et Al : Dictionnaire médical pour la région tropicale.

* (13) Albert Tambwe : cours de Planification familiale, UNILU, 2009-2010

* (14) Rapport préliminaire sur l'évaluation des soins de santé de la reproduction dans les secteurs priés et paraétatique dans les villes de Kinshasa et Matadi, octobre 2006

* (15) Pnsrnarionarobaseyahoo.fr







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